Crise sportive à Montréal: la PGA ne pardonnera jamais à Valérie Plante

Crise sportive à Montréal: la PGA ne pardonnera jamais à Valérie Plante

Par David Garel le 2024-09-23

Le retour de la Coupe des Présidents à Montréal en 2024 devait être un moment de gloire pour la métropole, mais la relation entre la PGA et la mairesse Valérie Plante est désormais au bord du gouffre.

Malgré des efforts colossaux déployés pour ramener ce prestigieux tournoi dans la ville, la PGA sent que la mairesse les laisse tomber une fois de plus.

La situation est d’autant plus tendue que cette absence de soutien ne date pas d’hier. En 2022 déjà, Valérie Plante avait brillé par son absence lors d’un événement crucial lié à la PGA, et cette année, elle semble suivre le même chemin, ignorant même leurs appels.

Valérie Plante semble ne pas comprendre l'importance de l'événement. Ses absences répétées aux événements liés à la PGA et son manque de communication avec les organisateurs ont provoqué la colère de l'organisation.

Plusieurs sources proches du Journal de Montréal confirment que des dirigeants de la PGA ont tenté à plusieurs reprises de joindre la mairesse pour discuter de l’événement et de sa logistique, mais sans succès.

Valérie Plante semble tout simplement ignorer leurs appels.

L’absence de Valérie Plante lors de l’inauguration du Village des partisans en plein cœur du centre-ville de Montréal a soulevé une vague de critiques.

L’événement, organisé dans le cadre de la prestigieuse Coupe des Présidents, se voulait un moment crucial pour promouvoir la ville et renforcer son attractivité touristique.

Mais la mairesse de Montréal a brillé par son absence.

La vérité est que la mairesse n’a jamais vraiment montré un grand intérêt pour cet événement. D’ailleurs, elle avait déjà manqué une soirée prestigieuse en décembre 2022 au Reine-Elizabeth pour souligner l’arrivée de la Coupe des Présidents, une absence remarquée par les acteurs du monde politique et des affaires.

En réponse aux critiques, le cabinet de la mairesse a précisé que Valérie Plante « offre son appui aux organisateurs pour faire de ce tournoi un succès », mais les Montréalais n’ont pas manqué de relever qu’une simple présence symbolique aurait suffi à envoyer un message fort de soutien.

Alors que Montréal doit déjà gérer les problèmes d’accessibilité à l’île Bizard qui terni l'image de la ville, cette nouvelle controverse ajoute une autre couche de complexité à la gestion des grands événements dans la métropole.

Pour la PGA, cette attitude est un manque flagrant de respect envers un tournoi sacrée de leur organisation. 

On ne parle parle pas du seul problème vécu lors de ce tournoi. Un vol d'une valeur de plus de 25 000 dollars d'articles de golf officiels, destinés à la Coupe des Présidents, a eu lieu au prestigieux hôtel Reine-Elizabeth, jetant une ombre supplémentaire sur l'organisation du tournoi.

Pour la PGA, ce vol est « la cerise sur le sundae », venant couronner une série d’incidents malheureux qui ternissent l’image de la ville.

Valérie Plante, que certains soupçonnent de détester le golf tellement elle se montre absente pour l'un des plus grands évènements de ce sport au monde entier, semble considérer que la Coupe des Présidents n’est tout simplement pas assez important pour mériter sa présence ou son soutien actif.

Cette attitude a profondément blessé les organisateurs, qui ont pourtant tout fait pour offrir à Montréal une plateforme unique et prestigieuse.

La PGA, elle, ne pardonnera jamais à Valérie Plante, surtout que Montréal a été préférée à des destinations internationales de prestige.

Tout ce travail a été réduit à néant par l’attitude indifférente de Plante.

On peut comprendre la PGA d'en avoir plus qu'assez de Valérie Plante. Ses absences répétées et son manque de soutien envers la Coupe des Présidents ont affecté la relation entre la ville et les organisateurs.

Ce qui devait être un triomphe pour Montréal est maintenant entaché par des faux pas diplomatiques et des incidents regrettables.

Pour la PGA, c’est une trahison, et elle risque de ne pas accorder une autre chance à la métropole.