- Éric Gélinas n'a pas encore compris..
- Qu'il ne jouerait plus JAMAIS dans la LNH...
- Malgré quatre buts et sept aides (11 points) en onze matchs avec son club suédois, le Rögle BK,
« C’est sûr que le timing pour avoir une grosse saison, c’est là ou jamais ».
« L’opportunité avec le repêchage d’expansion (à l’été 2021), ça ouvre énormément de portes pour des joueurs dans ma situation. C’est sûr que si j’ai l’occasion de faire un retour dans la LNH, ce serait souhaité. J’ai une autre année de contrat ici donc j’ai un peu de sécurité et je ne mets pas tous mes œufs dans le même panier ».
« Ça ne veut pas dire que j’ai éteint ce rêve parce que je suis en Europe. En fait, aller en Europe, ça m’a permis de grandir en tant que personne et d’appliquer des choses apprises auparavant en Amérique du Nord ».
« À mon année recrue dans la LNH, on m’avait confié un rôle assez offensif. Les Devils ne marquaient pas beaucoup et j’avais été rappelé pour ça. Mon côté défensif n’était pas trop scruté, j’avais plus de laisse. L’année suivante, c’est là que les choses ont commencé à changer, ils ont essayé de modifier des choses dans ma game défensive. Mais c’est la meilleure ligue au monde, c’est dur d’appliquer ça et de le maîtriser immédiatement. Surtout dans ma situation, je ne suis pas un joueur étoile avec plus de latitude »
« La ligue élite suédoise, c'est du bon niveau. C’est probablement la ligue dans laquelle j’ai joué que ça patine le plus. Le tempo est extrêmement rapide et ça me force à patiner pour me créer des opportunités ».
« Le fait d’avoir vécu en Slovaquie, c’était un gros choc culturel. Environ une personne sur dix comprend l’anglais. C’est plus facile ici et la personnalité des Suédois ressemble beaucoup à celle des Canadiens. On mise sur quelques entraîneurs canadiens et plusieurs joueurs nord-américains, ça fait plus comme si j’étais à la maison. Il y a beaucoup de choses positives pour moi dans cette organisation ».
« C’était difficile à avaler d’aller jouer en Europe où tu n’es plus affilié à une équipe de la LNH. C’est un détachement qui te fait penser que tu es plus loin. Mais, finalement, avec du recul, je connais plusieurs joueurs qui ont passé une ou deux années en Europe avant de retourner »,
Le journaliste sportif suédois, Robin Lindgren, voit en Gélinas un NHLer..
« Il possède définitivement ce qu’il faut pour retourner dans la LNH. Il s’est beaucoup amélioré à partir de son premier match en Suède. Je pense surtout à son patin et ses déplacements avec ou sans la rondelle. Il commet très peu d’erreurs et sa première passe favorise l’attaque de son équipe. Selon moi, c’est le défenseur en Suède qui a le plus de chances de réussir dans la LNH outre les jeunes très talentueux comme Philip Broberg, Nils Lundkvist, Mattias Norlinder et Moritz Seider »