- Geoff Molson veut absolument rentrer dans la BULLE....
- Pour faire son FEFAN..
- Il veut prendre l'une des PLACES...
- Et ne pas être REJETÉ...
- ISHHHHHH...
- Ça va être DIFFICILE...
Pour être clair, en plus d’amener un maximum de 31 joueurs, les équipes doivent amener au moins : trois entraîneurs, deux soigneurs, un médecin (si disponible), un responsable de l’équipement, un massothérapeute, un thérapeute en « active release »/chiropraticien, un créateur de contenu pour les médias sociaux, un responsable de la sécurité et un représentant qui servira d’agent de conformité.
Si le Canadien – ou toute autre équipe – devait amener 31 joueurs, cela lui laisserait de la place pour 21 personnes supplémentaires, dont 12 sont obligatoires en vertu des minimums que nous venons de décrire. Cela nous laisserait donc neuf places supplémentaires. En amenant 30 joueurs, nous avons ouvert une place supplémentaire pour le personnel de soutien.
Entraîneurs (7)
Le Canadien a sept entraîneurs, et nous les emmenons tous. Quatre sont derrière le banc : Claude Julien, Kirk Muller, Luke Richardson et Dominique Ducharme. Un autre est sur la galerie de presse durant les matchs, soit l’entraîneur des gardiens Stéphane Waite. Deux autres sont autour du vestiaire, soit l’entraîneur responsable du vidéo Mario Leblanc et son adjoint Éric Gravel (qui agit également comme personne de soutien informatique à l’équipe). Tous les deux voyagent avec l’équipe en temps normal.
Ces messieurs sont considérés comme essentiels au succès de l’équipe, et nous n’en laissons aucun à la maison. Cela occupe quatre places supplémentaires dans la délégation au-delà du minimum requis de trois entraîneurs.
Thérapeutes sportifs (2)
C’est assez simple: le thérapeute sportif en chef Graham Rynbend ainsi que son adjoint Matthew Romano (qui agit également comme second physiothérapeute) doivent être du lot puisque le nombre minimum de personnes dans ce rôle est de deux.
Médecin (1)
Le médecin en chef du Canadien, le Dr David Mulder, est âgé de 81 ans. Il est donc à risque s’il devait être infecté par la COVID-19. On ne sait pas très bien ce que le Tricolore – et surtout Mulder lui-même – décideront de faire ici, mais il semble raisonnable qu’il reste chez lui. Son assistant, le Dr Dan Deckelbaum, serait candidat pour remplacer le Dr Mulder, surtout si l’on considère qu’en plus d’être chirurgien traumatologue, il est aussi membre associé du département d’épidémiologie, de biostatistique et de santé au travail de l’Université McGill. Cela pourrait s’avérer utile. Le Canadien pourrait également choisir de ne pas amener de médecin du tout et s’en remettre au personnel médical de la LNH qui sera en place.
À noter toutefois que si une équipe décide de ne pas amener de médecin, cela ne lui donne pas une place supplémentaire disponible à l’intérieur de la bulle. La limite de sa délégation serait alors de 51 personnes, et non 52.
Préposés à l’équipement (2)
Le Canadien a l’un des meilleurs dans le domaine en Pierre Gervais, mais l’équipe amène normalement en voyage les assistants de Gervais, Patrick Langlois et Pierre Ouellette. Nous avons déterminé que le Canadien devrait se contenter de deux d’entre eux, donc Gervais et un de ses assistants. Puisque le Tricolore ne voyagera pas, en ce sens qu’elle restera tout le temps dans la même ville, la tâche devrait être quelque peu réduite pour deux préposés à l’équipement. Une bonne partie du travail de ce groupe consiste à déballer l’équipement et à préparer le vestiaire lorsque le Canadien arrive dans une ville et à tout remettre très rapidement dans un camion après les matchs.
Les responsables de l’équipement remplissent de nombreuses autres fonctions – comme celles d’aiguiser les patins, de réparer le matériel, sécher les gants, récupérer les bâtons pendant un match, etc. – mais en raison du nombre limité de places disponibles à l’intérieur de la bulle, cela nous semble un compromis que le Canadien devra être prêt à faire. L’équipe aurait quand même avec elle un responsable de l’équipement de plus que le minimum requis.
Massothérapeute (1)
Claude Thériault remplit ici le minimum requis pour le Canadien.
Thérapeute en « active release »/chiropraticien (1)
Donald Balmforth est le physiothérapeute en chef du Canadien, ce qui s’applique ici.
Agent de sécurité et créateur de contenu/médias sociaux (2)
Ce n’est pas clair à savoir qui remplira ces rôles. On supposera seulement qu’ils seront remplis au minimum requis.
Responsable de la conformité (1)
On ne sait pas non plus qui remplira ce rôle, mais notre pari serait le Vice-président des opérations hockey et des affaires juridiques, John Sedgwick. Le responsable de la conformité est essentiellement chargé de s’assurer que tous les membres de l’organisation respectent les règles très strictes pour vivre dans la bulle et il soumet un rapport quotidien à la ligue démontrant que toutes les règles sont respectées.
Il nous reste donc cinq places disponibles. L’une d’entre elles sera certainement occupé par le directeur général Marc Bergevin, mais le reste de son état-major – à l’exception de Sedgwick – devrait être laissé de côté.
Le Canadien aura probablement besoin de son directeur de la science du sport et des performances, Pierre Allard, ainsi que du responsable du conditionnement physique, Patrick Delisle-Houde, pour s’assurer que les joueurs sont en pleine forme.
Il y a également Alain Gagnon, qui est omniprésent lorsque le Tricolore est sur la route en tant que coordonnateur des services à l’équipe, un titre qui signifie essentiellement que Gagnon – ou Flower comme on le surnomme – s’occupe de tout ce dont l’équipe pourrait avoir besoin lorsqu’elle est loin de chez elle. Dans un environnement de bulle, il apparaît indispensable afin de gérer tous les problèmes qui pourraient survenir dans la bulle… et qui surviendront presque assurément.
Enfin, la 52e personne serait Paul Wilson, premier vice-président aux affaires publiques et aux communications, qui coordonnerait au quotidien les différents besoins au plan médiatique.
Comme vous pouvez le constater, il y a beaucoup de personnes impliquées dans la mécanique permettant au Canadien de jouer loin de chez lui, et certaines décisions difficiles devront être prises. Il est à noter qu’un nom absent de cette liste est celui du propriétaire Geoff Molson. Dans l’éventualité peu probable où il voudrait venir, il faudrait écarter quelqu’un d’autre. Le directeur général adjoint Scott Mellanby, qui voyage rarement avec l’équipe, n’a pas non plus été retenu dans cet exercice. Et pour arriver à ce nombre magique de 52, nous avons dû prendre la décision difficile de laisser un responsable de l’équipement à la maison et de ramener un joueur en dessous du maximum autorisé.