Pascal Vincent fait face à de graves allégations qui ont mené à son congédiement par le nouveau président et directeur général de l’équipe, Don Waddell.
Dans une déclaration au Columbus Post Dispatch, Waddell a expliqué sa décision après avoir recueilli des informations préoccupantes auprès des joueurs et des membres de l’entourage de l’équipe.
« J’ai regardé l’équipe jouer. Ce n’était pas une question de stratégies ou de système de jeu. Mais je ne pouvais passer outre certains événements survenus l’an dernier et la saison précédente."
"C’était coincé dans mon esprit, je ne pouvais m’en défaire. J’ai parlé à de nombreux joueurs. Tu ne veux pas laisser les joueurs t’imposer un choix d’entraîneur, mais j’ai entendu des choses que je ne m’attendais pas à entendre."
"J’ai pris ma décision en conséquence et j’ai l’appui des propriétaires. Nous avons besoin d’une nouvelle voix dans ce vestiaire. »
Waddell a ajouté qu’il embaucherait un entraîneur d’expérience pour remplacer le Québécois et que des détails supplémentaires seraient fournis lors de son point de presse jeudi matin.
Des rumeurs circulent concernant un comportement autoritaire de Vincent qui frôlerait le harcèlement psychologique.
Cette décision fait suite à plusieurs incidents publics controversés impliquant Vincent. Le Québécois s'est attiré les foudres de la communauté hockey après une altercation verbale avec le jeune défenseur David Jiricek.
Jiricek avait exprimé sa frustration quant à son temps de jeu, affirmant qu’il méritait sa place dans la LNH. La réponse de Vincent fut de le ridiculiser, comparant ses aspirations à celles de sa fille de 13 ans, une analogie qui a suscité l’indignation.
« Je lui ai dit de ne pas perdre ce caractère. Nous en avons besoin de sa part. Cette confiance est un élément important de son jeu. Je comprends. Ma fille veut sa propre voiture. Elle a 13 ans. C’est l’effet Amazon. Tout le monde veut que ça arrive immédiatement. »
Cette réaction dénigrante a été perçue comme une tentative de casser Jiricek au point de l'humilier publiquement. Le défenseur aurait été très affecté psychologiquement.
Les critiques de Vincent ne se sont pas arrêtées là. Il a également fait réchauffer le banc à Johnny Gaudreau durant toute la troisième période d'un match, expliquant que Gaudreau était nonchalant et se traînait les patins.
En plus de ses actions envers les joueurs vedettes, Vincent a puni son équipe avec des entraînements extrêmement durs, causant des malaises physiques chez certains joueurs, au point de les rendre malades.
Son style autoritaire rappelle les méthodes controversées de Mike Babcock, ce qui a vraiment inquiété le nouveau DG Don Waddell, qui n'a pas hésité à lui montrer la porte de sortie.
En période de reconstruction, les Blue Jackets devraient miser sur le développement des jeunes joueurs prometteurs comme Adam Fantilli, Kent Johnson et David Jiricek. Disons que vouloir casser des individus psychologiquement n'a plus sa place dans la LNH d'aujourd'hui.
Avec de telles accusation, Pascal Vincent aura de la difficulté à se trouver un autre emploi dans la LNH. Il doit maintenant se regarder dans le miroir.
Son désir d'humilier publiquement ses joueurs et de vouloir les casser de façon autoritaire a entaché sa réputation à vie.
Les détails plus précis de ses pratiques vont être dévoilées demain dans une conférence de presse de Waddell. Pascal Vincent ne dormira pas de la nuit...