L'entraîneur des Blue Jackets de Columbus, Pacal Vincent, aurait dû tourner sa langue 7 fois avant de parler.

Une fois de plus, Vincent s'est mis les pieds dans les plats publquement. On le connaît pour son franc-parler et sa passion débordante pour le hockey. Mais parfois, cette passion peut conduire à des dérapages regrettables, comme cela s'est produit récemment lors d'un échange avec le jeune défenseur David Jiricek.

David Jiricek, l'espoir prometteur qui a exprimé publiquement sa frustration quant à son temps de jeu et le fait qu'il veut jouer dans la LNH et non dans la ligue américaine, a enflamme les journaux de Columbus et de partout dans la LNH hier.

 

 

Dans une déclaration sans détour, il a exprimé son mécontentement, affirmant qu'il en avait assez de jouer les seconds rôles et qu'il voulait avoir sa chance sur la grande scène de la LNH.

«J’ai joué du bon hockey dans la LNH. Je suis un joueur de la LNH en ce moment. C’est mon opinion. Je devrais être dans la LNH en ce moment.»

«Je vois des gars du même repêchage comme Simon Nemec et Kevin Korchinski... eux, ils évoluent en avantage numérique. Ils jouent beaucoup de minutes dans la LNH. Ce sont des équipes différentes et des situations différentes, mais je peux me comparer à eux. Je veux simplement une chance comme la leur.»

 

 

Au lieu de répondre avec empathie et compréhension envers les aspirations légitimes de son joueur, Pascal Vincent a choisi une approche différente.

Loin d'adopter une attitude de soutien, il a décidé de ridiculiser ouvertement les propos de Jiricek, le comparant à sa fille de 13 ans, un enfant capricieux qui n'a pas encore compris les réalités du monde professionnel du hockey.

«Je lui ai dit de ne pas perdre ce caractère. Nous en avons besoin de sa part. Cette confiance est un élément important de son jeu. Je comprends. Ma fille veut sa propre voiture. Elle a 13 ans. C’est l’effet Amazon. Tout le monde veut que ça arrive immédiatement.»

Cette réaction de Pascal Vincent a non seulement été décevante, mais elle a également suscité une grosse controverse au sein de la communauté des fans à Columbus.

Au lieu de traiter les préoccupations légitimes de Jiricek avec sérieux et respect, Vincent a préféré les minimiser et les tourner en dérision, créant ainsi un climat de tension et de méfiance au sein de l'équipe. On parle d'un 6e choix au total en 2022. Pas d'une pré-adolescente de 13 ans qui veut magasiner sur Amazon.

En ridiculisant publiquement son propre joueur, Pascal Vincent a franchi une ligne qui ne devrait jamais être franchie par un entraîneur.

Le rôle d'un entraîneur est non seulement de maximiser le potentiel de ses joueurs, mais aussi de les soutenir mentalement et émotionnellement. En ce sens, Vincent a manqué à sa responsabilité envers Jiricek et envers l'équipe dans son ensemble.

Il est temps pour Pascal Vincent de réfléchir sérieusement à son approche de gestion des joueurs et à son comportement public en tant qu'entraîneur. Cette année est en train de prouver qu'il n'est pas un vrai coach de la LNH. Même son patron, Karmo Kekalainen, en doute publiquement.

 

 

Le hockey est un sport exigeant qui nécessite un leadership fort et une communication efficace. En humiliant son propre joueur devant les médias, Vincent a compromis la confiance et le respect au sein de son équipe, et il doit maintenant faire amende honorable pour restaurer ces valeurs fondamentales.

Il a trop d'ego pour s'excuser. Et au final, il va en payer de son emploi. Il devient de plus en plus clair qu'il va prendre la porte de sortie l'été prochain.

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