- Gino Odjick devra encore se BATTRE...

- Pour survivre...

- Il y a six ans, une maladie rare, l’amylose, s’est attaquée à son coeur. 

- Les médecins lui avaient dit qu'il serait décédé en quelques semaines.

- Un traitement expérimental effectué à l’Hôpital d’Ottawa l’avait sauvé, un mélange de chimiothérapie et de médicaments qui avait mené à une rémission.

«C’est revenu il y a environ un mois. J’ai recommencé les traitements de chimiothérapie. Ils (ses médecins) l’ont trouvé de bonne heure, ça fait que je suis bien confiant d’être capable de m’en débarrasser. Ça a été un choc, mais qu’est-ce que tu veux faire... Il y avait plusieurs options de traitement, mais j’ai demandé de suivre le même que j’avais eu à Ottawa vu que ça avait marché. Je suis en ‘chimio’ pour les six prochains mois.»

"J'ai eu 50 ans le 7 septembre.  Je suis trop jeune pour mourir !»

- Michel Therrien a appris la nouvelle.

«J’ai appris ça la semaine dernière et ça m’a mis à terre honnêtement. C’est pas le ‘fun’ à entendre. Quand je l’ai vu l’an passé à Vancouver, il avait l’air d’aller très bien. J’ai une relation spéciale avec Gino, je le connais depuis ses années dans le junior et je l’ai ‘coaché’ dans la Ligue nationale. Entendre une nouvelle comme ça, ça m’ébranle. J’étais allé le voir à l’hôpital à Ottawa il y a six ans quand cette maladie-là l’avait frappé une première fois et les médecins ne lui donnaient pas grand temps à vivre à ce moment-là. Mais c’est tellement un ‘fighter’ que je suis confiant qu’il va pouvoir battre ça à nouveau».

«Je connais l’individu, je connais la force de caractère du gars. Il va se battre et il va passer à travers encore, comme il s’est toujours battu. Lui, c’est le gars le plus tough que j’ai connu. Et j’en ai connu des toughs. Lui, la mentalité qu’il avait, il est au top de la liste, estime Therrien. J’ai toujours eu bien du respect, pas seulement pour le joueur de hockey, mais pour l’individu. Il était parti de loin. Je me souviendrai toujours, il m’avait dit une fois, regarde Mike, je suis dans la LNH et je suis tellement privilégié. Là, je mange du filet mignon, alors qu’il y a quelques années, je mangeais mes sandwichs au baloney et il y avait 100 moustiques qui tournaient autour. Alors mon filet mignon, il n’y en a pas un os... qui va me l’enlever. Ça m’avait tellement marqué. Il faut savoir à travers de quoi il est passé dans sa vie. C’est une personne très spéciale et bien loyale.»

- Nos pensées sont avec Gino...et toute sa famille...

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