- François Gagnon attaque Marc Bergevin...

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Ce manque à gagner de 10 matchs pour lui permettre d’atteindre le plateau plus que symbolique des 1000 matchs disputés dans l’uniforme du Canadien a rendu son divorce avec le Canadien plus difficile à comprendre. Plus difficile à accepter.

Non seulement Markov avait-il encore du hockey à offrir, et du bon malgré 38 ans, mais le Canadien avait un grand besoin de lui sur un flanc gauche très dégarni. Sa perte a d’ailleurs fait très mal alors que les jeunes espoirs que le Canadien croyait en mesure de faire le saut ont été incapables de combler les brèches, et que les plus vieux acquis par le biais de transactions ou celui du marché des joueurs autonomes n’ont pas fait mieux. Ou si peu.

Le départ de Markov s’est donc fait dans la controverse. Une controverse qui n’a pas servi le joueur et encore moins l’organisation.

Surtout que cette controverse était en fait une histoire de quelques centaines de milliers de dollars. D’un million tout au plus.

À la fin de sa dernière saison, Markov complétait un contrat de trois ans d’une valeur de 17,25 millions $. Un contrat identique à celui qu’il avait négocié six ans plus tôt.

À son âge, il n’était plus question d’offrir de contrat à long terme. Marc Bergevin lui a donc présenté une offre d’une saison, avec un salaire de base de 4 millions $ auquel s’ajoutaient des primes qui auraient moussé le salaire à un total de 5,5 millions $ si le Tricolore avait atteint les séries.

Markov tenait, semble-t-il, à un contrat de deux ans l’assurant d’un salaire de 6 millions $.

Bien sûr que les informations et les montants fluctuent selon qu’elles viennent d’un camp ou d’un autre. Mais ce qui est clair, c’est que les deux parties étaient trop près d’une entente pour que cette « union » se termine aussi bêtement qu’elle s’est terminée.

 

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