Entrevue chargée d’émotion: le message bouleversant du meilleur ami de Cole Hutson

Entrevue chargée d’émotion: le message bouleversant du meilleur ami de Cole Hutson

Par André Soueidan le 2025-12-28

Le pire est derrière nous... heureusement.

Les images de Cole Hutson étendu sur la glace, immobile, avaient figé tout le monde.

Le hockey s’était arrêté net. Le silence, lui, avait parlé plus fort que n’importe quel commentaire.

Aujourd’hui, un immense soupir de soulagement traverse le monde du hockey.

Cole Hutson est sorti de l’hôpital. Il a rejoint ses coéquipiers hier soir.

Il est même allé souper avec l’équipe américaine après le match. « Day to day », ont confirmé les Américains. Dans ce contexte-là, ce sont des mots lourds, mais rassurants. Très rassurants.

Mais ce qui frappe le plus, ce qui donne encore des frissons, ce sont les paroles livrées par celui qui était là, tout près, au moment où tout a basculé.

Son meilleur ami. Son coéquipier. Cole Eiserman.

Dans une entrevue chargée d’émotion, Eiserman a raconté la scène sans filtre.

Pas comme un joueur de hockey. Comme un humain. Comme un ami.

Il parle d’un moment où la patinoire a disparu, où le match n’existait plus, où il n’y avait plus que deux gars sur la glace. Lui et Cole.

Il raconte avoir pris sa main. Vérifié s’il pouvait serrer. S’il pouvait bouger ses pieds. Attendre une réponse. Espérer un signe.

Pendant quelques secondes interminables, tout ce qui comptait, c’était de savoir si son ami allait bien. Le reste pouvait attendre.

« C’est probablement mon meilleur ami », a-t-il dit. Une phrase simple. Mais qui explique tout.

On comprend aussi à quel point Hutson est important dans ce vestiaire.

Eiserman le décrit comme l’épine dorsale de l’équipe.

Le défenseur qui joue le plus de minutes. Le pilier. Voir ce gars-là tomber, sans savoir ce qui allait arriver ensuite, c’est un choc que peu de jeunes joueurs sont prêts à vivre à 19 ans.

Et pourtant, l’équipe a continué. Pas parce que c’était facile. Pas parce que c’était naturel. Mais parce qu’ils ont décidé de jouer pour lui.

Eiserman le dit clairement : les émotions étaient partout, les arrêts de jeu n’aidaient pas, la tête n’était pas toujours au bon endroit… mais le groupe est resté ensemble. Résilient. Uni. Le mot revient.

Ce message-là, livré à chaud, donne la vraie mesure de ce qui s’est passé. Pas juste un accident de jeu. Pas juste une blessure spectaculaire.

Un rappel brutal que derrière les chandails, les drapeaux et les espoirs de médaille, il y a des gars de 18-19 ans, des amitiés profondes, des familles qui retiennent leur souffle.

Impossible aussi de ne pas penser à Lane Hutson. Le grand frère.

Celui qui regarde tout ça à distance. Celui qui vit la scène derrière un écran, impuissant. On connaît la famille Hutson. On sait à quel point elle est soudée. Ce genre de moment marque à vie, peu importe l’issue.

Heureusement, la suite est plus lumineuse.

Cole Hutson est conscient. Il est avec son équipe. Il sourit. Il mange avec ses coéquipiers. Ce sont de petits détails, mais dans ce contexte, ils valent de l’or.

Le message de Cole Eiserman restera. Parce qu’il dit tout ce que les images ne peuvent pas montrer.

Parce qu’il rappelle que le hockey peut être cruel en une fraction de seconde.

Et parce qu’il prouve, une fois de plus, que dans les moments les plus sombres, ce sont les liens humains qui prennent toute la place.

Aujourd’hui, le hockey respire un peu mieux. Et toute la famille Hutson avec lui.

AMEN