De 250 000 à 50 000 dollars: Chantal Machabée sur toutes les lèvres

De 250 000 à 50 000 dollars: Chantal Machabée sur toutes les lèvres

Par Marc-André Dubois le 2024-09-07

Depuis quelques semaines, une question brûle les lèvres de nombreux observateurs : combien Chantal Machabée a-t-elle reçu pour sa participation à la publicité de Tim Hortons avec Nick Suzuki ?

Bien que les cachets des personnalités publiques soient souvent un secret bien gardé, certains comparent déjà cette situation à d’autres collaborations similaires dans le monde du hockey.

Prenons l’exemple de Martin St-Louis, l’entraîneur-chef du Canadien, qui a touché un cachet minimum estimé à 250 000 dollars pour une publicité d’Hydro-Québec.

À l’opposé, Cole Caufield avait empoché un montant de 100 000 dollars l'an dernier pour sa publicité avec McDonald’s.

Mais qu'en est-il de Chantal Machabée ?

Selon les rumeurs, son cachet pour Tim Hortons serait bien inférieur à ceux de ses collègues masculins. Certains parlent d’un montant autour de 50 000 dollars, mais rien n'a été confirmé.

Il est intéressant de noter que dans la publicité, c’est Chantal Machabée elle-même qui joue la cliente surprise à l’auto, réagissant au commentaire de Nick Suzuki annonçant qu’il va être « échangé ».

Dans la 2e publicité, elle explique à Nick Suzuki la différence entre être être échangé et "je vais changer".

Un clin d’œil amusant qui prend tout son sens lorsque l’on sait que Machabée est la vice-présidente des communications hockey du Canadien.

L’utilisation de figures bien connues du Canadien pour des campagnes publicitaires n’est pas nouvelle. Hydro-Québec, McDonald’s et maintenant Tim Hortons misent tous sur la popularité de ces personnalités pour atteindre le public québécois.

Dans le cas de Machabée, son aisance devant les caméras, acquise au fil de sa carrière journalistique, fait d’elle une candidate idéale pour ce genre de projets.

Même si le cachet de Chantal Machabée est loin de rivaliser avec celui de Martin St-Louis, il faut reconnaître que sa popularité croissante et son image de confiance jouent en sa faveur.

Avec la saison de hockey qui approche, il est fort probable que cette publicité continue à être diffusée et que d’autres collaborations entre des membres du Canadien et des marques québécoises suivent.

Et qui sait ? Peut-être que Chantal Machabée gravira encore plus les échelons des campagnes publicitaires avec des contrats encore plus lucratifs à l’avenir.

Alors que les rumeurs sur le cachet de Chantal Machabée pour la publicité de Tim Hortons avec Nick Suzuki circulent, il est intéressant de souligner que cette campagne est perçue bien différemment de celle d'Hydro-Québec avec Martin St-Louis.

D’un côté, Tim Hortons, avec ses beignes et son café « cheap », offre une image d’accessibilité et de simplicité. Cela justifie pourquoi Chantal Machabée aurait touché un cachet plus modeste pour sa participation à la campagne.

En revanche, Hydro-Québec se retrouve dans une situation beaucoup plus délicate en 2024-2025. Alors que la société d'État s'engage dans une transition énergétique coûteuse, les hausses tarifaires annoncées ne cessent d’irriter les Québécois.

L’Union des consommateurs prévoit d’ailleurs que les factures d’électricité pourraient doubler, voire tripler dans les trois prochaines années.

Dans ce contexte, l'utilisation de Martin St-Louis, avec un cachet estimé entre 250 000 et 300 000 dollars pour sa publicité, devient une décision difficile à défendre.

Les citoyens québécois, déjà exaspérés par l’augmentation des coûts de la vie, ne voient pas d’un bon œil que leurs taxes et impôts soient utilisées pour verser des sommes astronomiques à un homme ayant amassé plus de 60 millions de dollars au cours de sa carrière, simplement pour promouvoir Hydro-Québec.

En comparaison, la campagne de Tim Hortons semble bien plus modeste et en phase avec les attentes du public, surtout en période de crise économique. Le cachet de Chantal Machabée, bien inférieur à celui de St-Louis, ne choque pas autant.

Il est également probable que Chantal Machabée, forte de son expérience dans le domaine des communications, pourrait conseiller Martin St-Louis de refuser une nouvelle offre d’Hydro-Québec.

Un deuxième scandale lié à un cachet aussi élevé serait très mal perçu, dans un contexte où les Québécois peinent à joindre les deux bouts.

Pourtant, selon certaines rumeurs, Hydro-Québec envisagerait de refaire appel à l’entraîneur du Canadien pour une nouvelle campagne publicitaire, une décision qui pourrait enflammer l’opinion publique.

Le climat actuel est tendu. Avec des augmentations tarifaires imminentes et la perspective d’une facture d’électricité qui risque d’atteindre des niveaux alarmants, il devient de plus en plus difficile pour Hydro-Québec de justifier ces dépenses extravagantes.

Et si la société d'État persiste à utiliser des personnalités publiques comme Martin St-Louis, elle pourrait se retrouver dans une position délicate, face à la colère croissante des Québécois.

Il est temps pour Hydro-Québec de repenser sa stratégie publicitaire, et peut-être de s’inspirer de l’approche plus modeste de Tim Hortons, qui semble mieux alignée avec les préoccupations actuelles des citoyens.

Avec la belle Chantal, ça passe toujours mieux.