David Savard était blanc comme un drap à la fin du match. Son visage, habituellement marqué par la détermination et la concentration, était pâle de culpabilité et de regret. Il avait commis une erreur monumentale, une erreur qui pesait lourdement sur sa conscience.

Tout a commencé innocemment, ou du moins c'est ainsi qu'il l'avait perçu sur le moment. Alors qu'il répondait à la question de Renaud Lavoie lors du premier entracte, sans réfléchir aux conséquences, Savard a révélé des détails sensibles sur la situation personnelle du coach.

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Il a dévoilé que St-Louis avait dû quitter l'équipe en raison d'un incident concernant l'un de ses fils. Ce n'était qu'après avoir quitté la zone mixte que David Savard a réalisé la gravité de ses paroles.

Les réseaux sociaux étaient déjà en ébullition, chacun spéculant sur la nature de l'incident et craignant pour la santé de l'un des trois fils de St-Louis.

Savard n'a pas respecté la demande de discrétion de Chantal Machabée, laissant échapper des informations qui auraient dû rester privées.

Une fois la poussière retombée, la réalité avait frappé David Savard de plein fouet. Il avait entravé la vie privée de son coach, un homme déjà confronté à des épreuves personnelles difficiles.

On pouvait bien voir sur le banc que la culpabilité le rongeait, et il savait qu'il devrait assumer les conséquences de ses actions.

Il est clair que David Savard va faire amende honorable et s'excuser à St-Louis. Il a appris une leçon difficile sur l'importance de protéger la vie privée de son entraîneur-chef et de sa famille.

Il était ému et voulait soutenir le fils de Martin St-Louis. Son intention n'était pas de mal faire. Au final, ce qui importe, c'est que le fils de Martin St-Louis aille bien. C'est tout ce qui compte. Espérons que cela ne soit rien de grave.

Tout le Québec va mal dormir ce soir.

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