Il y a des jours où l’arrogance se paie comptant. Et pour Martin St-Louis, ce jour est arrivé.
Alors qu’il croyait habilement jouer aux échecs avec les médias en cachant ses intentions pour le match crucial de ce soir, Martin St-Louis a été tout simplement attrapé les culottes baissées. Son plan, son alignement secret, ses non-dits... tout a volé en éclats en pleine face.
Ce matin, tout Montréal savait déjà ce que St-Louis essayait désespérément de garder sous silence :
Arber Xhekaj sera de retour dans l'alignement.
Oliver Kapanen fera également son entrée.
Jaden Struble sera relégué aux gradins.
Patrik Laine, officiellement blessé, mais dans les faits envoyé dans les estrades pour son rendement honteux, sera écarté de l'équipe.
Un désastre de communication totale. Une humiliation publique pour l'entraîneur.
Car malgré toute sa mise en scène lors de sa conférence de presse, où il a fait attendre tout le monde avant de lancer des phrases nébuleuses du genre « on va prendre des décisions avant le match », les journalistes avaient déjà toutes les infos. Et tout le monde savait d'où ça venait.
Qui d'autre qu'Arber Xhekaj pouvait vouloir saboter cette mascarade?
Après des semaines passées dans les gradins, humilié, ridiculisé, ignoré comme un indésirable par Martin St-Louis, Xhekaj a pris sa revanche. Il a fait fuiter l'information — discrètement, habilement — pour faire paraître St-Louis pour un manipulateur impuissant.
Un vrai bras d’honneur en coulisses.
Martin St-Louis jouait avec les médias comme un chat avec une souris. À coups de non-réponses, de délais inhabituels avant ses conférences de presse, de "phrases cachette" sur des soi-disant « petits bobos » ici et là.
L'objectif était clair :
Camoufler son revirement. Tenter de garder secrète l'insertion d'Xhekaj et de Kapanen pour prendre Washington par surprise.
Mais voilà : dans la nouvelle ère numérique, les murs ont des oreilles, et les gradins ont des téléphones. Très rapidement, les rumeurs sont devenues des confirmations, et Martin St-Louis a été forcé de voir son secret dévoilé devant tout le Québec.
Un entraîneur qui tente de contrôler son narratif, mais qui se fait trahir par ses propres joueurs?
Un chef incapable de tenir son vestiaire?
Un général dépassé par son armée?
C’est la lecture brutale que tout le monde en fait aujourd’hui.
On parle d'une vengeance froide d'Arber Xhekaj
N'oublions pas : Arber Xhekaj a été maltraité toute l'année par Martin St-Louis.
Envoyé dans les estrades pendant des semaines sans explication publique valable.
Humilié publiquement lors des entraînements optionnels.
Transformé en bouc émissaire alors que l'équipe manquait cruellement de robustesse.
Et maintenant qu’on a vu comment les Capitals de Washington ont martyrisé Cole Caufield, Lane Hutson Mike Matheson et toute la brigade défensive du CH lors des deux premiers matchs, l'absence d'Xhekaj est devenue le symbole de l'incompétence.
C’était personnel. C’était émotionnel. Et aujourd'hui, c'est Arber Xhekaj qui rit dans sa barbe.
En faisant couler l'info — ou en laissant suffisamment de miettes pour que ça coule —, il a humilié Martin St-Louis sur la place publique.
Quant à Patrik Laine, parlons-en. Blessure? Traîtement médical?
Foutaises.
Tout le monde dans l'organisation le sait : Patrik Laine est en santé.
Mais pour éviter de créer une controverse en le "benchant" ouvertement après ses performances grotesques dans les deux premiers matchs, Martin St-Louis et le CH ont préféré sortir la vieille excuse de la "journée de traitements".
Une farce monumentale.
La vérité?
Ce scandale dépasse largement une simple fuite d'alignement.
C’est une démonstration éclatante du fait que Martin St-Louis a perdu le contrôle sur plusieurs éléments-clés de son équipe.
Il y a une fracture interne.
Il y a du ressentiment.
Il y a une perte de confiance.
Même les médias, pourtant généralement indulgents avec St-Louis, se sont moqués ouvertement de lui aujourd'hui.
Le coach qui fait semblant d'hésiter alors que tout est déjà su.
Le coach pris en flagrant délit de manipulation médiatique.
Ce soir, ce n'est pas juste la saison du Canadien qui est en jeu. C'est la crédibilité même de Martin St-Louis.
Une défaite? Et toute cette tempête va se transformer en ouragan.
Et si le Canadien l'emporte? Eh bien, la trahison d'Xhekaj restera dans les coulisses, mais la fissure est là. Le lien de confiance entre St-Louis et le Shérif est brisé à jamais.
Martin St-Louis pensait jouer aux échecs avec les médias. Mais aujourd'hui, il s’est fait échec et mat.
Et ce qui est encore plus troublant, c’est qu’on ne pourra jamais le prouver noir sur blanc. Jamais. Mais dans les coulisses, dans les corridors du Centre Bell, tout le monde sait.
L’information a fuité. Pas par accident. Pas par maladresse. Pas par une erreur de communication.
Ce n’est pas Chantal Machabée, la vice-présidente des communications, une professionnelle respectée, qui aurait laissé passer un tel secret.
Ce n’est pas non plus le département hockey, ni les dirigeants du Canadien, qui auraient sciemment saboté leur propre entraîneur avant un match aussi crucial.
Le doigt est pointé ailleurs.
Dans le vestiaire. Parmi les joueurs. Et tous les regards convergent vers le même homme : Arber Xhekaj.
Lui qui avait toutes les raisons du monde d’être amer. Lui qui avait tout le ressentiment du monde pour agir. Lui qui, en quelques mots chuchotés aux bonnes personnes, a réussi à exposer Martin St-Louis devant tout le Québec.
Non, ce ne sera jamais prouvé. Non, personne n’ira l’accuser ouvertement.
Mais le mal est fait.
Et que le Canadien gagne ou perde ce soir, le vestiaire sait. L’organisation sait. Le Québec sait.
La trahison silencieuse est gravée dans l’histoire de cette équipe. Et peu importe comment la série se termine, Martin St-Louis ne pourra plus jamais coacher ce groupe comme avant.
Parce qu’une fois qu’un soldat trahit son général, même en secret, plus rien ne sera jamais comme avant.