C’est officiel : Lane Hutson ne figure pas sur la liste des joueurs invités au camp d’orientation d’Équipe USA en vue des Jeux olympiques d’hiver de 2026 à Milan.
Et disons-le tout de suite : c’est une honte publique, un affront, un geste incompréhensible qui sent la politique poussiéreuse et les réflexes de la vieille école.
Le défenseur vedette du Canadien de Montréal, récipiendaire du trophée Calder, auteur d’une saison historique pour un arrière de première année, n’a même pas reçu une invitation. Pas une. Rien.
Et ça, dans l’univers ultra-compétitif de la LNH, c’est bien plus qu’un simple oubli. C’est un message. Un rejet clair, brutal, volontaire.
Et c’est Bill Guerin, DG du Wild du Minnesota et d’Équipe USA, adepte revendiqué du style « old school », qui porte la faute entière.
On le savait déjà : Guerin est un homme de principes conservateurs en matière de hockey. Il préfère les valeurs de robustesse, de défensive rigide, de gabarits solides.
Le seul défenseur américain de petit gabarit à avoir percé l’élite mondiale dans un rôle offensif, c’est Adam Fox. Et même lui, malgré un trophée Norris en poche, a connu un tournoi des 4 Nations décevant, loin du niveau qu’on attendait de lui.
Or, pour plusieurs dans l’état-major américain, ce contretemps a laissé des traces. Bill Guerin n’a pas aimé ce qu’il a vu. Et il semble maintenant réticent à faire confiance à un autre « petit » défenseur offensif comme Lane Hutson, surtout que Fox fera partie de l'équipe américaine.
C’est injuste. C’est biaisé. Mais c’est bien ce qui bloque Hutson.
Mais Guérin assume sa vision de dinosaure.. Il l’a prouvé dans sa gestion du Wild du Minnesota, alors qu'il fait la vie dure à Marco Rossi, car il n'aime pas les petits centres... comme il n'aime pas les petits défenseurs.
Parce qu’en refusant d’inviter Lane Hutson à son camp d’orientation, Guerin ne rejette pas qu’un joueur : il rejette toute une génération de hockeyeurs modernes. Il tourne le dos à la créativité, à la mobilité, à l’intelligence de jeu.
Et surtout : il snobe un des jeunes joueurs les plus électrisants de la planète.
Lane Hutson, c’est 66 points en saison recrue. C’est un trophée Calder, un vote de 3e place au Norris, un rôle de quart-arrière numéro un sur le jeu de puissance du Canadien. C’est un joueur qui, dès sa première saison, a transformé la dynamique d’une franchise.
Et pourtant… il ne mérite pas une invitation?
Pendant que Jake Sanderson, Jaccob Slavin, Adam Fox, Charlie McAvoy et même Noah Hanifin ont leurs postes assurés, Lane Hutson, lui, reste dans la niche de Guérin.
On comprend que certains de ces noms méritent leur place. Mais ne même pas INVITER Hutson?
C’est tout simplement risible.
Et voilà que cet affront tombe en plein milieu des négociations contractuelles entre Hutson et le Canadien. Une négociation déjà tendue, dirigée par son agent Sean Coffey, qui refuse catégoriquement toute idée de rabais maison.
Coffey veut 10 M$ par saison. Il veut que Hutson devienne le défenseur le mieux payé de l’histoire du CH. Et s’il avait eu une participation au camp olympique dans sa manche, imaginez la pression supplémentaire sur Kent Hughes. Un joueur convoité sur la scène internationale, un bijou reconnu par son pays? Le prix aurait monté.
Mais là, cette non-invitation tombe comme un boulet de démolition au milieu de la table de négociation. C’est un contre-argument massif entre les mains de Kent Hughes et Jeff Gorton, qui est déjà le plus dur des deux hommes dans cette guerre salariale.
Pour lui, c’est du pain béni. Il peut maintenant dire :
« Voyez? Même Équipe USA ne croit pas qu’il est encore prêt. Pourquoi devrions-nous lui offrir un contrat digne de Cale Makar? »
C’est cruel. C’est injuste. Mais c’est stratégique. Et Coffey le sait.
Et ce n’est pas la première fois que Bill Guerin agit en dictateur de vestiaire. Rappelez-vous : il avait aussi écarté Cole Caufield lors de précédentes convocations internationales. Un autre joueur du CH. Un autre talent offensif pur.
Guerin ne cache pas son style. Il aime les soldats, les soldats dociles, les profils traditionnels. Des gars comme Brock Nelson, qui jouent le long des rampes, qui bloquent des tirs, qui ne dérangent pas l’ordre établi.
Mais on parle ici des Jeux olympiques. De la plus grande vitrine internationale. D’une compétition qui exige du talent, du flair, du feu d’artifice.
Et Hutson est exactement ce genre de joueur.
Sans surprise, selon plusieurs sources proches du dossier, Lane Hutson est extrêmement déçu. Il espérait une invitation. Il croyait à ses chances. Et son entourage était prêt à s’en servir comme levier dans les négociations.
Mais là, c’est une claque. Une claque qui fait mal. Et qui le pousse à redoubler d’efforts.
Parce que Hutson n’est pas du genre à s’apitoyer. C’est un fou de hockey. Un maniaque de développement. Un jeune homme qui vit, mange, respire hockey 24/7.
Et s’il n’a pas été invité cette année, croyez bien qu’il va passer les 12 prochains mois à préparer sa revanche. Parce que si une chose est claire : Lane Hutson n’oubliera jamais cet affront.
Le public? Derrière lui. Montréal est outrée.
Sur les réseaux sociaux, les fans du Canadien sont en furie. Ils n’en reviennent pas. On lit des commentaires comme :
« Même pas invité? Ce DG est un clown. »
« Guerin fait du favoritisme de vestiaire, pas du hockey de niveau olympique. »
« C’est la meilleure chose qui pouvait arriver à Hutson. Il va leur fermer la bouche sur la glace. »
Même certains analystes américains ont levé un sourcil. Tony Marinaro l’a confirmé : Hutson est écarté. Et ça ne passe pas.
Et maintenant? Silence radio de Bill Guerin… évidemment.
Aucune explication. Aucune justification. Guerin continue sa route, en regardant ailleurs, comme si ce choix n’allait pas faire de remous.
Mais il devrait se préparer. Parce que le nom de Lane Hutson, il va l’entendre souvent en 2025-2026. Et quand ce dernier accumulera les nominations au trophée Norris et les feintes à la Pavel Datsyuk en supériorité numérique, tout le monde lui rappellera :
« Hey, c’est pas lui que t’as ignoré? »
Et là, il sera trop tard.
Bill Guerin vient de commettre une erreur historique. En refusant simplement d’inviter Lane Hutson à un camp d’orientation, il a révélé ses angles morts, sa mentalité passée date... ses peurs.
Il a préféré la sécurité à la créativité. L’expérience à la promesse. L’ancien monde au nouveau.
Mais Lane Hutson, lui, continuera d’évoluer. De dominer. De faire des jaloux.
Et un jour, quand viendra le moment de choisir les défenseurs pour une vraie médaille, une vraie finale, une vraie pression… ils se rappelleront peut-être qu’ils avaient un bijou entre les mains.
Mais qu’ils l’ont laissé filer.
Honte à eux.