- Selon la Presse....

- La célébration BIZARRE de Michael Pezzetta a créé un GROS MALAISE dans le VESTIAIRE.

- Le journaliste Simon-Olivier Lorange a senti une ambiance ÉTRANGE dans la chambre après le match...

Une célébration exubérante de Michael Pezzetta créait un malaise évident chez ses coéquipiers du Canadien. Si le numéro 55 était euphorique après coup, on n’en dira pas autant de ses coéquipiers.

« C’est beaucoup à digérer ! », a dit Nick Suzuki, sourire en coin, qualifiant la célébration d’« inattendue » – personne ne le contredira sur ce point.

« C’était drôle, je n’avais jamais vu ça avant… On ne voit plus ça souvent, je suis sûr que nos partisans ont adoré ça. Ceux des Sabres, sans doute moins », a-t-il ajouté poliment.

Brendan Gallagher, qui, comme on le sait, n’a que des amis à travers la LNH, était autrement moins enthousiaste.

« Je ne suis pas sûr qu’on va revoir ça, a-t-il avancé. Je sais qu’ils [les joueurs des Sabres] seront probablement frustrés, on le serait nous aussi dans la situation inverse. Je comprends les deux côtés. »

Alex Belzile a sans doute offert la réponse la plus éloquente.

« Aimes-tu ça ? », lui a demandé un reporter. « C’est différent ! », a-t-il rétorqué, de la même manière qu’on qualifierait les choix vestimentaires douteux d’un ami qu’on ne veut pas froisser.

« Il y a 30 ans, on serait peut-être encore là ! », a renchéri Martin St-Louis, une bonne demi-heure après le sifflet final. Aussi bien dire que les bancs se seraient vidés et qu’on se serait collectivement signifié que ça ne se fait pas en s’échangeant de généreux coups de poing dans le râtelier – car ça, oui, ça se fait.

L’entraîneur-chef, toutefois, ne semblait pas scandalisé par ce qui venait de se passer. Visiblement, Michael Pezzetta n’avait pas un grand appétit à débattre de la chose. C’était bel et bien un hommage à Tiger Williams qu’il a offert, sans pour autant l’avoir vraiment planifié.

Je me suis dit : je n’aurai peut-être plus jamais la chance de le faire. Michael Pezzetta Un constat réaliste : au cours de la rencontre, il a eu droit à neuf présences totalisant 6 min 25 s.

C’est très peu, même pour lui, mais c’est néanmoins représentatif de sa place dans l’organigramme du Tricolore. Même s’il se démarque en tirs de barrage à l’entraînement, il ne sera jamais appelé, sinon que rarement, parmi les trois premiers tireurs de son équipe. Il était d’ailleurs le sixième à s’exécuter, lundi. Il ne voulait pas rater sa chance. Sa célébration, c’était « peut-être beaucoup ». « Mais c’est drôle, et je vais m’en souvenir, a-t-il ajouté, rayonnant. C’était de la pure adrénaline. Je me suis dit : allez, je le fais. »

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