Geoff Molson, propriétaire des Canadiens de Montréal, se trouve une fois de plus au cœur des moqueries et des critiques.

La dernière cause de ce mécontentement? Le nouveau tableau indicateur au Centre Bell, qui, contrairement aux attentes, n'a pas été agrandi et qui semble encore plus "pauvre" que le précédent.

Le Centre Bell est un lieu légendaire, tant pour les joueurs que pour les fans. On ne pourra jamais le nier. L'ambiance unique de l'amphithéâtre est souvent vantée par ceux qui ont la chance d'y assister à un match.

Pendant la saison morte, des travaux sont souvent effectués pour améliorer les installations. Cette année, un nouveau tableau indicateur a été installé.

Malheureusement, ce nouveau tableau, bien qu'entièrement numérique, semble être de la même taille que l'ancien, ce qui a engendré des mauvaises blagues et des moqueries parmi les partisans.

Les critiques n'ont pas tardé à pleuvoir, accusant Molson de radinerie. Certains se demandent si la décision de ne pas agrandir le tableau visait à réduire les coûts, ou si c'était pour éviter d'obstruer la vue des spectateurs des gradins supérieurs.

Évidemment, Molson va clamer qu'il a réduit l'écran pour améliorer l'expérience client. Cette perception de "cheap" vient s'ajouter à une liste de griefs que les fans ont envers Molson, notamment les prix exorbitants des concessions alimentaires au Centre Bell.

Ray Lalonde, la référence du Québec en terme de marketing et de commercialisation, a été cinglant en s'attaquant à la gestion de Molson.

Il est d'avis que le propriétaire des Canadiens devrait être plus généreux, surtout envers les familles et les fans moins fortunés.

Le coût d'assister à un match des Canadiens, incluant un billet mal placé, deux bières, un hot-dog et une place de stationnement, avoisine les 196,79 $, ce qui est un scandale pour beaucoup.

Les comparaisons avec d'autres arénas, comme le stade Mercedes-Benz d'Atlanta, où les prix des concessions sont beaucoup plus abordables, accentuent encore plus la frustration des partisans montréalais.

Là-bas, une bière coûte 5 $ et un hot-dog 2 $, ce qui attire davantage de fans et augmente leurs dépenses globales.

Geoff Molson, en tant que propriétaire d'une équipe de hockey, d'un aréna et d'une brasserie, se voit reprocher de ne pas utiliser ces atouts pour offrir une meilleure expérience à ses partisans.

Les fans espèrent qu'il suivra l'exemple d'autres propriétaires plus généreux et qu'il baissera les prix des concessions au Centre Bell, rendant ainsi l'expérience du hockey plus accessible à tous.

Geoff Molson fait face à une pression croissante pour prouver qu'il est à l'écoute des fans et qu'il est prêt à investir dans leur expérience, au lieu de se concentrer uniquement sur les profits.

Le nouveau tableau indicateur, bien que moderne et cent pour cent numérique, n'a pas réussi à dissiper les critiques sur sa gestion perçue comme avare.

Les partisans attendent de voir si Molson prendra des mesures concrètes pour répondre à leurs attentes et améliorer leur expérience au Centre Bell.

Ils vont attendre longtemps...et vont continuer de lui remplir les poches, comme le dit si bien Ray Lalonde. Il vaut la peine de rappeler ses propos:

"Notre équipe de hockey, c’est un fleuron national et la relation qu’on entretient avec le sport est trop forte pour être brisée par des bières hors de prix, et ça, Molson le sait."

"Il manipule donc constamment les prix des comptoirs alimentaires pour voir jusqu’où ils peuvent aller, baissant ou augmentant les prix selon la situation."

"Tant que l’équipe performe bien, on va continuer d’aller les encourager, et d’acheter les bières qui paient leur salaire!"

Au final, le coupable est-il Molson ou les fans qui sont à ses pieds? 

La question mérite d'être posée...

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