Guillaume Latendresse touche un point sensible.
L'ancien attaquant du CH ne connaît pas l'identité de Juraj Slafkovsky. Et voilà le plus gros problème. Tel un adolescent à la quête d'une identité, SLAF ne sait pas...qui il est...
Latendresse est bien placé pour en parler. Quand il est arrivé avec le CH, personne ne savait sa vraie nature. Était-il un POWER FORWARD? Non, car il n'aimait pas frapper ou être physique.
Était-il un marqueur non-physique même s'il avait le gabarit d'un POWER FORWARD? Cette recherche d'identité a affecté sa carrière au complet. Latendresse a senti le besoin de frapper l'adversaire, quand cele ne faisait pas partie de lui.
Les commotions ont suivi. Et sa carrière n'est jamais devenue ce qu'elle était supposé devenir.
Latendresse se voit en Slafkovsky.
«Slafkovsky, je ne suis pas encore en mesure de trouver c'est quoi sa force. Est-ce un attaquant qui protège bien la rondelle? Est-ce un attaquant qui excelle dans l'art de déborder? Est-ce un attaquant robuste et physique? Est-ce un "shooter"? Est-ce un gars qui aime patiner? Je n'aii pas trouvé son identité. Et il n'a pas trouvé la sienne"
«Mais ce que je sais, c'est que ce jeune est "ALL-IN". Avec son physique, il pourrait devenir un monstre.».
«Je me vois en lui au même âge. J'était pareil que lui à 100 pour cent. J'aimerais avoir la chance d'avoir une discussion avec lui et lui expliquer ce que j'ai compris en arrivant au Minnesota. Le Guillaume avec le Wild a compris. Mais pas avec le Canadien. J'étais trop immature".
En arrivant au Minnesota, Latendresse a compris qu'il n'avait pas à être un POWER FORWARD PHYSIQUE malgré son gabarit. Il a compris qu'il était un marqueur de finesse. Il a trouvé son identité et a connu les meilleurs moments de sa carrière.
La crise identitaire de SLAF doit cesser un jour. Sinon, ça va mal se terminer..