- Brendan Gallagher...est bel et bien le nouveau CAPITAINE du CH...
- On l'appelle...
- CAPITAINE LICHEUX...
"J'ai entendu les gens parler de la pression qui vient avec le fait d'évoluer dans un marché comme le nôtre, mais j'ai toujours apprécié la pression ici. Tout le monde est différent. Certaines personnes ne peuvent pas la supporter, et c'est bien correct ainsi. Moi, je carbure à cette pression. Je me mets plus de pression sur les épaules pour bien jouer que n'importe qui ne pourrait le faire. Cela me vient de mon père. En grandissant, il n'était jamais en colère si je ne marquais pas ou si je n'obtenais pas de point. Il se fâchait si l'effort n'y était pas et si je laissais tomber mes coéquipiers en ne travaillant pas assez fort. J'ai toujours eu cette attitude. Quand tu te mets de la pression toi-même, la pression extérieure ne veut plus rien dire. Perdre n'est pas tolérable ici et ce n'est aucunement acceptable. Nous l'avons vu cette saison. Que ce soit pour la direction, les entraîneurs ou les joueurs, nous nous attendons à gagner. C'est le standard. Les partisans également sont inclus dans ce groupe qui ne tolère pas la défaite. Quand tu évolues pour une franchise qui a remporté 24 coupes Stanley, un record de la LNH, les attentes sont élevées. Il s'agit d'une ville qui a eu des joueurs comme Jean Béliveau et Maurice Richard. Tu vas à des événements et tu rencontres des légendes comme Yvan Cournoyer, qui a remporté 10 coupes Stanley à Montréal, et il te racontera qu'il a dû se retirer car il manquait de doigts pour toutes ces bagues. Pouvoir enfiler le même chandail que ces légendes est sans aucun doute quelque chose de très spécial. Gagner ici voudrait tout dire. C'est la raison pour laquelle nous jouons. Tu sacrifies et tu fais tout ce que tu peux, jour après jour, afin de remporter la Coupe Stanley et ajouter une bannière aux côtés de celles déjà présentes."