La défaite humiliante de 7-2 hier soir ne repose pas uniquement sur les épaules de Martin St-Louis.
C'est aussi une claque monumentale pour Kent Hughes, un directeur général de plus en plus surestimé dans la LNH.
Si l'on vous posait la question : préférez-vous Alex Romanov ou Kirby Dach ?
Arturri Lehkonen ou Justin Barron ?
David Reinbacher ou Matvei Michkov ?
La réponse semble évidente. Mais Hughes, marchant sur l’eau aux yeux de certains partisans, continue de prendre des décisions qui laissent l’équipe à court de talent offensif.
La réalité, c’est que le fantôme de Matvei Michkov hantera le CH pendant longtemps. Choisir David Reinbacher au cinquième rang du repêchage de 2023, alors que Michkov était toujours disponible, pourrait devenir l’une des pires erreurs de l’histoire du club.
Qu’a prouvé Kent Hughes jusqu'à maintenant ? Très peu, et il ne semble en rien faciliter la tâche à son entraîneur avec ses choix douteux.
L’acquisition de Kirby Dach, déjà traité de flop à Chicago, n'a pas non plus porté ses fruits.
À Montréal, Dach semble même avoir régressé. L'idée que cet échange puisse être un coup de maître paraît de plus en plus farfelue. Hier, l'expérience de mettre Dach sur le premier trio a été un fiasco total.
Ce n’est pas tout : devant une foule venue célébrer les gloires passées du Canadien, avec les légendes des années 70 présentes, les joueurs de St-Louis ont pris plus de la moitié de la première période avant de montrer qu'ils n'avaient pas peur de se casser un ongle.
Après 10 minutes de jeu, le score était déjà de 4-0 en faveur des Rangers. Pour une équipe qui se veut en reconstruction, il est inacceptable de commencer un match avec si peu d’engagement, surtout devant ses propres partisans.
Martin St-Louis, dans ses explications, a utilisé une analogie maladroite et malaisante :
"C’est difficile de gagner un match quand tu donnes un placement avant la première pause publicitaire."
Une manière de tenter de justifier cette performance lamentable. Mais au lieu d’assumer les responsabilités de cette déroute, il s’est une fois de plus contenté d'excuses faciles.
Le Canadien a maintenant accordé 20 buts lors de ses quatre derniers matchs, tous des défaites. Les jeunes défenseurs, notamment Justin Barron, Logan Mailloux et Lane Hutson, se sont fait corriger par des attaquants de premier plan comme Artemi Panarin et Mika Zibanejad.
Certes, l’apprentissage fait partie du processus, mais il y a des limites à tolérer des performances aussi médiocres.
Peut-être que le problème est plus profond. Peut-être que Kent Hughes a échoué à fournir à Martin St-Louis les outils nécessaires pour bâtir une équipe compétitive.
Le manque criant de talent offensif et les décisions controversées au repêchage commencent à peser lourd.
L’entraîneur et le directeur général sont sur la sellette, et si les résultats ne s’améliorent pas rapidement, les critiques ne feront que s’amplifier.
L'effondrement en ligne suite à la défaite humiliante contre les Rangers a pris une ampleur inédite.
Pour la première fois depuis qu’il est en poste, Kent Hughes fait face à un véritable acharnement de la part des partisans du Canadien de Montréal.
Les réseaux sociaux ont explosé. Des milliers de commentaires, chacun plus cinglant que le précédent, dénoncent la gestion du DG, et le ton est sans appel : la patience a atteint ses limites.
« Bravo Hughes, on repêche Reinbacher et on laisse passer Michkov… un génie ! »
« Kirby Dach, pire flop depuis Alexandre Daigle. Tu peux remercier Chicago pour l’arnaque ! »
« On a donné Lehkonen et Romanov pour ça ? Ce DG est en train de couler le CH à petit feu ! »
« Trois ans qu’on reconstruit, et toujours rien. Hughes fait du surplace, à part nous vendre du rêve. »
Ce ne sont pas de simples critiques. C’est une véritable révolte. Les partisans, fidèles et passionnés, commencent à réaliser que l’ère Kent Hughes pourrait bien être marquée par des échecs plus que par des succès.
