Éric Bélanger, ancien joueur de la LNH et ancien entraîneur-chef des Lions de Trois-Rivières, s'est récemment attiré les foudres des partisans en comparant Ivan Demidov, le prodige du Canadien de Montréal, à Jonathan Huberdeau.
Cette comparaison a rapidement fait réagir la communauté hockey, tant sur les réseaux sociaux que dans les cercles d’experts, où l’on estime que Demidov serait plutôt un joueur à rapprocher de Nikita Kucherov, et non d’Huberdeau, même au sommet de sa carrière.
La réaction des amateurs a été vive, certains se moquant ouvertement de Bélanger pour cette comparaison jugée inadéquate.
La principale critique repose sur le fait qu’Huberdeau, malgré ses succès passés, notamment sa saison de 115 points avec les Panthers de la Floride, est aujourd’hui perçu comme un joueur moins intense et moins constant, en particulier lors des deux dernières années.
À l'inverse, Demidov est reconnu pour son intensité, son engagement à chaque présence sur la glace et sa capacité à faire la différence dans les moments cruciaux.
Pour Bélanger, le parallèle entre les deux joueurs se situe principalement dans leur style de patinage et leur habileté à manier la rondelle.
Après tout, la seule faiblesse de Demidov est son coup de patin...comme Huberdeau...
Il reconnaît cependant que Demidov apporte une hargne et une volonté de récupération de la rondelle que l’on ne retrouve pas nécessairement chez Huberdeau.
Cette nuance n'a pas suffi à convaincre les partisans, qui voient en Demidov un talent plus complet et plus proche d'un Kucherov, un joueur capable de dominer offensivement tout en restant impitoyable dans son engagement sur la glace.
Les réactions en ligne n’ont pas tardé à suivre.
"Tant que c'est pas le Huberdeau des deux dernières années"
"Il veut perdre toute crédibilité Bélanger"
La comparaison a été perçue comme une erreur d’appréciation de la part de l’ancien joueur. D'autres ont même suggéré que Bélanger devrait se concentrer sur d’autres aspects du jeu de Demidov, ou simplement éviter les comparaisons qui, selon eux, ne rendent pas justice au potentiel du jeune russe.
Finalement, cette situation souligne la difficulté et les risques du jeu des comparaisons dans le monde du hockey. Si celles-ci sont inévitables et souvent nécessaires pour donner un aperçu des attentes envers un joueur, elles peuvent aussi se retourner contre ceux qui les émettent, surtout lorsque les attentes des partisans et des experts divergent.
Dans le cas de Demidov, la majorité semble s'accorder pour dire qu'il est destiné à un avenir brillant, plus proche de celui d'une vedette comme Kucherov que de celui d'un joueur en déclin.
Les commentaires ne mentent pas.
"😂 ya zéro le style de huberdeau"
"parce qu’il a le #11? voyons…"
"Jonathan Huberdeau ? Hmmmm nah , je dirais plus un Nikita Kucherov"
"J'espère que c'est pas un Huberdeau lolll"
"Il veut de perdre toute crédibilité Bélanger. Loin d’être hubereau, il est bien supérieur à Huberdeau. Il est plus dans la catégorie Kucherov."
Huberdeau n'a jamais marqué plus que 30 buts dans une saison. Il est clair que Demidov va remplir le filet davantage.
Nous sommes persuadés que le coup de patin moyen de Demidov a influencé Bélnager négativement. Avec 225 maigres buts en 831 matchs, Huberdeau ne va pas à la cheville du Russe.
Un peu de sérieux SVP...