- Excitation dans la famille Gauthier...

- Le Canadien de Montréal viserait maintenant officiellement Ethan Gauthier avec le choix des Panthers.

- Un choix aussi lointain...autant faire plaisir aux "Nationalistes Québécois" en repêchant un gars bien de chez nous.,

- Cela tombe bien.

- Ethan Gauthier était classé au 25e rang il y a quelques semaines dans le MOCK DRAFT qui fait une moyenne de toutes les listes officielles..

- Il est maintenant rendu au 31e rang...DIRECT sur le rang du CH...

- Les signes ne mentent pas...

- Surtout quand on se souvient de la sortie publique de Donald Audette..le 1er mai dernier.

- Il est clair que le dépisteur fait des pieds et des mains pour qu'on sélectionner Gauthier.

«La représentation québécoise au sein des Canadiens de Montréal est extrêmement importante pour moi. Je me bats pour les gars d’ici.» affirme le recruteur couvrant le territoire du Québec et des Maritimes au journaliste de TVA Sports, Anthony Martineau.

"Je les entends toujours les critiques comme quoi le CH oublie d'où il vient qu'on favorise les patineurs d’ailleurs».

«Le peuple québécois est fier de son CH. Je comprends tellement pourquoi tout le monde souhaite un fort ratio de joueurs locaux avec les Canadiens! Nous évoluons à Montréal et cette équipe n’est rien de moins qu’une tradition pour les francophones. Je le sais parce que j’ai grandi et joué ici, moi aussi.»

«Oui, je couvre le territoire du Québec en tant que recruteur des Canadiens, mais je ne suis pas celui qui prend les décisions finales au repêchage». 

- «Moi, répond-il, mon travail est de parcourir la province et de cibler les joueurs qui, selon mes analyses, ont une chance de jouer dans la LNH, la LAH ou la ECHL. Je les soumets ensuite à mes collègues et patrons. Les gens doivent saisir que le nom prononcé le jour de l'encan est le fruit d’un travail impliquant plusieurs personnes. Le CH compte sur de nombreux recruteurs qui couvrent le monde entier. Et parfois, tous ces gars-là, incluant Serge Boisvert (l’autre recruteur québécois du CH) et moi, ont un coup de cœur et vantent les joueurs qu’ils ont vu! Ça fait beaucoup de candidats possbles, ça! 

«En bout de ligne, le directeur général et le recruteur-chef tranchent et optent pour le patineur qui, au terme des discussions avec tous les dépisteurs et selon leurs observations personnelles, leur semble le meilleur disponible. Parfois, tu aimes un joueur, mais le DG et le recruteur-chef ne l’aiment pas, ou ne l’apprécient pas autant. Tu ne vendras jamais une Mazda à un gars qui veut avoir une Ferrari. Cette métaphore s'applique autant à l'espoir québécois qu'à l'espoir américain.»

«En fin d’année, tous les gens autour de la table déposent leurs listes et on s’obstine, en attendant de s’entendre (rires). Je me répète, mais on est peut-être 15 recruteurs autour de la table, en plus de Martin (Lapointe) et de Nick (Bobrov) qui se promènent partout toute l’année et qui voient de nombreux joueurs. Il n’y a pas juste Serge, moi et Kent Hughes autour de la table! Mettez tous ces éléments ensemble, rappelez-vous que l’équipe n’a que sept ou huit sélections par année et vous avez là une explication qui se vaut...»

"Ce n’est peut-être pas parfait aux yeux des gens et je comprends leur engagement et leur passion, mais mon emploi me fait voir 160 parties par année et il y a certaines personnes qui n’ont jamais vu les joueurs qui se basent sur des ouï-dire...»

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