Alexander Zharovsky commence à faire du bruit… jusqu’à Montréal.
À 18 ans, dans l’enfer de la KHL, le jeune prodige russe repêché 34e au total par le Canadien de Montréal affiche déjà 8 points en 9 matchs, avec 3 buts, dont le plus récent aujourd’hui sur une séquence aussi simple qu’efficace : passage devant le filet, but.
La KHL en parle. Twitter en parle. Elliotte Friedman en parle. Et quand Friedman sort le violon, c’est rarement pour rien.
Voici le troisième but de Zharovsky cette saison. Regardez bien le timing. Le calme. L’instinct. Puis on entre dans le dur…
Il n’en fallait pas plus pour faire trembler le vestiaire du Canadien : dans son dernier podcast, 32 Thoughts, Elliotte Friedman a parlé.
Et quand il parle avec ce ton-là, on sait qu’il ne lance pas des fleurs au hasard. Selon lui, personne dans l’industrie du hockey ... ne croit qu’Alexander Zharovsky va rater son coup à Montréal.
En clair, ce deuxième choix de ronde pourrait devenir la meilleure trouvaille du repêchage 2025.
Pendant que des recrues disparaissent tranquillement dans l’ombre, Zharovsky s’impose avec autorité dans la KHL.
Son troisième but de la saison, inscrit aujourd’hui avec trois tirs au but et plus de 15 minutes de jeu, est une autre pièce à conviction.
Huit points en neuf matchs. Une constance redoutable. Même le compte X officiel de la ligue n’a pu s’empêcher de tweeter : « Devinez qui? Alexander Zharovsky!!! »
L’Europe vient d’allumer le projecteur, et Montréal n’a plus le choix de regarder.
Dans une organisation qui a repêché avec prudence au cours des dernières années, ce coup d’éclat porte la signature de Jeff Gorton et Kent Hughes.
Ils savaient que le risque valait l’audace.
Un ailier droit russe, charismatique, intelligent, patient, et surtout — capable de finir les jeux. Il n’y a pas de mystère, juste du talent. Brut.
Et en pleine éclosion. Zharovsky ne joue pas pour survivre, il joue pour dominer. Et il le fait déjà.
Pendant que Patrik Laine se soigne dans l’ombre et que les rumeurs autour d’Artemi Panarin agitent les couloirs de Brossard, Zharovsky trace sa propre voie.
Une voie claire, directe, sans détour, qui mène tout droit au Centre Bell. Montréal est peut-être en train d’assister à la naissance d’un joyau, mais cette fois, personne ne pourra dire qu’il ne l’a pas vu venir.
Et si, pour une fois, Montréal avait pigé dans le mille sans même le réaliser? Zharovsky n’attend pas qu’on lui donne les clés : il les forge, but après but, présence après présence. Le violon d’Elliotte Friedman n’a jamais sonné aussi juste.