Kevyn Adams : le pire DG de la LNH? L’occasion parfaite pour Kent Hughes d’en passer une petite vite!
Dans le monde du hockey, certains directeurs généraux se démarquent par leur capacité à bâtir une équipe championne.
D’autres, par contre, sont reconnus pour leurs décisions catastrophiques qui nuisent à leur organisation à long terme.
Et si l’on regarde du côté des Sabres de Buffalo, Kevyn Adams est le parfait exemple d’un DG qui accumule les erreurs et dont le club ne cesse de s’enfoncer sous sa gouverne.
Comment un homme sans expérience s’est retrouvé à la tête des Sabres?
Avant même de parler des transactions douteuses et des décisions catastrophiques prises par Kevin Adams, il faut revenir à l’essentiel : comment un gars qui n’avait AUCUNE expérience en gestion d’une équipe de la LNH a pu obtenir un poste aussi prestigieux?
Adams, ancien joueur de soutien avec une carrière honnête, mais loin d’être marquante (540 matchs, 136 points),n’a jamais occupé un rôle clé dans un département hockey avant d’être propulsé au poste de DG.
Avant de devenir directeur général des Sabres en 2020, Adams gérait… une académie de hockey pour jeunes joueurs au LECOM Harborcenter, un complexe appartenant à Terry Pegula, propriétaire des Sabres.
Une promotion directement du hockey mineur à la LNH.
C’est comme si un entraîneur de pee-wee se retrouvait subitement derrière le banc d’un club de la LNH. Aucun bagage en gestion d’une équipe professionnelle, aucun apprentissage sous un DG expérimenté, aucune expérience comme adjoint.
Un genre de Martin St-Louis quoi.
Et les résultats parlent d’eux-mêmes : depuis qu’il est en poste, Buffalo continue d’être une équipe de fond de classement.
Un festival d’échanges douteux et de décisions absurdes.
Depuis son arrivée, Kevin Adams s’est rapidement forgé une réputation : celle d’un DG qui panique et qui se fait rouler dans la farine par les autres directeurs généraux de la LNH.
Voici quelques-uns de ses pires coups :
1. Le désastre Jack Eichel
Adams a hérité d’un club qui avait Jack Eichel, un joueur générationnel et un des meilleurs centres de la ligue.
Lorsqu’est venu le temps de l’échanger, Adams n’a pas su obtenir un retour digne d’un joueur de cette trempe.
Il a cédé Eichel à Vegas en retour d’Alex Tuch, Peyton Krebs, et d’un choix de premier tour.
Résultat?
Eichel a remporté la Coupe Stanley avec Vegas dès sa première saison.
Il est devenu le centre numéro un d’un club champion.
Buffalo, de son côté, attend encore que Krebs devienne un joueur d’impact… ce qui n’arrivera probablement jamais.
2. Sam Reinhart donné aux Panthers
Un autre échange désastreux.
Reinhart, un marqueur naturel, a été envoyé à la Floride contre Devon Levi, un petit gardien surestimé et un choix de premier tour.
Aujourd’hui, Reinhart est une pièce maîtresse des Panthers, un club aspirant à la Coupe Stanley.
Buffalo, de son côté, continue de stagner dans la médiocrité.
3. Le fiasco Rasmus Ristolainen
Adams a échangé Ristolainen aux Flyers contre un choix de premier tour et un espoir.
Une transaction correcte sur papier… sauf que ce premier choix (Isak Rosen) n’a toujours pas percé la LNH et n’a pas le potentiel d’un joueur top-6.
Bref, encore une décision qui n’a rien apporté de concret aux Sabres.
Un DG qui agit sous l’émotion et qui refuse d’admettre ses erreurs
Le plus gros problème avec Kevin Adams, c’est qu’il semble incapable de prendre des décisions rationnelles et réfléchies.
Ses échanges sont souvent dictés par l’émotion, la panique, et une incapacité à bien évaluer la valeur de ses propres joueurs.
Malgré toutes ses erreurs, il est encore en poste. Pourquoi? Beaucoup de rumeurs laissent entendre que Terry Pegula, le propriétaire des Sabres, est extrêmement proche d’Adams sur le plan personnel.
L’amitié avant la compétence?
C’est la seule explication logique à son maintien en poste. Parce que toutes ses décisions ont nui aux Sabres.
L’occasion en or pour Kent Hughes
Si Kevin Adams a prouvé une chose, c’est qu’il est toujours prêt à se faire avoir dans une transaction.
Et c’est là que Kent Hughes doit en profiter.
Dylan Cozens est sur le marché. Buffalo cherche désespérément à ajouter du talent à la défense. Ils sont dans une position où ils doivent bouger sous la pression.
Le moment parfait pour Hughes d’en passer une petite vite à Adams.
Alors que plusieurs directeurs généraux hésitent à négocier avec Buffalo parce qu’ils savent que c’est une organisation instable, Hughes a la chance de manipuler un DG inexpérimenté pour obtenir un joueur d’impact sans payer trop cher.
Buffalo pourrait tomber dans le panneau et accepter une transaction impliquant Kirby Dach, Logan Mailloux et un choix contre Dylan Cozens et peut-être un autre élément.
Une transaction que seul Kevin Adams pourrait approuver. Un DG qui ne devrait plus être en poste
Après autant d’échecs, il est incompréhensible que Kevin Adams soit toujours le DG des Sabres.
Il a échoué à reconstruire l’équipe malgré des années de choix top-10. Il a échangé des joueurs élites sans obtenir un retour adéquat. Il prend des décisions basées sur la panique et l’émotion.
Si Adams était dans n’importe quelle autre organisation, il aurait été congédié depuis longtemps.
Mais tant qu’il sera en poste, les autres DG de la LNH continueront à lui passer des transactions douteuses sous le nez.
Et Kent Hughes a une occasion en or de l’exploiter.
Reste à voir s’il sera assez rusé pour en profiter avant que les Sabres ne réalisent enfin qu’ils ont mis leur franchise entre les mains du pire DG de la ligue.
Un élément cocasse vient s’ajouter à tout ce cirque : le nom de Jeff Gorton, vice-président des opérations hockey du Canadien, circule à Buffalo comme candidat potentiel pour le poste de directeur général en cas de congdiement d'Adams cet été.
Pourtant, Geoff Molson refuse catégoriquement de permettre aux autres équipes de s’entretenir avec lui. Il avait déjà empêché Columbus de lui parler, et voilà qu’il fait la même chose avec les Sabres.
Une situation assez ironique, alors qu’une transaction majeure pourrait bien avoir lieu entre Montréal et Buffalo.
Difficile de ne pas voir l’ironie d’un possible échange entre Kent Hughes et Kevyn Adams pendant que le nom de Gorton flotte dans les discussions des Sabres.
Le destin est parfois tordu.