Le monde du hockey montréalais retient son souffle : Elliotte Friedman vient de lâcher une bombe sur le plateau de Sportsnet.
Selon lui, le Canadien est hyper agressif pour Nicolas Hague, ce monstre gaucher de 6’6″, 240 livres des Golden Knights. Mais ce n’est pas tout : le CH pousserait un plan audacieux, voire fou, impliquant aussi William Karlsson, ce centre qui a vu sa production baisser l’an dernier, mais qui reste un centre fiable à 50 points s'il demeure en santé.
Hague et Karlsson L’équation parfaite : un géant défensif dominant et un centre expérimenté pour jouer avec Ican Demidov. Sauf que pour faire entrer Hague à gauche, le Canadien doit libérer une place.
Ça va se jouer entre Arber Xhekaj et Jayden Struble :
Struble : un défenseur fiable, mais sans éclat, rien d’exceptionnel.
Xhekaj : l’incarnation de la robustesse à Montréal, mais trop imprévisible, trop "tête folle". Son style "old school" n’est plus compatible avec la vision analytique de Martin St‑Louis. En fait, il ne l'a jamais été.
Le journaliste Tony Marinaro l’a résumé :
« Est-ce que ça pourrait être la fin de Xhekaj ? »
Et d’ajouter que si Hague arrive, il serait le successeur immédiat : un défenseur à gauche robuste, gaucher, performant, et jeune (26 ans).
Hague + Karlsson : une transaction deux-en-un ?
Friedman va plus loin : le CH vise non seulement Nicolas Hague, mais est à la recherche d'un attaquant. Cela veut dire que Montréal pourrait intégrer William Karlsson dans la même transaction.
Voici pourquoi le duo est si séduisant :
Nicolas Hague représente pour le Canadien de Montréal un profil défensif très convoité : un défenseur grand format, robuste, responsable dans sa zone, capable de bloquer des tirs et de distribuer les mises en échec.
Il viendrait répondre à un besoin criant laissé par le départ à la retraite de David Savard, surtout en apportant un style similaire, bien que plus jeune et potentiellement plus durable.
William Karlsson, de son côté, coche toutes les cases pour ce que Kent Hughes cherche au centre : un joueur complet, efficace dans les trois zones, avec de l’expérience en séries éliminatoires, une coupe Stanley à son actif et une constance offensive qui frôle les 50 points par saison depuis près d’une décennie.
Sa saison décevante en 2024-2025 (seulement 29 points en 53 matchs) fait en sorte que sa valeur sur le marché des transactions n'est pas très élevée.
Son contrat, à 5,9 millions de dollars pour encore deux ans, est loin d’être un fardeau, surtout pour un centre capable de jouer sur le top-6 et d’encadrer les jeunes, notamment Ivan Demidov.
Ensemble, Hague et Karlsson formeraient un duo stratégique : l’un stabilisant la ligne bleue avec puissance et sang-froid, l’autre équilibrant l’attaque avec intelligence et fiabilité. Pour le CH, c’est une manière d’aller chercher deux morceaux essentiels dans un seul coup de filet.
Montréal obtient l’équilibre parfait entre robustesse et hockey fiable, tout en remplissant un besoin urgent au centre.
Pendant ce temps, le stress envahit Xhekaj et Struble : le chemin de la porte s’annonce sombre
Si Hague et Karlsson entrent en scène, l'un des deux défenseurs verront leur chute vers le désert devenir irrémédiable :
Arber Xhekaj : jadis le « Shérif » adoré du Centre Bell, il a vu sa popularité diminuer. Trop dispendieux pour intelligence déficiente, trop incompétent dans la tête de Martin St-Louis.
Jayden Struble, lui, est un joueur correct, mais trop beige, inodore, incolore. Pas le profil à assumer un top-4.
Le CH se tourne vers l’incarnation de la robustesse 2.0, Hague, laissant derrière une version dépassée de la version brute à l’ancienne.
Des voix commencent déjà à évoquer Kirby Dach, le centre manqué, dans la circulation des rumeurs. Mais est-ce réaliste ?
Vegas devra remplacer Karlsson s'il est transigé. Inclure Dach avec Struble ou Xhekaj pour Karlsson et Hague afin d'alléger la masse salariale de Vegas, tout en liquidant des salaires abordables, voilà une équation qui aiderait les deux équipes.
Dach touche 3,36 M$ pour encore une saison, aloes que Xhekaj empoche 1,3 M$. Raisonnable pour les Golden Knights.
L’idée de Dach est dans le vent, mais reste à voir ce qu'en pense Vegas.
Voir Xhekaj partir « pour faire de la place » à Hague, ça fait mal. C’est moins un échange qu’un geste symbolique.
Xhekaj, c’était Montréal dans toute sa brutalité chaleureuse, populaire, médiatique…
Hague, c’est l’image d’une robustesse maîtrisée, disciplinée, encadrée.
Dans la fond, c'est Martin St-Louis qui a commandé cette transaction. Le coach est tanné de Xhekaj. Il est encore plus tanné de Dach. Il est clair que le coach a demandé à son chum Kent Hughes de l'aider à se débarrasser des indésirables.
Quand Friedman parle de “plan très agressif”, ce n’est pas une publication enflammée : c’est un message d’un homme respecté, informé.
Il indique que les négociations sont bien avancées, sérieuses, et que le CH a été très agressif pendant le Combine. On se demande même si Montréal a parlé à Hague dans les derniers jours.
La semaine dernière, sur les ondes de TVA, on a aussi sugeré que le CH aurait déjà contact établi avec Hague durant la saison.
Mais ce serait volontairement gardé sous silence au combine, pour éviter de trop s’exposer. Un agent a même évoqué chez le CH en aurait était l'équipe la plus agressive lors du Combine.
L'intérêt est réel. Et à travers les tunnels du Centre Bell, la mécanique est enclenchée.
Pour les partisans : Hague et Karlsson à Montréal pour Arber Xhekaj et Kirby Dach serait un virage professionnel, presque artistique, plus clean. Du show, moins de cinéma.
Martin St‑Louis ne cache plus son mépris pour Xhekaj. La scène a pris des formes quand il a publiquement nié le surnom “Shérif”, refusant d'avouer que ses coéquipiers l'appelaient ainsi. Le message est sans pitié : la nouvelle philosophie est plus prudente, plus calculée.
Les partisans vivent un paradoxe : ils ont encore dans le coeur le bulldozer Xhekaj, mais "l’organe analytique" du CH mise désormais sur du style « Martin St-Louis friendly ».
La disparition de Xhekaj, s’il se réalise, ne sera pas juste un échange : ce sera un coup de circuit synonyme d’une identité repensée, plus analytique, plus disciplinée.
Mais surtout, ce sera programmé. Martin St-Louis rêve éveillé en ce moment. Son plan anti-Xhekaj pourrait finalement fonctionner.