- Il fallait ben le SÉPARATISTE à Tremblay..
- Pour LICHER le CUL de DROUIN...
- S'il s'appelait JOE DRUMMOND...
- Tremblay lui cracherait aussi...
- Ainsi va la vie...
Jonathan Drouin aura 24 ans le jeudi 28 mars. Le soir même, j’espère qu’il pourra célébrer son anniversaire dans une victoire du Canadien contre les Blue Jackets de Columbus en marquant deux buts et obtenant une passe.
Et puisque j’écris ces lignes pendant la première période fructueuse du match d’hier soir au Centre Bell, peut-être a-t-il commencé les célébrations pour son party de fête contre les Panthers de la Floride.
J’espère pour lui. J’espère pour ses coéquipiers et j’espère pour ses partisans et admirateurs.
J’espère surtout que Jonathan aura l’occasion de se libérer de l’épouvantable prison psychologique où il est confiné.
Lors des derniers matchs du Canadien, Claude Julien a écrasé toutes les tentatives de son joueur le plus talentueux en le confinant au quatrième trio avec un jeune joueur de centre timide de 18 ans.
Quand tu veux démolir un joueur, quand tu veux pousser un homme au burn-out, tu t’y prends exactement comme Julien l’a fait. C’est la recette parfaite.
CONSCIENT OU INCONSCIENT ?
Il faut que Jonathan Drouin répugne vraiment à Claude Julien pour que le coach d’une équipe de la Ligue nationale se prive de son joueur le plus talentueux, un joueur qui connaissait la meilleure saison de sa carrière alors que justement le Canadien connaissait ses meilleurs mois depuis plusieurs années.
Faut que Drouin grafigne Julien au plus profond de lui. C’est peut-être à cause de sa belle gueule, peut-être à cause de son allure, peut-être parce que comme certains joueurs très talentueux avant lui, il n’arrive pas à se transformer en plombier, mais il y a des raisons. Y a autre chose dans le hockey que d’être capable de jouer « avec pas de puck ». Des fois, faut prendre le risque de jouer avec le maudit puck.
C’est viscéral. Jamais Claude Julien ne nomme l’auteur d’une gaffe. Sauf quand ce fut Jonathan Drouin.
Comment voulez-vous qu’un jeune homme qui va avoir 24 ans demain soit capable d’être confiant, de jouer avec brillance, de faire preuve d’inventivité au jeu ?
Que ce soit conscient ou inconscient, quelles que soient les raisons, Claude Julien fait tout pour démolir le joueur. L’individu. L’homme.
DES MAUVAIS PATRONS
Vous me lisez. Vous ne gagnez pas 5 ou 6 millions par année. Mais vous êtes une personne. Homme ou femme. Ou un peu des deux. Vous travaillez dans un bureau, dans une usine, dans une boutique, dans un grand magasin ou dans une boîte de production.
Vous savez fort bien ce que c’est que de travailler pour un bon patron. Un leader, quelqu’un qui vous inspire et vous pousse à exceller.
Mais vous avez connu un proche qui s’est fait démolir par un suceux d’énergie, un être mesquin qui a poussé un ami ou un collègue à l’épuisement professionnel ou à la dépression.
Pire, ça vous est peut-être arrivé. De ne plus savoir quoi faire pour satisfaire un pisse-vinaigre. De perdre vos repères. Votre enthousiasme.
Rappelez-vous comment vous auriez prié à genoux pour un encouragement ou une tape dans le dos. Et que vous ne receviez que silence et reproches.
Je ne dis pas que Claude Julien est ce genre de patron. Je ne dis pas que Jonathan Drouin a la vulnérabilité d’un travailleur ordinaire.
Mais je dis que Claude Julien ne sait pas comment tirer le meilleur de son joueur le plus talentueux.
Et que, tôt ou tard, il y aura un prix à payer pour l’organisation.