Crise médiatique: Tony Marinaro va bousculer Jean-Charles Lajoie

Crise médiatique: Tony Marinaro va bousculer Jean-Charles Lajoie

Par David Garel le 2025-03-10

Les rumeurs s’intensifient, les bruits de couloir se multiplient, et une vérité semble se dessiner avec de plus en plus de clarté : Jean-Charles Lajoie ne sera plus à TVA Sports en 2026.

Pendant que Tony Marinaro voit les offres pleuvoir sur son bureau, Lajoie, lui, sent la soupe chaude. Son émission ne fonctionne pas. Ses prédictions farfelues et ses analyses douteuses sont de plus en plus controversées.

Son attitude condescendante envers ses collègues agace. Et surtout, ses cotes d’écoute sont une catastrophe absolue.

Les 20 000 spectateurs fidèles à JiC ne sont tout simplement pas assez nombreux pour justifier son salaire astronomique. 

TVA Sports, qui tente désespérément de survivre après 2026, ne peut plus se permettre de faire des cadeaux à ses animateurs inefficaces.

Et alors que Jean-Charles Lajoie tente d’ignorer l’inévitable, Tony Marinaro, lui, est en train de négocier son avenir sur la grande scène.

Réjean Tremblay l’a confirmé sur Punching Grace : Marinaro a des offres partout.

Des offres en anglais et en français.

Des offres en radio, en télévision et en podcast. (la Poche Bleue lui aurait offert un pont d'or)

Des offres beaucoup plus lucratives que ce que BPM Sports peut lui offrir.

BPM Sports sait qu’il ne pourra pas retenir Marinaro. Son contrat se termine en août et, à moins d’un miracle, il quittera la station.

Et TVA Sports dans tout ça ?

TVA Sports ne peut pas se permettre de laisser filer Marinaro.

Son segment dans l’émission de Lajoie est de loin le plus populaire.

Ses interventions sont les seules qui génèrent un réel engouement sur les réseaux sociaux.

Sa crédibilité, son style incisif et sa passion contagieuse font de lui le candidat parfait pour relancer une station en perdition.

Si TVA Sports obtient une partie des droits de la LNH en 2026, Jean-Charles Lajoie ne survivra pas à cette transition.

TVA Sports aura besoin d’une refonte complète, d’une nouvelle direction et d’un animateur phare qui attire les foules.

Et ce ne sera pas Lajoie.

Son émission est devenue un fardeau.

Ses prises de position sont ridiculisées.

Son attitude arrogante est devenue toxique.

L’opinion populaire est implacable : les amateurs de hockey en ont assez de Jean-Charles Lajoie.

Ils veulent du sang neuf.

Ils veulent du contenu pertinent.

Ils veulent Tony Marinaro en tête d’affiche.

Il est l’un des communicateurs les plus en vue du paysage médiatique québécois. Son énergie, son franc-parler et sa capacité à capter l’attention du public en font un incontournable.

Mais voilà, Tony Marinaro est à un tournant de sa carrière.

BPM Sports, qui a fait de Marinaro un pilier de 10h à 12h (la case horaire la plus difficile du marché) après des années d’instabilité, pourrait maintenant se retrouver avec un trou béant dans sa programmation.

Le problème, c’est que BPM Sports ne semble pas avoir les moyens de rivaliser avec les autres réseaux qui font la cour à Marinaro. 

RNC Média, la maison mère de BPM, est en vente – une rumeur qui circule depuis plusieurs mois et qui met un énorme nuage d’incertitude au-dessus de la station.

Dans ce contexte, il est logique que Tony explore ses options.

Le départ de Tony Marinaro ne serait pas un simple ajustement pour BPM Sports. Ce serait un séisme.

Pourquoi ? Parce que la station sportive francophone a misé gros sur lui, et force est d’admettre que ça a fonctionné.

Depuis l’arrivée de Tony, les cotes d’écoute du "mid-morning" ont explosé. Avant lui, ce bloc horaire mené par Max Van Houtte était un désert, avec un auditoire quasi inexistant

Aujourd’hui, Marinaro livre des chiffres solides et fidélise une audience qui ne cesse de croître.

Ses analyses sont pertinentes et respectées.

Il est capable de livrer de l’information exclusive et de déclencher des débats animés.

Et pourtant, BPM Sports n’a toujours pas sécurisé son avenir.

L’incertitude plane. La station pourrait-elle survivre à un départ de Tony Marinaro ?

La réponse est difficile à avaler pour les dirigeants : probablement pas.

Les offres sur la table : 98,5 FM? La Poche Bleue?

98,5 FM serait un "fit" parfait.

Cogeco a les moyens d’offrir un salaire beaucoup plus compétitif que BPM Sports.

Du côté de La Poche Bleue, Maxim Lapierre et Tony Marinaro sont de grands amis.

Guillaume Latendresse étant sur le carreau, l’arrivée de Marinaro pourrait relancer le projet qui est sur la pente descendante.

Avec toutes ces options sur la table, une chose est certaine : BPM Sports doit rapidement réagir s’il veut garder son animateur vedette.

Et TVA Sports aussi.Car Quebecor pourrait être la clé du futur de Tony Marinaro

Le segment de Tony Marinaro sur l’émission de Jean-Charles Lajoie est le seul qui génère encore de l’engagement.

Et selon plusieurs sources, il pourrait remplacer Jean-Charles Lajoie en 2026 lorsque TVA Sports tentera de se relancer avec un nouveau projet.

Si TVA Sports obtient une partie des droits de la LNH après 2026, le premier grand ménage qu’ils devront faire sera de montrer la porte à Lajoie et de donner un show en solo à Marinaro.

Avec BPM Sports en vente et TVA Sports en plein remaniement, Tony Marinaro a toutes les cartes en main pour choisir son avenir.

Et peu importe où il ira, il ne fera que solidifier son statut de force dominante du sport au Québec.

Et le pire dans tout ça ? Jean-Charles Lajoie le sait.

C’est pour cette raison qu’il a lancé son podcast Jean-Charles Lajoie en liberté.

C’est pour cette raison qu’il tente désespérément de s’accrocher à une audience qui ne veut plus de lui.

Mais il frappe un mur.

Les médias alternatifs sont une autre bête.

Lajoie ne connaît pas ce monde.

Il refuse de demander conseil.

Il fait cavalier seul.

Seul devant une caméra.

Seul avec son micro.

Seul face à la réalité qui s’effondre.

Il aurait pu prendre exemple sur Tony Marinaro, qui a su naviguer à travers les eaux tumultueuses des médias modernes en bâtissant une plateforme solide, diversifiée et rentable.

Mais son orgueil l’en empêche.

Il préfère couler seul plutôt que d’admettre qu’il a besoin d’aide.

Et pendant que Lajoie s’accroche à un radeau en perdition, Tony Marinaro, lui, navigue à pleine vitesse vers le succès.

La fin est proche pour Jean-Charles Lajoie.

Il n’y a plus d’issue.

Il n’y a plus d’échappatoire.

Mais Tony Marinaro, lui, est au 7e ciel..