Énorme transaction Vancouver-New Jersey: bombe médiatique chez les Canucks

Énorme transaction Vancouver-New Jersey: bombe médiatique chez les Canucks

Par Marc-André Dubois le 2025-04-21

Le feu est pris à Vancouver.

Et cette fois, ce n’est pas Elias Pettersson, ni Brock Boeser, ni même J.T. Miller qui est au cœur de la tempête. Non, c’est le capitaine Quinn Hughes, le meilleur défenseur de la LNH selon plusieurs, qui serait profondément choqué et humilié par les déclarations publiques de son propre président, Jim Rutherford.

Lundi, lors de la conférence de presse de fin de saison des Canucks, Rutherford lancé une véritable bombe médiatique en affirmant que Quinn Hughes leur avait dit vouloir jouer avec ses frères, Jack et Luke, actuellement chez les Devils du New Jersey.

Ce qui aurait dû rester une conversation privée entre le joueur, le DG Patrik Allvin et le président, s’est transformé en un tremblement public qui a ravagé le vestiaire en quelques minutes.

« Il a dit par le passé qu’il voulait jouer avec ses frères (Jack et Luke avec les Devils du New Jersey), a déclaré Rutherford froidement. Ça serait en partie hors de notre contrôle, mais ça le serait si on réussissait à amener ses deux frères. »

Quinn Hughes, qui n’a jamais exprimé publiquement ce souhait, se retrouve maintenant au centre d’une guerre narrative orchestrée par sa propre direction.

Dans l’entourage du défenseur, on parle de trahison pure et simple, d’un manque total de respect professionnel, et surtout d’un moyen détourné de justifier un futur départ.

Le message est sans pitié: Rutherford prépare déjà la sortie de Hughes, et il tente de s’en laver les mains.

La réalité? Hughes a encore deux saisons sous contrat à un salaire dérisoire de 7,85 millions $ par an, alors qu’il est, selon plusieurs experts, le défenseur le plus dominant du circuit Bettman.

Et il ne l’a jamais caché : il adore jouer à Vancouver. Il est le capitaine, il s’est imposé comme un leader exemplaire, et jamais il n’a demandé à être échangé.

Mais en livrant cette conversation privée sur la place publique, Rutherford a brisé un lien de confiance, et plusieurs personnes autour de l’organisation affirment que Hughes serait furieux au plus haut point.

Face à cette déclaration incendiaire, deux scénarios se dessinent pour l’avenir de Quinn Hughes :

Attendre l’été 2027, devenir joueur autonome sans compensation, et signer directement avec les Devils du New Jersey pour rejoindre ses deux frères sans que les Canucks ne reçoivent rien en retour.

Forcer la main des Devils dès maintenant et tenter de monter un échange complètement fou pour ramener Luke et Jack Hughes à Vancouver, en échange d’une offre monstre incluant Elias Pettersson, le défenseur Tom Willander, un choix de première ronde, et probablement plusieurs autres choix et jeunes espoirs.

Mais soyons réalistes : Jack Hughes est le visage de la franchise des Devils. Luke est leur jeune vedette à la ligne bleue. 

Même avec Pettersson, qui semble de plus en plus incompatible avec le noyau des Canucks, et un espoir comme Willander, les chances de convaincre New Jersey sont nulles.

Et pendant ce temps, le temps joue contre Vancouver.

Rutherford, en voulant envoyer un message politique, n’a protégé personne.

Il n’a pas protégé Quinn Hughes, en le trahissant publiquement.

Il n’a pas protégé l’organisation, en créant une crise inutile.

Il n’a pas protégé la direction, en exposant ses limites face à ses joueurs vedettes.

Il aurait pu apaiser les choses. Il aurait pu calmer le jeu. Mais non. Il a choisi de jeter le feu sur de l’essence déjà bien allumée.

Et les partisans de Vancouver le savent. Sur les réseaux sociaux, l’indignation monte. Quinn Hughes est vu comme un héros local, un capitaine adoré, le seul joueur irréprochable dans cette organisation tourmentée. Et maintenant, on le pousse vers la sortie.

Vancouver est dans de beaux draps. Elias Pettersson veut partir, même si son ennemi JT Miller a débarrassé le plancher. Brock Boeser ne comprend plus ce qui se passe. Et maintenant, Quinn Hughes est visé par sa propre direction.

Il n’y a aucun scénario heureux qui se profile si cette gestion du leadership continue. Si les Canucks perdent leur capitaine dans les prochaines années, ils ne s’en relèveront pas.

Rutherford a peut-être révélé plus que ce qu’il aurait dû. Et cette fois, c’est toute l’organisation qui en paiera le prix.