- En cette journée de la fête des pères...

- Dominique Ducharme a une pensée pour son paternel...

« Je pense tout le temps à lui. Il n’y a pas une journée, il n’y a pas un moment qui ne me ramène pas à mon père ».

« Il regardait tous les matchs, et une demi-heure avant, il m’envoyait toujours le même message texte,  Alors quand arrive ce moment-là, je sais que [je n’en recevrai pas], alors je pense à ça. »

"Je n'ai pas reçu ce fameux texto avant le troisième match du Canada au Championnat mondial junior, où j'étais l'adjoint de Dave Lowry, le 29 décembre 2015."

"Ma mère a voulu prévenir mon père que le match allait commencer. Il faisait une sieste. Il ne s’est jamais réveillé. Il avait seulement 68 ans, on ne lui connaissait pas de problème de santé. Cu fut un véritable choc".

« Ma mère m’a dit de rester, parce que connaissant notre père, je l’aurais fait mourir une deuxième fois si j’étais rentré. Ça aurait été son choix et je sentais que tout le monde était bien entouré à la maison. »

« C’était difficile de rester concentré, mais je voulais bien faire mon travail. Quand je m’engage dans quelque chose, je veux le faire au maximum. C’est l’une des valeurs que mon père m’a transmises. »

« Son départ a changé plein de choses. C’est mon père qui était mon substitut auprès des enfants. Parfois, je partais tôt le matin d’Halifax pour aller les voir, et je prenais le premier avion le lendemain matin. Bobby Smith et les Mooseheads ont été fantastiques pour moi dans les circonstances. Mon père emmenait mon gars à l’aréna. On sait quel investissement de temps ça prend pour suivre un jeune dans le sport compétitif."

« En plus d’être mon père, il était très impliqué dans la famille. C’était un père, un grand ami, un grand partisan. Il nous a toujours beaucoup appuyés, mon frère et moi, et il faisait la même chose avec ses petits-enfants. Ça a été une surprise, il n’était pas malade, rien. On ne s’y attendait pas du tout. Ça m’a fait réaliser encore plus qu’il fallait profiter de chaque moment."

« S’il y a une autre vie après la mort, je sais que présentement, mon père sourit, il est content de ce qui m’est arrivé cette semaine. Il continue de me soutenir, comme il l’a tout le temps fait avec moi, mon frère, ses petits-enfants… »

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