Patrick Roy, l'entraîneur des Islanders de New York, continue d'attirer l'attention, mais pas toujours pour les bonnes raisons.
Alors que son équipe stagne avec une fiche de .500, bien en dessous des attentes pour un groupe de vétérans vieillissants qui ne visent que les séries, Roy est de plus en plus dépassé par les événements.
Loin de canaliser son énergie pour motiver ses joueurs, il a choisi de s'en prendre aux arbitres après un but refusé, lors d'une récente défaite. Fidèle à lui-même, Roy n’a pas hésité à critiquer ouvertement les officiels.
Voici ce que Roy a déclaré après le match :
« Oui, c’était une drôle de décision. Ce n’était pas suffisant. Donc, il y avait une interférence sur le gardien, mais pas assez d’interférence ?
Je suppose que c’est ça. Vous êtes dans le demi-cercle ou vous n’y êtes pas. Vous entrez en contact avec le gardien ou vous n’entrez pas en contact avec le gardien. Quelqu’un devra m’expliquer c’est quoi “assez” et “pas assez”. »
Ces propos traduisent une frustration évidente, mais également une arrogance qui ne passe pas inaperçue. Roy a même ironisé sur son propre passé de joueur :
« C’est la première fois que j’entends ça. Je suppose que je n’ai pas joué assez de matchs pour comprendre. »
Cette attitude, bien qu’amusante pour certains, reflète une personnalité qui préfère attaquer plutôt que d’assumer la responsabilité des lacunes de son équipe.
La réalité est que les Islanders, malgré un effectif solide sur papier, font du surplace. Avec des vétérans qui peinent à suivre le rythme et des jeunes joueurs encore trop verts, l’équipe ne parvient pas à imposer son jeu.
Les performances sont irrégulières, et la pression de faire les séries commence à se faire sentir. Pourtant, les médias sont unanimes : Roy n’est pas en danger… pour l’instant.
Cette situation rappelle étrangement celle de Martin St-Louis avec le Canadien de Montréal. La différence réside toutefois dans leur manière de gérer la pression :
St-Louis préfère se refermer sur lui-même, comme en témoigne son attitude après la victoire du CH contre Columbus, où il est apparu replié et presque effacé.
Roy, au contraire, saute des coches et tombe dans l’arrogance, critiquant ouvertement les arbitres et trouvant des excuses pour justifier les contre-performances de son équipe.
Cette nouvelle controverse autour de Patrick Roy s'ajoute à une longue liste d’histoires qui rendet sa vie Rock 'N' Roll)
Le balado Stanley25 a récemment révélé qu'à l’époque où Roy jouait pour le Canadien de Montréal, il aurait vécu une relatiin amoureuse avec une serveuse dans un bar de danseuses, causant des tensions dans l’établissement. Les serveuses n’étaient pas censées "voler" les clients destinés aux danseuses, ce qui avait créé un malaise.
Plus récemment, c’est son fils, Jonathan Roy, qui a attiré une attention indésirable sur la famille. Jonathan a raconté publiquement ses escapades avec des danseuses, affirmant les avoir ramenées chez son père, où il aurait vécu des moments intimes dans le spa familial sous le regard approbateur de Patrick. Voici ce que Jonathan a raconté :
« Mon trip, c’était d’aller aux danseuses à 3 h du matin. À 3 h du matin, je réussissais souvent à ramener les danseuses à la maison. Je les amenais chez mon père. Puis, mon père avait un setup insane."
"Honnêtement, il y avait une grosse piscine, un spa. Puis je ne savais pas que mon père était là. Finalement, je réalise, quand j’étais en train de me faire su** sur le bord du spa, que mon père me regardait et me faisait un gros salut du genre “Bravo, mon fils !”. »*
Cette anecdote, aussi décalée soit-elle, a refait surface dans les médias, renforçant l’image controversée de Roy.
Alors que la pression monte sur Roy pour redresser les Islanders, son comportement commence à inquiéter. Certes, il reste un entraîneur respecté pour son palmarès et son intensité, mais son arrogance et son côté olé olé pourraient finir par lui coûter cher.
Les directeurs généraux de la LNH n'ont pas oublié son départ précipité de l'Avalanche du Colorado en 2016, ni ses multiples éclats publics.
Aujourd'hui, bien que les médias affirment qu'il n'est pas menacé, les résultats devront rapidement suivre, sous peine de voir sa position fragilisée.
Si les médias accordent pour l’instant un sursis à Roy, la comparaison avec Martin St-Louis est inévitable. Tous deux sont des légendes sur la glace, mais leurs approches en tant qu'entraîneurs font jaser...pour les mauvaises raisons...
Roy s’en prend aux arbitres, aux règles et ne cache pas son mécontentement publiquement.
St-Louis garde ses frustrations pour lui, préférant une introspection silencieuse même dans les moments de victoire.
Patrick Roy se retrouve à la croisée des chemins. Entre un passé toujours présent, des résultats insuffisants et un comportement qui frôle l’arrogance, il devra rapidement redresser la barre s’il veut conserver sa crédibilité.
Le "cocky qu’on connaît" pourrait encore séduire, mais seule une amélioration tangible des performances de son équipe pourra faire taire les critiques et justifier sa place derrière le banc des Islanders.
Qui sera congédié en premier? Les paris sont ouverts...