Aujourd'hui, à Brossard, cinq joueurs spécifiques se sont entraînés pendant près d'une heure sous la supervision d'Adam Nicholas, responsable du développement des habiletés pour le CH.
Le but était de créer une chimie pour la première unité d'avantage numérique.
Parmi eux, on retrouvait Cole Caufield, Nick Suzuki, Patrik Laine, Juraj Slafkovsky et Mike Matheson. Malheureusement, un nom manquait à l'appel : celui de Lane Hutson, présent au camp des recrues.
Il semble que Martin St-Louis, à distance, ait déjà fait son choix quant à la direction qu’il souhaite donner à son avantage numérique.
Pour beaucoup, cela confirme que Matheson conserve la confiance de l’entraîneur, au grand dam de certains partisans qui espéraient voir Hutson prendre le relais sur la première vague.
St-Louis a assurément fait une croix sur l'idée de le promouvoir immédiatement sur la première unité de l’avantage numérique.
L’entraîneur semble avoir déjà décidé de maintenir Matheson en poste, au moins pour l’instant, et ce, malgré les critiques croissantes. Il faut dire que Matheson est un peu le chouchou de Martin St-Louis...et de Kent Hughes. Après tout, le DG est son ancien agent.
Cela peut également suggérer que St-Louis souhaite que Hutson continue de développer ses habiletés avant de lui confier davantage de responsabilités dans des situations critiques.
Ainsi, alors que la plupart des fans réclament un changement, St-Louis semble jouer la carte de la prudence, préférant miser sur l’expérience de Matheson plutôt que de précipiter l’intégration de Hutson dans ce rôle.
Cette décision pourrait diviser, mais elle démontre que, pour le moment, l’idée de St-Louis est déjà faite : Matheson reste l’homme de confiance sur l’avantage numérique, du moins tant que ses performances sont jugées satisfaisantes.
Les attentes des partisans d’un renouveau offensif risquent d’être déçues à court terme. Le débat sur la gestion du "powerplay" du CH est loin d’être clos, et les performances à venir de l'équipe détermineront si la décision de St-Louis de maintenir Matheson dans ce rôle était la bonne.
Car Mike Matheson est devenu une cible de choix pour certains partisans du Canadien de Montréal qui ne supportent plus de le voir diriger l'avantage numérique.
Les réseaux sociaux débordent de commentaires cinglants à son égard, critiquant son incapacité à exploiter pleinement le potentiel offensif de ses coéquipiers, en particulier Juraj Slafkovsky.
Pour beaucoup, Matheson est un frein à l'essor du jeune Slovaque, et les frustrations atteignent de nouveaux sommets après les événements récents.
La saison dernière, la tension entre Matheson et Slafkovsky a franchi une nouvelle étape. Tout le monde se souvient de ce moment précis.
Alors que le CH se trouvait en avantage numérique, Matheson a une fois de plus ignoré les appels désespérés de Slafkovsky, ouvert et prêt à tirer.
Ce dernier, frustré, a frappé son bâton avec insistance sur la glace pour signaler sa disponibilité, mais sans succès. Matheson semblait déterminé à ignorer son jeune coéquipier, au point que cela en devenait presque absurde.
Les fans n'ont pas tardé à réagir. La scène a rapidement enflammé les discussions en ligne, certains qualifiant même la situation de "comédie de série B".
La relation tendue entre les deux joueurs est devenue un sujet majeur de conversation, et plusieurs analystes ont évoqué la possibilité que ce manque de collaboration puisse nuire à la dynamique de l’équipe.
Pour les partisans, la solution est claire : il faut donner sa chance à Lane Hutson. Le jeune défenseur, dont la capacité à créer des opportunités offensives est bien connue, pourrait injecter un nouveau souffle à l'avantage numérique du Canadien.
L’idée de voir Hutson prendre la place de Matheson sur la première vague de l'attaque à cinq est de plus en plus séduisante, d’autant plus que sa chimie potentielle avec Slafkovsky pourrait débloquer le jeu offensif de l'équipe.
Cette situation met également en lumière un problème plus large : Matheson semble ne pas s'intégrer dans le processus de reconstruction du CH.
Malgré une saison individuelle impressionnante, son incapacité à collaborer efficacement avec des joueurs comme Slafkovsky pose question.
Certains suggèrent même que Kent Hughes devrait profiter de la haute valeur marchande de Matheson pour l'échanger cette saison, alors que sa cote est encore à son apogée.
Martin St-Louis, quant à lui, se retrouve face à un défi de taille. Le manque de cohésion entre deux joueurs clés comme Matheson et Slafkovsky pourrait avoir des répercussions importantes sur le vestiaire.
Un souper entre les deux joueurs et l'entraîneur a eu lieu pour dissiper les tensions et restaurer une certaine harmonie dans l'équipe.
Toutefois, si Matheson ne parvient pas à ajuster son jeu cette saison et à collaborer avec le jeune prodige, il pourrait rapidement se retrouver sur la sellette.
Au final, l’avenir du CH repose en grande partie sur des talents comme Juraj Slafkovsky et Lane Hutson.
Montréal a besoin de bâtir autour de ses jeunes étoiles et non autour de Mike Matheson...qui ne sera plus là quand le CH sera prêt à soulever la Coupe Stanley.
Autant le transiger alors que sa valeur est au top.