Filip Mesar traverse décidément une période sombre dans son parcours avec le Canadien de Montréal.
Après avoir fait parler de lui dans les médias slovaques en partageant des détails anodins sur son compatriote Juraj Slafkovsky, il se retrouve maintenant sous le feu des critiques quant à ses performances sur la glace.
Selon Simon « Snake » Boisvert, un analyste bien connu, Mesar n'aurait tout simplement pas le niveau pour la Ligue américaine, encore moins pour la LNH.
@processushockey « Je ne le prendrais même pas au Rocket! » Disons que le Snake n’est pas le plus grand fan de Filip Mesar😅 #canadiens #lnh #habs #hockey #nhl #nhldraft #filipmesar #canadiensdemontreal ♬ son original - Le Processus
Ces propos viennent s’ajouter à une liste de critiques qui ne cesse de s'allonger pour le jeune attaquant slovaque. Boisvert, qui s’exprimait sur le podcast Processus avec Mathias Brunet, a même déclaré qu’il ne verrait pas Mesar dans l’effectif du Rocket de Laval cette saison, le qualifiant de joueur « de périphérie » voué à échouer dans le hockey professionnel nord-américain.
Cette évaluation sans appel vient confirmer la perte de confiance généralisée chez les partisans et les experts, qui considèrent de plus en plus Mesar comme un mauvais pari de première ronde pour le Canadien.
Rappelons aussi que Filip Mesar s'est retrouvé sous les projecteurs des médias slovaques après avoir révélé des informations sur l'appartement de Juraj Slafkovsky, son ami et compatriote.
En parlant des quatre chambres à coucher et du spacieux logement de Slafkovsky, Mesar a involontairement attiré l'attention des médias, qui ont amplifié cette information.
Slafkovsky lui-même, en plaisantant, lui a reproché cette indiscrétion, illustrant l'intensité médiatique autour de sa personne en Slovaquie, un phénomène qui, selon Mesar, dépasse celui que Slafkovsky vit à Montréal.
Repêché au 26ᵉ rang en 2022, Mesar n’a pas encore réussi à faire un saut significatif dans son développement, contrairement à d’autres jeunes, comme Owen Beck, sélectionné en deuxième ronde la même année.
Pour Boisvert, la situation est claire : Mesar représente un échec pour le CH, et son avenir au sein de l’organisation semble compromis.
Toutefois, Mesar, à seulement 20 ans, garde espoir. Il continue à croire qu’il pourra, un jour, évoluer aux côtés de son ami Slafkovsky dans la LNH.
Mais il devra d’abord convaincre avec le Rocket, un défi que beaucoup, à commencer par Boisvert, jugent hors de sa portée.
Les prochains mois seront cruciaux pour le jeune joueur, qui devra prouver que les critiques à son égard sont prématurées et qu'il peut encore espérer un avenir dans le hockey professionnel nord-américain.
Il reste à voir si Mesar pourra redresser la barre et faire mentir ses détracteurs, ou si cette nouvelle tuile marquera le début de la fin de son aventure chez les Canadiens.
Dire que Jiri Kulich et Brad Lambert étaient disponibles. Un choix gaspillé dans tous les sens du terme.