Ilya Kovalchuk nous NIAISE????

Ilya Kovalchuk nous NIAISE????

Par David Garel le 2019-03-05

- Ilya Kovalchuk nous NIAISE????

- Évidemment qu'il ne regrette rien...

- C'est les Kings qui font des CAUCHEMARS!!!!!!

Ilya Kovalchuk ne s’attendait certainement pas à voir les Kings de Los Angeles croupir dans les bas-fonds de l’Association de l’Ouest lorsqu’il a apposé sa signature au bas du contrat qui allait le ramener dans la LNH après cinq saisons et demie passées dans la KHL.

La réalité n’a pas mis de temps à le frapper de plein fouet. Les Kings ne se sont jamais remis de l’atroce début de saison qu’ils ont connu. Après 10 matchs, ils affichaient un dossier de 2-7-1, tirant déjà le diable par la queue.

Un faux départ qui allait mener John Stevens vers la sortie au début de novembre.

D’ailleurs, Kovalchuk ne passe pas par quatre chemins lorsqu’on lui demande ce qui a fait défaut chez les Kings cette saison.

«Un paquet de choses n’ont pas fonctionné. Notre attaque massive n’a pratiquement rien généré. Notre unité d’infériorité numérique est l’une des pires de la ligue. Or, les unités spéciales, ça fait une grosse différence», a-t-il lancé lundi, à la veille de l’affrontement face au Canadien.

Aucun marqueur de 20 buts

Avec un taux d’efficacité de 15,7 %, l’attaque massive des Kings paraît mieux que celle du Tricolore, mais elle n’a rien pour se bomber le torse. D’autant plus qu’elle a été victime de 10 buts de l’adversaire. Seuls les Penguins de Pittsburgh (13), les Panthers de la Floride (11) et les Bruins de Boston (11) ont fait pire.

Quant à l’infériorité numérique, elle pointe à l’avant-dernière place avec un faible taux de 75 %.

Sur le plan des buts marqués, ce n’est guère plus reluisant. Leurs 156 buts en font l’équipe la moins productive après les Ducks d’Anaheim (141). Pas surprenant qu’elle soit l’une des trois seules à ne pas miser sur un marqueur de 20 buts jusqu’ici, Kopitar étant le plus près avec 19.

«On est tous très déçus du rang où nous nous trouvons en ce moment. Sur papier, nous sommes censés être une bien meilleure équipe. Nous aurions dû mieux jouer que ça, a reconnu le Russe de 35 ans. Il reste 17 matchs à la saison. Nous devons nous présenter à chacun d’eux, travailler fort et jouer avec fierté.»

Du déjà vu

Évidemment, Kovalchuk aurait souhaité vivre un retour plus amusant dans la LNH. Après tout, en cinq saisons et demie dans l’uniforme du SKA de Saint-Pétersbourg, il a soulevé la coupe Gagarine à deux occasions et a atteint la demi-finale deux autres fois.

«C’est assurément différent, mais l’important, c’est de continuer de travailler plus fort, a-t-il indiqué. J’ai déjà connu ce genre de saison au cours de ma carrière.»

Effectivement. Ses 11 premières saisons dans la LNH n’ont pas été un gage de succès sur le plan collectif. Son équipe (les Thrashers d’Atlanta, puis les Devils du New Jersey) a raté les séries à huit occasions. Une seule fois il a franchi le premier tour. C’était en 2012 lorsque les Devils se sont inclinés en finale devant les Kings.

Aucun regret

Malgré cet hiver de misère, Kovalchuk ne regrette pas d’avoir choisi les Kings parmi les quelques équipes intéressées à ses services le 1er juillet dernier.

«Je crois encore en cette équipe. Des revirements de situation, ça s’est déjà vu dans cette ligue. Par exemple, qui aurait cru que le Canadien se battrait pour une place en séries éliminatoires? Avant le début de la saison, tout le monde affirmait que cette équipe était en reconstruction», a-t-il tenu à rappeler.

«J’y crois en raison des leaders qui sont dans ce vestiaire et parce qu’on mise sur un des meilleurs gardiens de la LNH [Jonathan Quick]. On a [Anze] Kopitar, on a [Dustin] Brown, on a [Drew] Doughty, l’un des meilleurs défenseurs. Le noyau de cette équipe est bon. On n’a qu’à apporter quelques ajustements et nous serons de retour.»

Quelques ajustements... et pourquoi pas un vent de fraîcheur ? Les Kings comptent cinq joueurs âgés de 33 ans et plus. Ils sont tous sous contrat pour au moins deux autres saisons.