Effondrement en ligne : Lane Hutson victime des moqueries des partisans

Effondrement en ligne : Lane Hutson victime des moqueries des partisans

Par André Soueidan le 2024-12-14

Lane Hutson est sous le feu des projecteurs, mais pas pour les raisons qu’on espérerait.

Après la débâcle humiliante de 9-2 contre les Penguins de Pittsburgh, le jeune défenseur du Canadien est devenu la cible des critiques les plus acerbes sur les réseaux sociaux.

Et parmi ces attaques, certaines relèvent carrément de la méchanceté gratuite, particulièrement de la part des partisans adverses.

Les amateurs des Maple Leafs, en particulier, semblent avoir une dent contre lui et se délectent de chaque erreur qu’il peut commettre.

Parmi les commentaires les plus crus, on peut lire des joyaux de sarcasme comme :

« Zero goals, zero assists, minus two. What a fantastic showing to help Montreal lose 9-2 on home ice. Another Hutson Asterclass. »

« Lane Hutson is up to a minus 14 this season. Dude is absolutely trash in his own end. Habs fans think he’s Makar 2.0. In reality, he’s Troy Stecher 2.0. »

 « Every highlight of Lane Hutson is just him skating around like a headless chicken, trying to dance, and it never leads to anything. Just vibes, no results. »

Ce genre de commentaires fait froid dans le dos.

Ils attaquent non seulement ses performances, mais remettent en cause sa légitimité en tant que recrue sensationnelle.

Les partisans adverses se moquent de ses fameuses feintes, ces head fakes qui sont pourtant l’un des éléments clés de son jeu.

Ces critiques le présentent comme un joueur flashy, mais sans efficacité réelle, oubliant que Hutson a tout de même récolté 19 passes en 26 matchs. Un exploit pour un défenseur de 20 ans dans la LNH.

Le match contre les Penguins a particulièrement intensifié les attaques.

Lors d’une séquence en deuxième période, alors que le score était encore serré à 2-1, Hutson a mal couvert son homme, laissant Bryan Rust marquer.

Les vidéos de cette erreur se sont multipliées en ligne, accompagnées de commentaires cinglants :

« Lane Hutson getting exposed AGAIN. Why is this kid even in the NHL? »

« He’s a liability. Not ready for the NHL. Needs a few years in Laval. »

Certains ont même élargi leur champ de critique en comparant Hutson à d’autres jeunes défenseurs comme Luke Hughes ou Thomas Harley, insinuant qu’il est loin derrière eux dans son développement.

Des phrases comme « Hutson will never be more than a third-pairing defenseman. » ou encore « Send him to the AHL before he destroys his confidence. » ont envahi  X.

Mais Hutson n’est pas sans défense. Les partisans du Canadien ont également pris les armes, partageant des séquences montrant son calme avec la rondelle et sa capacité à créer des ouvertures offensives, même dans des matchs difficiles.

Pourtant, même ces partisans ne sont pas à l’abri des moqueries. Un commentaire sarcastique, particulièrement venimeux, disait :

« Habs lose 9-2, waiting for Eric Engels and Arpon Basu to post a Lane Hutson highlight with the caption ‘Elite head fake.’ »

Au-delà des critiques, cette situation reflète un phénomène récurrent dans le monde du hockey : la jalousie et l’exagération autour des jeunes talents.

Les moqueries ciblant Hutson sont la preuve qu’il est déjà un joueur surveillé de près, ce qui en dit long sur son potentiel.

Comme le dit l’adage, on ne tire pas sur un joueur insignifiant. Hutson, avec ses qualités uniques, fait déjà peur à ses adversaires.

Mais il ne faut pas se mentir : la transition vers la LNH est loin d’être facile pour un jeune comme lui.

À seulement 162 livres, il doit composer avec des gabarits plus imposants et un jeu beaucoup plus rapide que ce qu’il a connu avant.

Ses feintes et ses changements de direction, bien que spectaculaires, ne suffisent pas toujours à compenser son manque de force physique ou son tir modeste depuis la ligne bleue.

Il apprend, il s’adapte, et oui, il fait des erreurs. Mais c’est le prix à payer pour devenir un joueur élite.

Ce qui est frappant, c’est que les critiques oublient que Hutson n’a que 20 ans.

Chaque joueur a son rythme. Ce qu’Hutson apporte déjà au Canadien est précieux : une vision de jeu exceptionnelle, une précision dans ses passes et une audace rarement vue chez un jeune défenseur.

Alors que les commentaires se multiplient en ligne, il est crucial de se rappeler que ces attaques sont souvent motivées par autre chose que l’analyse objective.

Les partisans adverses, notamment ceux de Toronto, adorent dénigrer tout ce qui touche au Canadien.

Voir un jeune talent comme Hutson évoluer dans un marché aussi médiatisé qu’à Montréal les rend probablement envieux. Parce qu’au fond, qui ne voudrait pas d’un Lane Hutson dans son équipe?

Et pour Hutson, ce genre de situation n’est rien d’autre qu’un test.

Les grands joueurs, ceux qui marquent l’histoire, savent transformer les critiques en motivation.

Hutson n’a pas besoin de répondre avec des mots ou sur les réseaux sociaux.

Sa réponse viendra sur la glace. Et lorsque ce moment arrivera, ces mêmes partisans qui le ridiculisent aujourd’hui devront se taire — et peut-être même l’applaudir.

En attendant, les partisans du Canadien devraient continuer à soutenir Hutson.

Il est rare de voir un joueur aussi prometteur à un si jeune âge.

Ce qu’il traverse actuellement n’est qu’un rite de passage, un obstacle sur le chemin de la grandeur.

Ceux qui doutent de lui aujourd’hui regretteront leurs mots demain. Lane Hutson n’a rien à prouver à ces critiques de pacotille. Son talent parle déjà pour lui.

AMEN !