Patrik Laine n’a pas seulement quitté Columbus; il a brûlé les ponts derrière lui.
Depuis son échange vers les Canadiens de Montréal, le Finlandais n’a cessé de jeter de l’huile sur le feu en critiquant ouvertement son ancien club.
Ses déclarations aujourd'hui, juste avant d'affronter son ancienne équipe, où il accuse certains membres de l’organisation des Blue Jackets d’être « trop satisfaits et confortables avec la défaite », ont provoqué une onde de choc à Columbus.
Ces déclarations, jugées arrogantes et irrespectueuses par plusieurs, ont profondément heurté les fans et les médias locaux, qui l’avaient pourtant soutenu durant ses moments les plus difficiles.
« Je sentais qu’on faisait la même chose année après année. J’étais fatigué de perdre et de tout abandonner en décembre pour commencer à penser à l’année suivante. Je ne vais pas faire ça. »
« C’est frustrant en tant que joueur quand tu essaies de gagner et que certaines personnes, tu sais, ne sont pas comme ça. Ils sont un peu trop satisfaits et trop confortables là où ils sont. »
Quand on lui a demandé de clarifier s’il parlait de ses coéquipiers ou de la direction :
« Je vais laisser ça à l’imagination de tout le monde. Mais il y avait certainement, certainement des gens comme ça, qui étaient un peu trop à l’aise et bien avec la défaite. »
Sur les fans de Columbus et l’accueil qu’il attendait à son retour :
« C’est génial de voir qu’une partie des fans sont contents de me voir heureux. Pour les autres, je m’en fiche de ce que vous pensez. »
« Je n’ai pas perdu de sommeil à cause de ça. Si des gens sont en colère et amers pour une raison ou une autre, c’est leur problème. »
« Ce sera cool de les faire taire. Il y a toujours des idiots qui font ça. »
Sur son expérience à Columbus comparée à Montréal :
« Certaines choses auraient probablement pu être mieux gérées. Certaines choses étaient formidables, d’autres beaucoup moins. Mais ici (à Montréal), je vis le meilleur moment de ma vie. »
Avec ces mots, la presse de Columbus affirme que Patrik Laine n’a pas seulement critiqué une organisation ou une équipe. Il a tourné le dos à une communauté entière qui l’avait accueilli à bras ouverts et soutenu dans ses pires moments, y compris lorsqu’il a traversé une dépression.
À Columbus, ces paroles résonnent comme une trahison, un crachat au visage de ceux qui avaient cru en lui.
Les médias locaux, qui avaient été indulgents et respectueux durant sa période difficile, n’ont pas tardé à changer de ton.
Pour eux, Laine est désormais le symbole d’un manque de gratitude et de respect. Le site The Athletic résume bien le sentiment général :
« Patrik Laine a peut-être quitté Columbus, mais Columbus ne l’oubliera jamais. Pas pour de bonnes raisons. »
Les fans, eux aussi, ne sont pas près de pardonner. Les réseaux sociaux regorgent de commentaires dénonçant son arrogance et son manque de cœur.
Laine a beau vivre « le meilleur moment de sa vie » à Montréal, il a perdu à jamais le respect et l’admiration de ceux qui l’ont soutenu à Columbus.
La réalité est brutale : Patrik Laine a brûlé les ponts avec Columbus, et cette ville ne lui accordera jamais le pardon.
Les fans et les journalistes, qui l’avaient soutenu durant ses moments les plus sombres, sont aujourd’hui en furie.
Lorsque Patrik Laine a traversé une période difficile, incluant une blessure et son admission au programme d’aide aux joueurs de la LNH pour des problèmes de santé mentale, les fans des Blue Jackets ont été exemplaires.
Les messages de soutien ont afflué, et les médias locaux ont mis de côté toute critique pour lui permettre de se reconstruire.
Columbus, une ville souvent sous-estimée dans le monde du hockey, s’est mobilisée pour montrer à Laine qu’il n’était pas seul.
Mais aujourd’hui, cet investissement émotionnel semble avoir été piétiné par l’attitude et les commentaires de l’attaquant.
Ses mots, jugés arrogants et méprisants, ont laissé un goût amer à ceux qui l’ont défendu.
Pour les partisans, entendre Laine dire qu’il était « fatigué de perdre » et insinuer que certains membres de l’équipe n’étaient pas engagés dans la victoire est une trahison.
La vérité, c’est que Laine s’est lui-même isolé à Columbus bien avant son départ. Plusieurs sources proches de l’organisation rapportent que son comportement distant et individualiste avait semé la discorde dans le vestiaire.
Contrairement à ce qu’il prétend, ce n’est pas un manque d’efforts collectifs qui l’a éloigné de l’équipe, mais son incapacité à s’intégrer pleinement.
Mark Scheifele avait déjà fait de Laine un rejet à Winnipeg pour des raisons similaires, et les mêmes schémas se sont reproduits à Columbus.
Laine, décrit par certains comme « suffisant » et « déconnecté », aurait refusé de participer pleinement aux dynamiques d’équipe.
Sa tendance à éviter les activités sociales et à adopter une attitude distante aurait fini par exaspérer plusieurs de ses coéquipiers.
Les commentaires récents de Laine, notamment sa déclaration selon laquelle il « n’a pas perdu de sommeil » en pensant à l’accueil des fans de Columbus, ont été la goutte d’eau qui a fait déborder le vase.
« C’est un manque de respect flagrant » selon les journalistes locaux. Les partisans, qui se sont sentis insultés par son attitude méprisante, n’ont pas tardé à exprimer leur colère sur les réseaux sociaux.
Les médias de Columbus ont également réagi avec virulence, rappelant que le joueur a été soutenu « comme jamais » pendant sa dépression, pour ensuite tourner le dos à ceux qui l’ont aidé.
L’échange de Patrik Laine vers Montréal est déjà catastrophique pour Columbus au niveau sportif. Mais aujourd'hui, la marmitte vient d'exploser.
Alors que les Canadiens ont relancé la carrière de l’ailier, Columbus se retrouve à gérer les séquelles d’une transaction désastreuse.
Laine et un choix de 2e ronde pour Harris...une honte totale.
Pour Laine, le défi à Montréal est déjà surmonté : il a déjà prouvé qu’il peut encore être un joueur d’impact et démontrer qu’il peut s’intégrer dans un collectif sans en devenir un élément perturbateur.
De quoi enrager encore davantage les médias et les fans de Columbus.
Une chose est certaine : Laine a beau avoir du talent, sa personnalité continue d’éclipser ses performances.
Et à Columbus, personne ne semble prêt à pardonner.