Été agité de Noah Dobson: son couple visé gratuitement

Été agité de Noah Dobson: son couple visé gratuitement

Par David Garel le 2025-07-31

Noah Dobson n’a même pas encore enfilé officiellement l’uniforme du Canadien de Montréal qu’il divise déjà l’opinion… jusqu’à New York.

Alors que l’ancien défenseur des Islanders profite de l’été avec sa conjointe Alexa Serowik dans les rues de Montréal, les partisans de son ancienne équipe, eux, ne lâchent pas le morceau.

Sur les réseaux sociaux, une véritable guerre est lancée : d’un côté, les fans du CH qui célèbrent déjà leur nouvelle acquisition comme un défenseur vedette au sommet de son art; de l’autre, des supporters amers des Islanders qui relancent une vieille critique familière : Dobson ne serait pas assez travaillant. Distrait. Trop absorbé par sa vie médiatique.

Et, à leurs yeux, rien ne le démontre mieux que son absence remarquée… à Brossard.

Dobson est bel et bien à Montréal, mais pas sur la glace.

Depuis le début du mois de juillet, les séquences d’entraînement à Brossard font le tour du Québec. Surtout celles montrant Ivan Demidov et Patrik Laine sur la glace jour après jour.

Mais pas Noah Dobson.

Et cette absence ne passe pas inaperçue. Les fans des Islanders, eux, jubilent :

« C’est exactement pour ça qu’on l’a échangé. Il ne s’implique pas. »

On ressort les mêmes refrains qu’à Long Island : trop de glamour, trop de distractions, pas assez de constance.

Un été d’amour, de poutine… et de critiques.

Il faut dire que Dobson n’est pas caché. Depuis qu'il est arrivé cette semaine au Québec, il s’affiche partout dans les rues de Montréal avec sa conjointe Alexa Serowik. Une figure bien connue du monde médiatique, influenceuse à temps plein, vedette de NASCAR, de Prime Video et d’ABC News.

Son compte Instagram est une vitrine étincelante de leur été romantique. Et cela se poursuit au Québec.

Photos et "stories" dans les bars branchés. Séquences de poutine dégustée avec le sourire. Couchers de soleil sur le Vieux-Port. Stories de cocktails colorés. Rien n’est caché.

Et dans un monde où les moindres faits et gestes d’un joueur sont épiés, la moindre absence de patins est soulignée.

« Pourquoi est-ce qu’on voit Demidov et Laine sur la glace à Brossard… mais pas Dobson? »

Ce feu nourri dans les commentaires n’est pas anodin. Il prend racine dans un conflit profond, qui a mené directement à l’exil de Dobson de New York : sa relation brisée avec Patrick Roy.

L’ancien entraîneur-chef des Islanders, fidèle à lui-même, n’avait pas caché son irritation. Selon plusieurs sources crédibles, Roy trouvait Dobson « trop distrait », « trop préoccupé par sa blonde et ses réseaux sociaux », « pas assez engagé mentalement ».

Il l’avait même isolé dans les moments importants, réduisant son temps de glace au minimum, surtout lorsque les enjeux augmentaient.

Pour Roy, Dobson représentait tout ce qu’il déteste : le joueur moderne, connecté, ambitieux sur la glace… mais aussi sur Instagram.

Le divorce était inévitable. Et Dobson a été sacrifié.

Et voilà que Dobson débarque dans un marché encore plus médiatisé. Un marché où l’attention est constante, où chaque absence est analysée, où les moindres détails sont décryptés. Et déjà, il est sous la loupe.

Les partisans du Canadien, eux, oscillent entre fierté et inquiétude. Ils savent que Dobson a vécu un été chargé : il s’est marié le 1er juillet avec Alexa Serowik, une union médiatisée et sûrement fatiguante. Ils comprennent qu’il a voulu souffler. Qu’il a le droit de profiter de l’été. Après tout, c’est un vétéran.

Mais pourquoi, alors, voit-on les autres vétérans sur la glace?

Pourquoi Noah Dobson, qui veut démontrer qu’il est un leader à Montréal, ne saute-t-il pas sur cette chance d’envoyer un message clair à ses nouveaux coéquipiers?

Kirby Dach n’a pas eu ce luxe.

Et c’est ici que la comparaison devient cruelle.

Depuis des semaines, les partisans du CH cherchent désespérément à comprendre ce qui arrive à Kirby Dach. Lui non plus n’est pas à Brossard. Mais lui, ce n’est pas pour les mêmes raisons.

Dach est invisible. On ne le voit pas dans les bars, ni avec sa copine, ni sur Instagram. Il est retourné en Saskatchewan, loin des caméras. Et ça inquiète tout le monde.

Mais alors pourquoi ce deux poids, deux mesures? Pourquoi l’un aurait le droit de disparaître, et l’autre de profiter à outrance?

Parce que Dobson est une vedette. Parce qu’il a un contrat. Parce que, malgré les critiques, il a le privilège d'être un "stud" assumé.. Parce qu’il est reconnu comme un défenseur de haut niveau. Parce qu’il a déjà prouvé sa valeur.

Un homme heureux… mais un athlète en attente.

Noah Dobson a l’air comblé. Il le mérite. Il sort d’une saison éreintante, d’un mariage médiatisé, d’un divorce professionnel avec Patrick Roy. Il a changé de ville, de système, de culture. Il prend une grande respiration.

Mais cette respiration, elle est jugée. Surtout à l’ère où les vidéos d’entraînement sont monnaie courante. Quand chaque joueur se filme, se met en scène, montre ses efforts. Dobson, lui, se contente d’être heureux. De se faire discret… ou visible ailleurs.

Et c’est ce silence à Brossard qui nourrit les critiques.

Sur les réseaux sociaux, les fans new-yorkais multiplient les commentaires. On le traite de « starlette », de « joueur Instagram », de « défenseur TikTok ». On raille son couple. On le compare à des joueurs séduisants qui ont disparu aussitôt qu’ils ont été adulés.

Mais à Montréal, la réponse s’organise. Plusieurs partisans rappellent que Dobson n’a jamais triché. Qu’il a toujours livré. Qu’il n’a jamais créé de scandale. Qu’il a simplement eu le malheur de tomber sur un entraîneur incapable de gérer une personnalité différente.

Dobson est-il un modèle à suivre… ou un avertissement?

La vraie question, au fond, est celle-ci : dans la LNH d’aujourd’hui, peut-on être un joueur vedette assumé, connecté, amoureux et présent sur les réseaux… sans que cela devienne un problème?

Dobson sera jugé sur la glace. À partir du premier match au Centre Bell. Pas avant.

Mais d’ici là, les regards continueront d’être braqués sur lui. Parce qu’il représente une nouvelle ère. Parce qu’il dérange. Parce qu’il ne rentre pas dans les cases.

Et parce que, oui, il est l’un des rares joueurs à avoir eu le courage d’assumer sa vie personnelle… et son existence de superstar...

Noah Dobson n’a encore rien prouvé à Montréal. Il n’a pas encore patiné devant ses partisans. Il n’a pas encore ressenti la pression d’un mauvais match au Centre Bell. Il ne sait pas encore à quel point ce marché peut aimer… ou crucifier.

Mais il s’avance avec aplomb. Avec une femme flamboyante à ses côtés. Avec un passé controversé. Et avec un avenir à écrire.

Le débat sur son engagement n’est pas terminé. Mais le vrai match commence bientôt.

Et à ceux qui doutent encore : surveillez-le au camp. Parce qu’un joueur aussi fier… finit toujours par répondre. À sa façon.