Dans la vie de David Savard et de sa famille, un cauchemar possible continue de planer depuis plusieurs mois. Le défenseur du Canadien de Montréal ne cesse d'entendre les rumeurs de transaction et cela affecte sa femme et ses enfants au plus haut point.
Pour David Savard, il est difficile de ne pas être touché droit au coeur. De vivre avec toutes ces spéculation doit être paniquant, surtout en tant que père.
Le stress doit être horrible à vivre pour sa femme et ses trois enfants, d'autant plus que les rumeurs les plus récentes l'envoient à Winnipeg, une ville souvent considérée comme la pire ville d'Amérique du Nord. Imaginez le stress de devoir déménager toute sa famille là-bas.
Les Jets de Winnipeg seraient très agressifs pour obtenir Savard. Certains pensent même que Savard pourrait être un « throw-in » dans une méga-transaction pour Rutger McGroarty ou Nikolaj Ehlers.
Bien que Savard ne ferait pas partie de l'élément central de ces échanges, il pourrait servir à équilibrer les salaires, surtout dans le cadre d'une transaction impliquant Ehlers.
Savard et sa femme prient pour ne pas quitter Montréal, eux qui ne veulent pas s'éloigner de leurs famille et qui ne veulent pas que l'éducation francophones de leurs enfants soit stoppée.
« Le fait que mes enfants puissent fréquenter l’école francophone est très important pour nous. Quand j’étais à Columbus, ils vivaient dans un monde où presque tout était en anglais." (crédit: TVA Sports)
"Même à la maison, quand ils jouaient ensemble, ils se parlaient beaucoup en anglais. Ma femme et moi leur parlions en français, mais ils nous répondaient en anglais!"
"Alors de pouvoir continuer à faire vivre le français à travers nos valeurs familiales et de pouvoir aider les enfants à le cultiver, c’est assurément un gros enjeu pour ma femme et moi. Évidemment, tout ça est plus facile en vivant au Québec. »
Pour David Savard et sa femme, il est essentiel que leurs enfants grandissent dans environnement francophone. Une transaction viendrait tout gâcher.
En plus de Winnipeg, d'autres équipes comme les Stars de Dallas et l'Avalanche du Colorado seraient intéressées par Savard.
Disons qu'une transaction vers Dallas ou le Colorado serait plus facile à accepter pour la famille Savard. Ces destinations sont perçues comme plus attractives et offriraient une meilleure qualité de vie comparée à Winnipeg. Mais on parle aussi de vraies équipes prétendantes, alors que les Jets ne sont pas de vraies équipes qui aspirent à la Coupe Stanley.
Inutile de dire que la température clémente de Dallas et les Rocheuses du Colorado sont des endroits beaucoup plus séduisants que Winnipeg.
La famille Savard ressent également une certaine fierté à être associée au Canadien de Montréal. Les enfants sont de plus en plus conscients que leur père est une vedette. Et Savard n'est jamais critiqué dans les médias, alors pas de chance que les enfants soient "écoeurés" à l'école.
« Il y a une certaine forme de fierté dans la famille à ce que papa joue pour le Canadien de Montréal. Au début, les enfants ne comprenaient pas trop."
"Mais maintenant, quand je vais les porter à l’école, les gens viennent me voir pour que je signe des autographes."
"Souvent, il y en a qui amènent des items du Canadien à l’école pour que je les signe à la fin de la journée, en espérant que je vienne y chercher mes enfants. Le hockey à Montréal, c’est comme nulle part ailleurs. C’est une religion. »
Pour David Savard, jouer pour le Canadien est un rêve. Son équipe de toujours, sa province natale, jouer devant sa famille et ses proches...une expérience unique qui pourrait virer au cauchemar s'il est échangé.
Savard doit se réveiller. Il devient clair qu'il sera échangé, peu importe si c'est cet été ou lors de la prochaine date limite des transactions.
Mais David Savard affirme qu'il a encore espoir d'être un membre de cette équipe quand elle sera prête à gagner la Coupe Stanley. Il sait toutefois au fond de lui qu'il ne sera plus là. Il doit se regarder dans le miroir et se répéter qu'il ne gagnera jamais la Coupe à Montréal. Le CH sera prétendant...mais sans lui..peu importe ce qu'affirme Savard devant les journalistes.
« C’est le rêve de tout joueur de hockey de gagner la coupe, mais rien ne dit que ça ne pourrait pas être ici. On est en train de bâtir quelque chose de solide"
"Des fois, il ne manque qu’une étincelle, un gros joueur pour se lancer dans une grosse aventure. On ne sait jamais. On a plusieurs jeunes joueurs, plusieurs choix au repêchage."
"Parfois, les équipes dans notre position progressent rapidement avec une seule action. Je ne sais pas ce qui va se passer avec moi, mais je veux rester ici le plus longtemps possible. J’espère que ma chance de me battre pour une coupe aura lieu à Montréal. »
Pour lui, entendre les rumeurs qui affirment qu'il quittera Montréal via transaction représente de plus en plus d'anxiété pour toute sa famille, mais aussi un déchirement personnel, car cela signifierait renoncer à une partie de leur identité et de leurs valeurs familiales.
«C’est difficile de ne pas y penser. C’est vraiment partout! Tes amis t’écrivent pour savoir si ce qu’ils ont lu est vrai, pour savoir si tu t’en vas réellement ailleurs."
"On en parle, ma femme et moi. Nous sommes tous les deux sur la même longueur d’ondes : on veut rester à Montréal, c’est clair.»
Alors que l'été continue, David Savard affirme qu'il demeure ptimiste quant à son avenir avec le Canadien. Mais il ne peut cacher son stress.
C'est rendu qu'il mendie pratiquement à Kent Hughes le privilège de ne pas partir sous d'autres cieux. Mais il doit se rendre à l'évidence. Il est clair à cent pour cent qu'il sera échangé avant la fin de son contrat en 2025.
Pour lui, rester à Montréal est primordial pour sa famille et ses proches. Mais ce qu'il y a de vital, c'est de ne pas être échangé à Winnipeg.
Là, ça sera la déprime totale....