Jayden Struble lâche une bombe : Il traite Brady Tkachuk de “rat” et enflamme la rivalité prête à exploser.
Si la tension était déjà à son paroxysme entre le Canadien de Montréal et les Sénateurs d’Ottawa, Jayden Struble vient d’y mettre le feu aux poudres avec une déclaration qui va faire jaser partout dans la LNH.
En voulant prendre la défense d’Arber Xhekaj, qui se retrouvait encore une fois au cœur d’une tempête médiatique après ses propos maladroits, Struble a décidé de s’attaquer directement à Brady Tkachuk, le capitaine et âme des Sénateurs.
Et il ne s’est pas gêné :
« Il est un rat à affronter, j’aime beaucoup son jeu, il va aux endroits où ça fait mal. C’est un compétiteur qui représente un défi [à relever pour ses rivaux]. Quand il est là, il donne énormément de confiance à son groupe. »
Un rat.
Le mot est lâché, et il va résonner fort dans le vestiaire des Sénateurs.
Ce n’est pas un simple dérapage verbal. Ce n’est pas une phrase échappée sans réflexion. Struble savait parfaitement ce qu’il disait et à quel point cela allait enflammer le match de ce soir.
En utilisant un terme aussi méprisant pour qualifier Tkachuk, il a volontairement attisé la haine entre les deux équipes.
Il a choisi le pire moment possible pour envenimer une situation déjà bouillante, alors que le match de ce soir pourrait déterminer l’avenir du Canadien dans la course aux séries.
Mais pourquoi a-t-il fait ça ?
Pourquoi provoquer encore plus les Sénateurs alors que l’équipe montréalaise doit gagner à tout prix ?
La réponse est simple : Struble voulait détourner l’attention d’Arber Xhekaj.
Depuis quelques jours, Xhekaj est au cœur des critiques, pris dans un tourbillon médiatique après ses déclarations sur Ottawa et sa rivalité avec Tkachuk.
Il a été ridiculisé par les fans des Sénateurs, remis en place par Brady lui-même, et même Martin St-Louis n’a pas apprécié son attitude.
Struble, en bon coéquipier, a donc décidé de prendre le heat sur lui.
Mais à quel prix ?
Car traiter Tkachuk de “rat” avant un match aura forcément des conséquences.
Brady Tkachuk n’a jamais reculé devant personne, et surtout pas quand il sent que l’on manque de respect à son équipe.
Il se souvient très bien de ce qui s’est passé au Tournoi des 4 Nations, de la tension qui a explosé, de la façon dont le Canadien a cherché à le cibler.
Et il n’a pas oublié les paroles de Xhekaj, qui disait vouloir le “confronter”, “le brasser”, “lui rendre la vie misérable”.
Cette fois, ce n’est plus juste Xhekaj qui se met en danger.
Les Sénateurs, déjà en feu avec six victoires consécutives, ne laisseront pas passer cette insulte.
Et il y a fort à parier que Tkachuk et son entourage ont déjà pris en note le numéro de Struble.
Une arrogance mal placée ?
Était-ce nécessaire d’attiser encore plus les tensions ?
Probablement pas.
Le Canadien n’a pas le luxe de jouer avec le feu, car la réalité est la suivante : Ottawa est au-dessus de Montréal au classement.
Les Sénateurs ont l’avantage, la confiance, et l’élan.
Pendant ce temps, le Canadien joue pour sa survie.
Provoquer Brady Tkachuk, le leader émotionnel d’Ottawa, alors qu’il va débarquer au Centre Bell gonflé à bloc, c’est peut-être la pire idée possible.
Struble et le Canadien devront assumer.
Ce soir, le Centre Bell va bouillir.
Les huées contre Tkachuk seront assourdissantes, mais lui ne sera pas déstabilisé.
Il a déjà prouvé qu’il sait répondre sur la glace.
La question maintenant : Jayden Struble et Arber Xhekaj pourront-ils faire la même chose ?
Parce qu’après avoir autant parlé, ils n’ont plus le droit à l’erreur.
Il y a quelques semaines à peine, Arber Xhekaj parlait comme un homme prêt à livrer une guerre totale contre Brady Tkachuk.
Il répétait qu’il allait le confronter, qu’il allait lui faire mal, qu’il ne le lâcherait pas. Il voulait le faire mal, lui rendre la vie misérable, lui montrer que le Shérif ne recule devant personne.
« Je vais aller tout droit vers lui. Je vais le crinquer. Je m’en fiche. »
« Je veux lui rendre la vie… misérable. »
Mais maintenant, on en est à un tout autre niveau.
On ne parle plus simplement de Xhekaj qui veut imposer sa loi.
On parle d’une déclaration de guerre ouverte.
Parce qu’aujourd’hui, on vient de traiter Tkachuk de rat.
Et tout le monde sait ce que ça veut dire.
La bête va être déchaînée.
Brady Tkachuk n’a jamais eu besoin d’excuses pour jouer avec un feu intense, mais là, on vient de lui donner toute la motivation du monde.
Il sait que Xhekaj veut le brasser, il sait que Struble vient d’enflammer la situation, il sait que le Centre Bell va être hostile.
Mais on ne doit pas oublier quelque chose.
Juraj Slafkovsky a déjà dit qu’il voulait jouer comme Tkachuk.
Il voyait son style physique, sa côté papier sablé, son impact dans un match, et il voulait atteindre ce niveau d’influence.
Et qu’est-ce qui s’est passé ?
Tout le monde s’en est pris à lui.
Les partisans du Canadien, les médias, toute la planète hockey québécoise l’a jugé pour avoir osé se comparer à Tkachuk.
Ce soir, c’est une autre histoire.
Ce soir, Slafkovsky va en avoir plein les bras. Struble va en avoir plein les bras. Xhekaj va en avoir plein les bras.
Ça va barder.
Les Sénateurs ne laisseront pas passer cette attaque, et ils vont faire payer chaque mise en échec, chaque provocation, chaque mot de trop.
La rivalité entre Montréal et Ottawa vient de prendre un tout autre visage.
Et ce soir, c’est un combat qui se jouera autant dans les bandes que sur le tableau indicateur.