Entrevue coup de poing de Cole Caufield: le ménage à trois est terminé

Entrevue coup de poing de Cole Caufield: le ménage à trois est terminé

Par David Garel le 2025-12-31

Cole Caufield vient de faire trembler Jakub Dobes et Jacob Fowler avec une véritable entrevue coup de poing!

Ce soir, dans un vestiaire qui ressemblait à une salle de décompression émotionnelle tellement les gars étaient soulagés pour Samuel Montembeault, Cole Caufield a lancé la bombe que personne n’osait articuler à voix haute :

« Il est notre gars. Les gens ne savent pas ce qu’il traverse… mais Monty, c’est notre gars. »

Une phrase courte qui nous a donné la chair de poule:

Mais une phrase lourde comme une sentence.

Car si Montembeault est « le gars » des joueurs, si le vestiaire a décidé de se rallier derrière lui, si Suzuki, Gallagher, Carrier et maintenant Caufield le nomment numéro un publiquement… alors nécessairement, quelqu’un d’autre vient de perdre sa place.

Et tout Montréal le sait :

Celui qui risque le plus gros n’est pas le gardien qui revient de l’enfer… mais bien Jacob Fowler ou Jakub Dobeš, selon celui que Kent Hughes choisira de sacrifier et d,envoyer à Laval.

Le vestiaire n’a pas juste gagné un match : il a fait un choix.

Il suffisait d’être dans le corridor menant au vestiaire, après ce miraculeux 3–2 arraché en Floride, pour comprendre que ce n’était pas un soir comme les autres.

On a vu les défenseurs se jeter littéralement sur Montembeault après le but gagnant de Suzuki.

On a vu Alexandrer Carrier hurler dans ses oreilles comme si on venait de remporter une série éliminatoire.

On a vu Suzuki, normalement impassible, sourire avec la sincérité d’un capitaine qui venait de voir son gardien renaître sous ses yeux.

Même St-Louis, dans son style toujours mesuré, n’a pas pu cacher un soulagement évident :

« Entre les excuses ou le progrès, il a choisi le progrès. Il a joué un excellent match. »

Et le message était clair : si l’équipe joue comme ça devant lui, Montembeault peut redevenir le gardien qu’elle croyait avoir.

Caufield, lui, n’a pas demandé la permission.

Il a parlé avec le cœur, avec la franchise cinglante d’un gars qui n’a pas peur de nommer les vérités que l’organisation danse autour depuis deux mois.

« Ce n’était pas facile pour lui. Les gens ne savent pas ce qu’il vit. Mais quand il est devant notre filet, on veut lui donner une chance de gagner. C’est notre gars. »

Notre gars. Une entrevue qui a donné des frissons dans le dos au Québec en entier.

Deux mots qui viennent changer tout.

Parce qu’un vestiaire, c’est une démocratie silencieuse. Une démocratie où la parole des leaders vaut des ordres.

Et quand Caufield, Suzuki, Gallagher, Carrier disent que Montembeault est l’homme du filet… alors ce n’est plus un débat sportif.

Ce n’est plus une gestion de ménage à trois. Ce n’est plus un casse-tête administratif. C’est une vérité sociale : l’équipe a choisi.

Et maintenant, qui tombe ? Fowler… ou Dobeš ?

C’est ici que l’histoire devient tragique pour l’un des deux jeunes.

Car les mathématiques sont implacables :

Montembeault reste. L’équipe refuse d’exposer son contrat au ballottage. Le ménage à trois est intenable. L’un des deux jeunes doit partir.

Dobeš a longtemps tenu le phare quand Montembeault sombrait.

Il a protégé le filet dans les soirées difficiles. Il a encaissé la pression. Il a même gagné du terrain dans la hiérarchie.

Mais il est exempté du ballottage.

Et ça, dans le langage froid des directeurs généraux, ça signifie : il peut être envoyé à Laval sans risque.

Fowler, lui, est l’enfant prodige, aussi exempté du ballottage, mais le chouchou du public.

Il est surtout le chouchou du futur et le bijou de développement. Selon les médias traditionnels, c'est lui qui prendra le chemin de Laval pour qu'il joue le plus possible.

Pendant ce temps, Montembeault a été nommé joueur du match par le vestiaire:

Soulagé, il. a confié :

« J’étais nerveux, c’est certain, mais je savais que je devais juste me concentrer sur le prochain arrêt. Les gars m’ont vraiment soutenu, ça fait toute la différence. »

« Ça fait du bien de voir que mes coéquipiers croient en moi, ça me donne de la confiance pour la suite.

Ses cris de « Shooooot ! » en prolongation, hurlés comme un partisan depuis l’autre bout de la patinoire, ont fait rire tout le monde après le match, mais ils résumaient à la perfection l’émotion du moment :

Un gardien qui avait passé un mois à souffrir en silence venait de retrouver la vie.

Suzuki l’a dit avec admiration :

« Les rondelles lui collaient dessus. C’était lui. C’était Monty. »

Et Montembeault, honnête comme toujours, a avoué :

« J’étais nerveux. Mais j’ai réussi à mettre ça derrière moi. Je voulais qu’on continue de pousser. »

Ce soir, il fallait le voir pour le comprendre : les joueurs ne se sont pas rués sur n’importe quel gardien après le but gagnant.

Ils se sont jetés sur leur gars.

Celui qu’ils ont choisi.

Celui qu’ils veulent défendre.

Celui qu’ils veulent sauver.

Et il n’y a rien de plus puissant qu’un vestiaire unanime.

Le problème, c’est que cette renaissance va coûter un siège.

Fowler ou Dobeš ne peut pas rester. Et de plus en plus de gens pensent que c'est le prodige qui sera sacrifié.

Ce soir, Montréal sourit pour Montembeault… mais va sauter une coche quand Fowler sera rétrogradé.

Ouch...