Pierre-Karl Péladeau a pris une décision judicieuse en montrant la porte de sortie à Guillaume Lemay-Thivierge après le scandale du "boulot-bouleau".
Ce dernier a récemment rompu son silence sur cette affaire controversée, mais a choisi de ne pas présenter d'excuses.
Une telle attitude, où il refuse de reconnaître ses torts et semble se positionner en victime, est problématique et justifie pleinement la décision du réseau TVA de se séparer de lui.
Lemay-Thivierge, sous les feux des projecteurs et de la controverse depuis des lunes, a été plutôt discret depuis les événements.
Nous l'avons aperçu le 16 mai dernier en compagnie de son épouse, Émily Bégin, lors du défilé de mode Signature 2024 du Collège LaSalle, organisé Andrew McNally.
Il a justifié sa présence, affirmant :
«Andrew est notre styliste, à Émily et à moi, et il est aussi un bon ami. Je tenais à être ici ce soir pour voir son travail et l’encourager». (crédit: 7 jours)
Lors de cette rencontre, Lemay-Thivierge a évoqué sa situation actuelle :
«Je ne trouve pas ça facile de vivre tout ça, mais en même temps je suis très conscient qu’il y a des gens qui vivent des drames bien pires que le mien."
"Donc, dans les circonstances, je profite de ce temps pour me reposer, me ressourcer et pour être avec ma famille. Je fais aussi une introspection de tout ça et je laisse la vie s’occuper de la suite des choses».
Cette réponse, qui manque cruellement de reconnaissance des torts causés, montre une absence de responsabilité.
Refuser de s'excuser auprès de la communauté noire et agir comme s'il était la victime est particulièrement troublant.
En choisissant de ne pas confronter ses erreurs, Lemay-Thivierge ignore les sentiments et les réalités des personnes affectées par ses paroles.
Une telle posture est inacceptable dans une société qui aspire à plus de respect et de compréhension mutuelle, surtout envers le multiculturalisme.
La décision de Pierre-Karl Péladeau de mettre fin à la collaboration avec Guillaume Lemay-Thivierge au sein du réseau TVA est non seulement compréhensible, mais également nécessaire.
Cela envoie un message clair sur l'importance de la responsabilité et du respect dans l'industrie médiatique et au-delà.
Il est crucial que les personnalités publiques soient tenues responsables de leurs paroles et actions, et que des mesures soient prises pour promouvoir un environnement respectueux et inclusif pour tous.
Il avait pourtant enfin la chance de s'excuser au lieu de jurer sur la tête de ses enfants que ce n'était pas vrai. En agissant ainsi, il s'est peinturé encore plus dans le coin.
Difficile d'oublier sa vidéo dans laquelle il se filme en train de se promener en forêt et dit: «Des fois, la vie, c'est aussi de travailler. Travailler fort. Y a une expression qui résume très bien. Des fois, c'est de dire, j'ai... j'ai un gros boulot.»
Avoir juré sur ses enfants qu'il ne voulait pas mal faire après avoir enlacé un arbre, un bouleau, plus précisément, pour faire un jeu de mots (boulot/bouleau) puisque sans son écorce est gravé le «mot en n», n'a pas passé aux yeux du Québec.
Mais deux mois plus tard, il avait la chance de faire amende honorable. Et il a refusé.
Guillaume Lemay-Thivierge avait une opportunité en or de s'excuser sincèrement et de montrer qu'il comprenait la gravité de ses actions.
Il a non seulement manqué cette occasion, mais s'est également enfoncé davantage dans la controverse. En refusant de reconnaître pleinement l'offense causée, il a aliéné davantage ceux qui attendaient de lui une prise de responsabilité et une véritable réflexion.
En refusant d'assumer ses erreurs et en tentant de minimiser la situation, il a prouvé qu'il n'était pas apte à représenter les valeurs d'inclusion et de respect essentielles dans l'industrie du divertissement.
Pierre-Karl Péladeau et le réseau TVA ont montré qu'ils prenaient ces questions au sérieux en mettant fin à la collaboration avec Lemay-Thivierge.
Cette décision fut une étape importante pour montrer que le racisme et les comportements inappropriés ne seront pas tolérés, quel que soit le statut de la personne impliquée.
Il est crucial que les figures publiques utilisent leur influence de manière positive et responsable. La société attend et mérite des excuses sincères et une véritable introspection lorsqu'une erreur est commise.
En manquant cette opportunité, Guillaume Lemay-Thivierge a non seulement terni encpre plus son image, mais a également montré un manque de respect envers la communauté affectée par ses actions.
La décision de TVA devient donc encore plus légitime. Elle est donc non seulement compréhensible mais nécessaire pour maintenir l'intégrité et les valeurs de l'industrie médiatique.
Chapeau à Monsieur Péladeau.