Les rumeurs s’enflamment, et le nom de David Reinbacher circule de plus en plus dans les discussions entre Kent Hughes et ses homologues de la LNH.
Cette fois, c’est Dallas qui tape à la porte. Les Stars, fraîchement sortis d’une élimination amère en finale de l’Ouest, veulent frapper un grand coup.
Tout le monde le sait, ce n’est plus un secret pour personne : Jason Robertson est bel et bien disponible sur le marché des transactions.
Les Stars sont à l’écoute, et le Canadien de Montréal ne pouvait pas rester les bras croisés.
Kent Hughes et Jeff Gorton se sont informés, évidemment. Parce qu’ils ne veulent pas sortir de cet été les mains vides.
Parce qu’ils veulent marquer leur coup. Et bang ! En discutant avec Dallas, ils ont compris que Logan Mailloux, ça ne suffirait pas.
Que pour espérer décrocher Robertson, il faudrait sacrifier David Reinbacher. Et là, on entre dans une toute autre catégorie de prix
Et on comprend pourquoi. Reinbacher, c’est un cinquième choix au total. Un défenseur droitier, grand, mobile, intelligent.
Oui, il a eu une saison marquée par les blessures, mais personne dans la LNH ne doute de son potentiel.
Quand tu compares ça à Mailloux, bien que ce dernier ait produit offensivement dans la Ligue américaine, il traîne encore un scandale derrière lui et son jeu défensif laisse trop souvent à désirer.
Kent Hughes est donc pris dans un dilemme : peut-il vraiment se permettre de sacrifier David Reinbacher pour mettre la main sur Jason Robertson ?
Un marqueur de 46 buts, un joueur électrisant, un véritable poison pour les gardiens adverses ? Si on y pense froidement, la réponse est oui.
On parle d’un gars qui a le potentiel d’inscrire 40 à 50 buts pendant plusieurs saisons, qui viendrait stabiliser et dynamiser un top 6 qui en a désespérément besoin.
Et là, c’est là que ça fait mal. Parce que si on se souvient du repêchage 2023, Kent Hughes avait préféré Reinbacher à Matvei Michkov.
Imaginez : aujourd’hui, on pourrait avoir Jason Robertson dans notre alignement en cédant Reinbacher, et personne ne parlerait plus de ce choix controversé.
Ce serait une façon de réparer l’erreur, de tourner la page, de donner un coup de barre à une reconstruction qui commence à s’éterniser.
Les Stars, eux, savent très bien ce qu’ils veulent. Ils ne sont pas là pour prendre des projets ou des paris risqués. Ils veulent du solide, du tangible.
Reinbacher, c’est ça. Un jeune défenseur qui peut rapidement s’insérer dans un top 4 et devenir un pilier pour une décennie.
Et ils sont prêts à céder Robertson, car leur masse salariale explose et ils lorgnent des options comme Mitch Marner pour relancer leur groupe.
Le Canadien de Montréal, de son côté, se retrouve face à un miroir.
Est-ce qu’on continue à miser sur un avenir incertain ? Ou on fonce, on prend un risque calculé et on s’offre enfin une arme offensive qui peut transformer l’équipe dès maintenant ?
Imaginez un duo Robertson-Demidov. Imaginez ce que ça donnerait avec Nick Suzuki au centre.
On ne parle plus de « reconstruction » ; on parle de compétition réelle, d’un club qui regarde enfin vers le haut.
Le téléphone de Kent Hughes sonne. Jeff Gorton scrute le marché.
Et maintenant ? Maintenant, c’est le temps de montrer du courage, de cesser de jouer petit, de cesser d’avoir peur de perdre un pari.
Parce qu’au final, ce n’est pas avec des peut-être et des si qu’on gagne une Coupe Stanley.
C’est avec des gestes forts, des gestes qui font trembler la ligue. Et échanger Reinbacher contre Robertson ? C’est exactement ce genre de geste.
Et que les partisans ne viennent pas pleurer plus tard, en disant qu’on a laissé filer une occasion en or.
Parce que des Jason Robertson disponibles à ce prix-là, ça n’arrive pas souvent. Et parce que ce genre de joueur, c’est exactement ce qui manque au CH depuis trop longtemps.
Kent Hughes, la balle est dans ton camp. Montréal attend. Montréal espère.
À suivre ...