- HAHA!!!
- Il faut se garder une petite gêne...
- Phil Danault...
- Qui veut être le CATALYSEUR de l'attaque du CH...
D’abord, sur le plan sportif, l’attaquant a vu son équipe se métamorphoser.
Après avoir conclu la saison 2017-2018 avec seulement 29 victoires en 82 matchs, les Canadiens de Montréal comptent déjà 31 gains en 56 joutes cette saison.
«L’année passée est vraiment à oublier. Cette année, l’ambiance est complètement différente au sein de l’équipe. On a beaucoup de plaisir. Ça va bien autant dans le vestiaire que sur la glace.», a dit Danault lors de son passage à l’émission «JiC».
Si plusieurs associent ce vent de positivisme aux départs de Max Pacioretty et d’Alex Galchenyuk, le Québécois n’a pas voulu adhérer à cette théorie.
«Ce n’est pas à cause des départs que ça va bien. Parfois, une équipe a simplement besoin d’un nouveau départ. L’arrivée de nombreux nouveaux joueurs a eu l’effet de nous réveiller.»
«On a aussi eu un très bon camp d’entraînement. Ça nous a aidé à bien débuter la saison. On sait tous que les bons départs sont importants dans la LNH.»
Un groupe solide
La date limite des transactions approche à grands pas et si l’on se fie à Phillip Danault, le groupe ne pourrait être plus soudé. Par contre, dit-il, c’est Marc Bergevin qui est le mieux placé pour évaluer le rendement de l’équipe sur la patinoire.
À ce sujet, le joueur de centre salue les arrivées de Thompson, Weise et Folin dans la formation.
«Ces 3 joueurs ajoutent une belle profondeur à l’équipe. C’est très plaisant de voir notre directeur général actif, car cela démontre qu’il croit en nous et qu’il veut nous aider. C’est une belle tape dans le dos de sa part.»
Et Phillip Danault insiste sur une chose : les nouveaux joueurs qui s’amènent avec l’équipe doivent être en mesure de s’intégrer rapidement au sein d’un groupe qui préconise une mentalité positive.
«Marc Bergevin est très près des joueurs. On le voit souvent dans le vestiaire. Il sait donc quels types de joueurs peuvent nous aider sans déplacer trop d’air dans le vestiaire.
Un rôle de plus en plus important
Lorsque Jean-Charles Lajoie lui fait remarquer que peu de gens doutent maintenant du fait qu’il peut être le catalyseur de l’attaque des Canadiens, Phillip Danault y va d’une réponse pleine de confiance.
«C’est exactement ce que je veux être! Je souhaite être un bon joueur dans les deux sens de la patinoire. Je veux aider l’équipe défensivement et contribuer à l’attaque également.»
On peut dire qu’il s’acquitte bien de ses objectifs jusqu’ici. Après 56 matchs, il compte 40 points et présente un différentiel de +21.
«J’ai juste 25 ans, donc je suis encore en développement. Je n’aurais toutefois jamais cru que j’allais débloquer aussi rapidement. Je me suis renforci mentalement et cela a aidé plusieurs aspects de mon jeu.»
Ces statistiques rappellent un peu celles que Danault présentait lors de son passage dans la Ligue de hockey junior majeur du Québec.
À cette époque, deux qualificatifs le décrivaient parfaitement : dominant et responsable.
Souhaite-t-il maintenant offrir le même genre de performances qu’à Victoriaville et Moncton?
«Je me suis toujours dit que j’allais y aller une étape à la fois dans la LNH. Au départ, je voulais être bon à 5 vs 5 et défensivement. Je souhaitais ensuite prouver que je pouvais me distinguer offensivement, comme dans le junior.»
Le rendement du joueur de centre est tel que plusieurs comparent maintenant son style de jeu à celui d’un certain... Patrice Bergeron.
«C’est sûr que c’est flatteur. Je sais toutefois que je ne suis pas Patrice Bergeron. Je suis Phillip Danault et j’ai mon propre style. Patrice est un modèle pour moi et j’ai l’avantage de pouvoir m’entraîner avec lui lors de la période estivale. C’est un gros atout.»
L’avantage numérique... Pour bientôt?
Notre collègue Renaud Lavoie en parlait dans son blogue mardi : Phillip Danault est le seul joueur de la LNH qui fait partie des trois meilleurs marqueurs de son équipe et qui n’évolue pas en avantage numérique.
Alors que l’entraîneur Claude Julien a tenu à expliquer pourquoi en point de presse, le principal intéressé a lui aussi voulu émettre son opinion sur la question.
«Je suis beaucoup utilisé à 5 vs 5 et en désavantage numérique. D’ailleurs, nous n’avons que deux vagues d’infériorité numérique et je suis donc sollicité à de nombreuses reprises. Je dois être apte à fournir un effort soutenu lorsque l’on fait appel à mes services. Chaque chose en son temps.»
Une défaite difficile à digérer, mais...
Le Québécois était sur la glace, samedi, lorsque John Tavares a marqué en prolongation le but qui a donné la victoire aux Maple Leafs.
Une défaite qui, foi de Danault, fait mal, mais qui ne comporte pas seulement du négatif.
«C’est sûr qu’on était déçu. Mais en même temps, on a démontré à tout le monde et on s’est prouvé que l’on pouvait amplement rivaliser avec eux.
«C’est l’opportunisme qui a fait la différence dans ce match.»
Une saison spéciale?
On le disait au départ : c’est le jour et la nuit entre la saison dernière et la campagne actuelle. Les partisans semblent avoir retrouvé la foi et on sent un engouement autour du club qui était disparu depuis un bon moment.
«Je sens la magie!», de répondre Danault.
«Tout le monde veut gagner. Les gars jouent avec du caractère. On revient souvent de l’arrière. De belles choses peuvent arriver.»
Papa Phillip
Comme le dit si bien l’adage : «il n’y a pas seulement le hockey dans la vie»!
Le Québécois a appris l’an dernier qu’il allait être papa. L’enfant devrait d’ailleurs se pointer le bout du nez très prochainement.
Le numéro 24 mentionne que la naissance imminente de son premier bébé ne le rend pas trop nerveux pour le moment, mais avoue cependant qu’il deviendra de plus en plus fébrile à mesure que passeront les jours.
«Je crois que je vais commencer à être nerveux quand ma conjointe aura ses premières contractions. Je souhaite juste que le bébé arrive à la date prévue!»