- Geoff Molson lance un MESSAGE FORT...
- Aux proprios qui ne veulent rien savoir de revenir au jeu sans spectateurs...
- Et qui préfèrent attendre avant que la saison ne se mette en branle à nouveau...
« Absolument. Cet été, la ligue a très bien réussi à terminer la saison. Mais comme partisan et dans les corridors, ça me manque aussi. Le retour au jeu, c’est le plus important. »
« Oui, nous sommes très confiants. C’est ce qu’on fait depuis qu’on a recommencé à jouer au début août. Notre mode de penser, notre façon de penser, est passé de comment nous allons gérer notre entreprise pendant cette crise, comment on serre les ceintures pour passer à travers la pandémie… Mais depuis le mois d’août, la plupart de nos efforts sont sur le retour au jeu et sur le retour des événements. »
« C’est probablement le plus grand défi qu’on va avoir. Aujourd’hui, il y a 23 équipes aux États-Unis. Si on fait ce qu’on a fait cet été, avec deux bulles, ce qui est peu probable, ce serait très difficile pour une équipe américaine de venir ici, rester dans l’hôtel durant 14 jours et commencer à jouer des matchs. Il y a plusieurs scénarios possibles, mais au début, c’est fort probable qu’on va jouer contre des équipes canadiennes. »
« Je ne connais pas les propriétaires qui sont contre, mais je suis de ceux qui pensent que l’on doit absolument trouver une solution pour jouer. Regardez juste en Amérique du Nord. J’ai l’impression que la NBA va trouver des solutions. Le baseball en a trouvé. Le Football, la NFL, en a trouvé. Si eux peuvent le faire, nous, on peut le faire.
« Ça va être difficile. Ça va être compliqué, mais c’est tellement important de maintenir la Ligue nationale au moment où les autres ligues le font. Il faut tout faire pour réussir à jouer cette année. »
« La NBA qui retourne le 22 décembre, c’est agressif, je dirais. Mais peut-être qu’ils ont trouvé une solution. Et j’espère que c’est le cas pour eux. Et notre intention, c’est de trouver des solutions nous-mêmes.
« C’est inspirant pour moi de voir qu’ils essaient de forcer la situation et de trouver des solutions. Je pense qu’on est rendu à ce point-là, la ligue, les propriétaires et le comité exécutif, on doit trouver des solutions pour jouer.
« On le voit en Europe, aussi. Il y a beaucoup de nos joueurs qui ont en train de jouer en Europe. Ils ont réussi à trouver des solutions et ils jouent. Même si ce n’est pas avec des partisans dans certains cas, ça peut se faire. Et j’y crois. »
« Le plus important pour toutes les équipes, c’est d’avoir des partisans : au Centre Bell et dans leurs propres amphithéâtres. Pour réussir nos chiffres d’affaires, ça prend nos partisans dans les estrades.
« Mais je pense que la marque de la ligue, des 31 équipes, bientôt 32, est importante à maintenir aussi. Avoir nos matchs diffusés à la télévision et à la radio pendant qu’on attend que ça soit sécuritaire pour nos partisans, ça vaut la peine, même si le retour sur cet investissement n’est pas là. »
« Quand on joue sans spectateurs, les seuls revenus qui peuvent rentrer sont la télévision, la radio et une portion des commanditaires. C’est avec ça qu’on travaille. À long terme, ce n’est pas une situation qui est viable, bien sûr. »