- Drame à TVA...
- Marc Dupré nous quitte...
- La Voix perd sa personnalité la plus aimée du public.
- Mac Dupré était le Brad Pitt de TVA.
- Les jeunes filles l'adoraient.
- Les MATANTES l'idolâtraient...
- Les jeunes hommes voulaient devenir comme lui...
- Les MONONCLES voulaient être...lui...
- Beau, drôle, le SWAG qui lui sort par les oreilles....
- Son départ est un vrai DRAME au niveau marketing.
- La Voix est le show le plus PAYANT de Groupe TVA.
- Perdre Marc Dupré...alors que personne n'a la prestance pour le remplacer.
- Est une autre tuile qui s'abat sur la tête de Pierre-Karl Péladeau et des dirigeants de TVA.
- Décidément...Péladeau n'a aucun BREAK en 2023...
Marc Dupré a occupé un gros fauteuil rouge pendant huit des neuf dernières saisons de La voix à TVA. L’auteur-compositeur-interprète a raté la sixième mouture pour se consacrer davantage à sa famille et il se retire de la prochaine édition, la dixième, prévue à l’hiver 2024, pour roder son nouveau spectacle d’humour intitulé Ben voyons donc ! affirme Hugo Dumas de la Presse, qui a encore obtenu le SCOOP télévisuel.
En plus de deux tours de piste à La voix junior, on sent que Marc Dupré, notre pop-rockeur cuiré et maintenant perlé, a atteint l’extrême, mais pas assez pour que le feu reprenne.
J’avais peur de son départ et que tout s’arrête là. Car Marc Dupré est un pilier de ce télé-crochet depuis sa mise à feu en 2013.
Il connaît bien l’univers de la musique pop et il maîtrise habilement le médium de la télévision, ce qui s’avère essentiel pour qu’un siège pivote durant plusieurs années.
Tous les coachs de La voix n’ont pas combiné ces deux talents et plusieurs d’entre eux en ont arraché, en direct, devant l’animateur Charles Lafortune. Le premier a été Jean-Pierre Ferland, un artiste hyper talentueux, un monument de la chanson québécoise, qui ne connaissait malheureusement pas les codes et la mécanique de base de la téléréalité. Résultat : il avait toujours l’air perdu et décalé.
Cet hiver, la très flexible Marjo a aussi éprouvé des difficultés à vendre sa salade aux candidats, une portion cruciale de l’émission où les coachs jouent du coude pour recruter les futures stars du Québec.
Au lieu de courtiser avec des mots (ou les yeux du cœur ?), Marjo a multiplié les steppettes et n’a pas réussi à canaliser son énergie débordante en phrases courtes, touchantes, rigolotes ou punchées comme son camarade Marc Dupré ou comme Corneille, qui a été éloquent, concis et précis dans chacune de ses interventions.
Louis-Jean Cormier, membre de la deuxième saison de La voix, a également incarné ce type de coach en verve et pertinent, vers lequel les concurrents se tournaient systématiquement. Lara Fabian, présente dans les sixième et septième éditions, entrait aussi dans la catégorie de la coach inspirante, qui prodiguait des conseils éclairants, comme elle l’a reproduit, par la suite, dans les célèbres « débriefings » de Star Académie.
À l’opposé de Corneille, Lara ou Louis-Jean, on a eu le très bagué Éric Lapointe, qui a cumulé six présences à La voix, le deuxième record de longévité après Marc Dupré. On ne peut pas dire que M. Marie-Stone, homme de peu de mots, mais de beaucoup de sons gutturaux, a été un personnage marquant de La voix, peut-être pour les mauvaises raisons.
Le plus souvent, il fixait le candidat avec un regard à la fois vitreux et extrêmement intense en gonflant, de façon métaphorique, ses muscles de rockeur de taverne.
Garou, même s’il n’a été là que deux ans, a été plus intéressant à suivre dans cette catégorie de voix éraillées.
Éric Lapointe a toutefois remporté La voix en 2017 grâce à Ludovick Bourgeois, le chouchou du public. La seule fois où Marc Dupré a gagné, c’était avec Kevin Bazinet, en 2015, l’année de Dominique Fils-Aimé, Mathieu Holubowski et Alicia Moffet, qui mènent tous de belles carrières huit ans plus tard.
Perso, j’en veux encore à Isabelle Boulay d’avoir imposé Yoan Garneau, alias le cowboy de Ferme-Neuve, dans le showbiz québécois. Un Roger Whittaker, c’était suffisant.
À sa première apparition dans les studios Mel’s, le coach Mario Pelchat a filé vers la victoire avec sa protégée de 17 ans Sophie Grenier. Très bon ajout que ce Mario Pelchat, sensible et franc.
Pour remplacer Marc Dupré, La voix a opté pour Roxane Bruneau, qui a piloté La deuxième voix sur TVA+ l’hiver dernier. La chanteuse de 32 ans, qui fait les choses à sa manière, on commence à le savoir, sait comment agir et parler devant une caméra, pas d’inquiétudes de ce côté-là. Elle connecte parfaitement avec le public.
C’est l’aspect « encadrement et entraînement » des concurrents qui me chicote et me turlupine. Roxane Bruneau est une autodidacte qui n’a pas tant d’années d’expérience au compteur. Saura-t-elle distribuer juste assez de p’tits bouts d’elle à ses cocos ?
Quant à Marjo, sans surprise, elle ne reviendra pas non plus en 2024. Peut-être qu’à son deuxième tour de manège, elle aurait mieux apprivoisé – comme un chat sauvage – les techniques de communication qu’impose La voix.
Pour lui succéder, place à France D’Amour, qui a occupé deux fois, au printemps dernier, le trône giratoire de Marjo à La voix. Cette dernière souffrait alors de la COVID-19. Il s’agit d’un choix judicieux et éclairé.
Quand France D’Amour a pris ses aises entre Corneille et Mario Pelchat, à la fin de mars, on a su instantanément que cette émission lui allait comme un gant. Elle a été drôle, enthousiaste et sagace. En plus, elle a derrière la cravate un succès radiophonique qui s’appelle J’entends ta voix. Je veux dire, ça ne pourrait pas être plus organique comme mariage.
Bonus : France D’Amour pourra courtiser ses futurs combattants en leur disant : animal je t’ai choisi, viens plus près et nos désirs se verront.
Aussi, France D’Amour n’ira pas ailleurs et n’ira pas plus loin. Elle chantera comme une bête pour se garder vivante.