Dans une situation critique, RDS, référence incontestée dans le monde du sport, est sur le point de sombrer.

Selon les révélations du journaliste Maxime Truman, une crise sans précédent secoue les coulisses du réseau des sports.

RDS procédera à d'autres coupures. Selon mes infos, de 25 à 35 postes de techniciens syndiqués permanents (sur 90) sont en jeu. Si les employés acceptent de rouvrir la convention collective, ce sera 25. Sinon, 35. Une (chaude) rencontre syndicale est prévue ce soir.

Avec entre 25 et 35 postes de techniciens syndiqués permanents en jeu, l'avenir de nombreux employés est suspendu à une réunion cruciale ce soir.

Les enjeux sont clairs : si les employés consentent à rouvrir la convention collective, 25 postes pourraient être préservés.

Cependant, en cas de refus, jusqu'à 35 travailleurs pourraient être contraints de quitter leurs fonctions. Cette rencontre syndicale, qui s'annonce des plus houleuses, cristallise les tensions qui couvent au sein de l'équipe de RDS.ca.

Cette descente aux enfers est le résultat d'un climat difficile, marquée par des défis économiques et structurels. La pression exercée par les évolutions constantes du marché et les nouvelles tendances dans le domaine du sport en ligne ont fragilisé la situation financière de RDS.

Face à cette réalité sans pitié, des décisions drastiques semblent inévitables.

L'avenir de RDS, véritable institution du sport au Québec, est aujourd'hui plus incertain que jamais. En attendant les résultats de cette rencontre syndicale cruciale, l'angoisse et l'incertitude planent sur les employés et les fidèles adeptes de la plateforme, témoignant d'une période sombre pour ce pilier de l'information sportive.

La télévision sportive québécoise traverse une période de turbulences financières qui menace de compromettre la stabilité de ses principaux acteurs. RDS, fleuron du sport francophone au Québec, n'est pas épargné par cette tempête économique.

Les chiffres récemment publiés par le Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications canadiennes (CRTC) peignent un tableau sombre de la situation.

Depuis ses débuts, TVA Sports a été en proie à des difficultés financières majeures, accumulant des pertes considérables année après année. Cette tendance négative a désormais gagné RDS, qui subit les contrecoups d'une baisse constante du nombre d'abonnés, ainsi que d'une augmentation significative du coût des droits de diffusion.

Les résultats financiers de RDS pour la dernière année illustrent cette détérioration alarmante : une perte nette de 2,1 millions de dollars pour la seule chaîne RDS, et une perte de 7 millions pour RDS Info.

Malgré une augmentation des revenus globaux, alimentée principalement par une hausse des recettes publicitaires nationales, les dépenses de programmation et de production ont explosé, dépassant largement les revenus générés. Cette situation a entraîné une chute brutale de la rentabilité, mettant en péril l'équilibre financier de RDS.

La pandémie de COVID-19 a également joué un rôle dans cette crise financière, perturbant les saisons sportives et entraînant une diminution des revenus publicitaires pour les chaînes sportives qui ne sont jamais revenus.

TVA Sports a vu ses revenus publicitaires chuter de 24 %, exacerbant encore davantage ses difficultés financières.

Face à cette conjoncture difficile, la direction de RDS et de TVA Sports doit désormais faire face à des choix déchirants pour assurer la survie de ces médias sportifs qui font partie du patrimoine du Québec.

Des négociations tendues avec les syndicats, des réductions de coûts drastiques et des ajustements stratégiques seront probablement nécessaires pour renverser cette tendance inquiétante et garantir un avenir viable pour RDS et TVA Sports.

On pensait RDS intouchable. Mais le réseau des Sports est aussi en train de couler.

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