Juraj Slafkovsky, déjà sous le feu des projecteurs pour ses performances décevantes, a décidé de s’en prendre directement aux journalistes lors d’une sortie médiatique récente qui a laissé tout le monde perplexe.
Avec un ton condescendant et une attitude arrogante, le jeune attaquant du Canadien a creusé encore plus profond le fossé qui le sépare des partisans et des observateurs.
"Ce que vous dites? Non, ça ne m’importe pas."
Face à une question légitime posée par Anthony Martineau de TVA Sports sur son intérêt pour ce que la presse écrit à son sujet, Slafkovsky a été sans pitié :
Une déclaration froide, teintée de mépris, qui a immédiatement suscité des réactions. Alors que de nombreux joueurs utilisent la critique comme un levier pour s’améliorer, Slafkovsky semble choisir de s’en moquer, allant jusqu’à tourner la situation en ridicule.
« Je ne peux qu’en plaisanter. On gagne un match et vous écrivez de gentilles choses. On en perd un et tout va mal. C’est assez drôle. »
Difficile d’imaginer pire déconnexion entre un joueur et les attentes de son équipe, des médias et des fans. Mais Slafkovsky ne s’est pas arrêté là. Il a continué sur sa lancée en comparant les médias canadiens à ceux de son pays natal, la Slovaquie :
« En Slovaquie, tout le monde traduit de l’anglais au slovaque et les gens m’identifient sur des publications. Je ne peux qu’en rire. J’ai deux bons matchs, tout est parfait. J’ai deux mauvais matchs, tout est mauvais. »
Le problème ? Slafkovsky ne connaît pas de « deux bons matchs ». Ses statistiques actuelles, deux buts et cinq passes en 30 matchs, parlent d’elles-mêmes.
Cette sortie n’est pas une première pour le Slovaque. Depuis son arrivée dans la LNH, Slafkovsky s’est illustré par des déclarations souvent déconcertantes.
Lors d’une précédente entrevue avec The Athletic, il avait minimisé les attentes placées en lui :
« Les gens parlent beaucoup, mais moi, je fais ce que je veux. »
Plus récemment, après une humiliante défaite 9-2 contre les Penguins, il avait répondu avec mépris à une question sur le piètre spectacle offert par l’équipe :
« Si vous étiez un partisan, paieriez-vous des centaines de dollas pour voir jouer cette équipe? »
Sa réponse :
« Oui, je paierais. »
Un commentaire qui a été perçu comme une insulte envers les partisans, surtout venant d’un joueur qui peine à justifier son contrat de 7,6 M$ par année qui entrera en vigueur la saison prochaine.
Slafkovsky a été repêché au premier rang pour devenir une pierre angulaire du Canadien. Mais jusqu’à présent, il joue comme un joueur de profondeur, sans impact notable.
Il est incapable d’utiliser son gabarit de 6 pieds 3 pouces et 238 livres pour dominer physiquement. Comme l’ont dit certains recruteurs :
« S’il mesurait 5 pieds 10 pouces, il ne serait même pas dans la LNH. »
Son incapacité à évoluer dans les moments clés et son manque flagrant d’intensité laissent présager une catastrophe à venir. Et son arrogance publique n’aide en rien à redorer son image.
Les recruteurs sont de plus en plus nombreux à exprimer des doutes sur son avenir :
« Il est lent, lourd, et manque de créativité. »
« Pour un attaquant de puissance, il joue tout petit. »
« Il doit se regarder dans le miroir et arrêter de rejeter la faute sur les autres. »
Tony Marinaro, bien connu pour ses opinions tranchées, a récemment déclaré :
« Le contrat de Slafkovsky est un désastre en devenir. S’il ne se réveille pas, il pourrait être échangé d’ici deux ans. »
La situation est déjà tendue cette année, alors que Slafkovsky empoche 950 000 $, mais la pression atteindra son paroxysme la saison prochaine, avec un salaire garanti de 7,6 M$ par an.
Les partisans ne pardonneront pas un autre début de saison catastrophique.
Juraj Slafkovsky doit comprendre que la patience a des limites, que ce soit pour les partisans, les médias ou même ses coéquipiers.
Son arrogance et son incapacité à accepter les critiques pourraient non seulement ruiner sa carrière à Montréal, mais aussi ternir sa réputation dans toute la ligue.
Si le Slovaque ne change pas rapidement son approche, il risque de devenir l’un des plus grands flops de l’histoire récente de la LNH.
Et les rires jaunes qu’il partage aujourd’hui avec les journalistes pourraient rapidement se retourner contre lui.
L'arrogance n'est jamais une solution...