Le choix de David Reinbacher en est l’un des symboles les plus frappants. Pendant que Michkov empile les points en Russie, Reinbacher, bien qu’un jeune prometteur, semble loin d’être prêt à combler les attentes démesurées placées en lui.
Pour les fans, cette décision devient de plus en plus difficile à digérer.
Un commentaire particulièrement incisif a résumé l’état d’esprit général :
« Le CH a enfin réussi à faire quelque chose d’extraordinaire : rendre le Tanking encore plus désespérant !»
Les critiques ne s’arrêtent pas là. Les échanges effectués par Hughes, présentés à l’époque comme de grands coups, sont désormais perçus comme des erreurs flagrantes.
L’échange d’Alex Romanov pour acquérir Kirby Dach, qui peinait déjà à Chicago, est vu comme une blague. Inutile de rappeler que Romanov est devenu un pilier défensif à Long Island.
Dach, autrefois présenté comme une pièce centrale de la reconstruction, semble désormais être un poids mort. Et que dire de l’échange d’Arturri Lehkonen ?
Le finlandais brille à Colorado, tandis que Justin Barron lutte pour se faire une place stable dans la formation du CH et dans la LNH tout court. On lui envoie nos ondes positives, lui qui a été asommé par Jacob Trouba.
Les fans expriment également leur frustration face à la gestion des jeunes talents. Certains reprochent à Hughes de ne pas avoir su maximiser le potentiel des joueurs.
Kirby Dach, loin d’avoir atteint les sommets espérés, est désormais vu par beaucoup comme un échec cuisant. « Dach est le nouveau Galchenyuk, même pas capable de le rendre utile ! » peut-on lire parmi les innombrables critiques qui fusent.
Sans oubllier la transaction de Tyler Toffoli, qui était encore sous contrat et dont la valeur était au top, où l'on a reçu Emil Heineman...et un choix de première ronde qui est devenu Filip Mesar.
Sans oublier le plombier Alex Newhook qui a été obtenu pour un choix de 1ère et 2e ronde. Une autre transaction horrible.
La reconstruction patiente prônée par Hughes semble s’effondrer sous le poids des attentes et de l’impatience des partisans.
Alors que l'équipe continue d'encaisser défaite après défaite, les excuses de Martin St-Louis et les justifications du DG n'apaisent plus personne. Les partisans veulent des résultats, et rapidement.
Ce n’est plus seulement une question de patience, mais de confiance. Et cette confiance est ébranlée, presque irrécupérable.
Kent Hughes est passé, en l’espace de quelques mois, du statut de sauveur à celui de potentiel bourreau de l’une des franchises les plus prestigieuses de la LNH.
Les erreurs s’accumulent, et chaque faux pas rapproche un peu plus le DG de la sortie.
Si le Canadien continue sur cette trajectoire, Hughes pourrait bien devenir l’un des DG les plus détestés de l’histoire récente du club.
La conclusion à tirer de cet effondrement en ligne est cinglante : Kent Hughes a échoué à livrer ce qu’il avait promis.
La reconstruction, pourtant présentée comme méthodique et prometteuse, n’a pour l’instant produit que des résultats médiocres et des décisions contestables.
Si les choses ne changent pas rapidement, l’héritage de Hughes sera celui d’un dirigeant qui a trop parlé et trop peu agi.
Il est sur une pente dangereuse, et pour l’instant, la seule chose qui semble claire, c’est que les partisans du Canadien n’ont plus de patience pour ses erreurs.
Tout est en train de s'effondrer. Heureuement, Kent Hughes ne lit pas les commentaires en ligne.
Peut-être qu'il devrait.