Dany Dubé a exprimé sa profonde tristesse et sa déception face aux congédiements de Pascal Vincent et Guy Boucher, deux entraîneurs québécois qu'il apprécie au plus haut point.

Dubé, avec le cœur brisé, voit ces décisions comme des coups durs pour ses compatriotes, une réaction partagée par de nombreux Québécois qui crient souvent à l'injustice lorsque l'un des leurs est touché.

«Quand on dit: 'On cherche un entraîneur avec de l'expérience'. Come on... Tu cherches plutôt un entraîneur avec lequel tu as déjà une relation. Waddell cherche quelqu'un avec qui la relation va être plus confortable» (crédit: 98,5 FM)

Au Québec, il est courant de voir les médias et les fans se rallier derrière leurs "héros" locaux, dénonçant ce qu'ils perçoivent comme des traitements injustes.

Toutefois, il est rare que l'on admette publiquement que, parfois, ces échecs sont le résultat de performances insuffisantes.

Pascal Vincent, par exemple, a tenté de secouer son vestiaire en mettant sur le banc des vedettes et des jeunes talents, une stratégie qui n'a pas porté ses fruits.

Son approche autoritaire et ses décisions contestées n'ont pas réussi à redresser l'équipe, ce qui a finalement conduit à son départ.

De son côté, Guy Boucher a échoué à tirer le meilleur parti de l'avantage numérique des Maple Leafs de Toronto en séries, un facteur crucial qui a contribué à leur élimination prématurée.

Sa gestion des moments clés et son incapacité à capitaliser sur les opportunités ont été des points de critique majeurs. En fin de compte, ces performances décevantes ont scellé son sort, surtout qu'il a sauté une coche de ne pas recevoir le poste de coach en chef...de manière très immature...

Malgré l'attachement culturel et émotionnel envers leurs compatriotes, il est important de reconnaître que parfois, où les résultats parlent d'eux-mêmes.

Pascal Vincent et Guy Boucher n'ont pas été à la hauteur des attentes placées en eux. Leur congédiement, bien que douloureux pour les partisans québécois, est une conséquence naturelle dans un milieu où la performance est le maître mot.

Dany Dubé, tout en exprimant sa peine pour ces deux entraîneurs, tente d'expliquer leurs congédiements en les protégeant.

«Ce qui fait qu'un entraîneur perd sa job, c'est la relation de confiance qu'il a ou qu'il n'a pas avec le directeur général. Point à la ligne. Ça n'a rien à voir... absolument rien à voir avec la compétence de l'individu. Ce n'est que du relationnel.»

Il est temps que la communauté du hockey au Québec accepte de faire face à la dure vérité en acceptant que parfois, les échecs font partie intégrante du parcours de leurs Québécois chéris.

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