On ne va pas se mentir : Montréal est en train de vibrer comme elle ne l’a pas fait depuis des années. La victoire de 4 à 1 contre les Red Wings de Detroit n’est pas seulement une autre belle performance au tableau.
C’est la fin d’un chapitre, le coup de pelle final sur les espoirs des Wings, et le début d’un rêve éveillé pour les partisans du Canadien.
Même si mathématiquement le CH n’est pas encore officiellement qualifié pour les séries, tout le monde le sait — le CH fera les séries. Point.
Et ce n’est pas un souhait, ce n’est plus une hypothèse : c’est une réalité qui prend forme soir après soir. Montréal y croit. Montréal y goûte déjà. Montréal respire les séries. Et plus encore... ça commence à sentir la Coupe Stanley.
Les Red Wings savaient que c’était leur dernière chance. Ils avaient ce match encerclé sur le calendrier. Leur saison était en jeu. Ils sont sortis avec de l’urgence.
Mais c’est là que le Canadien a prouvé quelque chose : il est maintenant capable d’éteindre les espoirs d’un adversaire. Avec un jeu structuré, efficace, discipliné, Montréal a littéralement enterré Detroit.
Le CH les a regardés dans les yeux, et les a renvoyés chez eux avec une valise pleine de regrets.
On ne parle plus ici d’une équipe qui se cherche, d’un projet en construction. On parle d’un club qui est prêt. Et ce soir-là, on a compris que c’est maintenant le CH qui brise les rêves des autres, pas l’inverse.
Dans les rues de Montréal, dans les bars, dans les salons, l’ambiance a changé. Ça se ressent dans chaque regard. Les gens n’ont pas besoin d’attendre une annonce officielle de la LNH pour savoir ce qui s’en vient. Ils le sentent dans leur poitrine. Ils le devinent dans l’énergie de l’équipe. Ça sent la Coupe.
Ce n’est pas de l’arrogance. C’est un feeling rare. Un mélange de confiance, d’excitation et d’intuition. L’équipe gagne les bons matchs, au bon moment. Le timing est parfait. Et tout ça... sans Ivan Demidov encore.
Comme si ce rêve éveillé n’était pas déjà assez irréel, voilà qu’un chapitre légendaire s’ajoute à l’histoire. Ivan Demidov, le prodige tant attendu, débarquera à Montréal pour terminer la saison... et affronter son idole de toujours, Alex Ovechkin.
Le destin ne pouvait pas mieux écrire ce scénario. Une transition symbolique, presque mythique. Le jeune prince russe arrive pour défier le roi déclinant.
La rencontre de deux générations. Montréal sera le théâtre de cet affrontement digne d’un film.
Et Demidov ne vient pas seulement pour faire acte de présence. Il débarque dans une équipe survoltée, en mission. Il apportera sa créativité, son talent pur, sa fougue, et une énergie qui pourrait bien être la dernière étincelle pour mettre le feu à la LNH.
Avec Demidov dans l’alignement, Martin St-Louis aura des options comme jamais auparavant. L’ajout du Russe va déstabiliser les défenses adverses.
Il pourrait être utilisé avec Laine et Newhook sur une deuxième ligne ultra-offensive. Ou bien injecté directement sur l’avantage numérique, où son tir précis et sa vision pourraient faire la différence dans des matchs serrés.
Et pendant ce temps, Suzuki, Caufield et Slafkovsky continuent de rouler à plein régime. Ce n’est plus un trio d’avenir. C’est un trio d’élite.
Quand tu ajoutes Demidov à cette équation, tu ne rêves plus de séries… tu commences à y croire pour vrai. Tu rêves de la Coupe.
Samuel Montembeault est solide. En confiance. Serein. Il fait les arrêts clés. Il rassure sa défensive. Et derrière lui, l’unité défensive dirigée par Mike Matheson, renforcée par l’arrivée prochaine de Lane Hutson et la stabilité de Guhle, devient de plus en plus hermétique.
Le Canadien ne gagne pas seulement grâce à son attaque. Il joue du bon hockey de séries.
Et ça, c’est ce qui rend cette équipe si dangereuse : elle n’est pas dépendante d’un seul joueur, d’un seul système. Elle gagne de différentes façons. Elle grandit. Elle évolue.
Montréal y croit
Dans les rues, dans les journaux, à la radio, sur les réseaux sociaux : tout le monde y va de son pronostic, de sa prédiction, de sa montée d’adrénaline.
Les sceptiques d’hier deviennent les croyants d’aujourd’hui. Et pourquoi pas? Pourquoi pas nous? Après tout ce que cette équipe a traversé, elle est encore debout. Mieux encore : elle est forte, elle est unie, et elle avance.
Ce n’est pas une illusion. Ce n’est pas une poussée sans lendemain. C’est une équipe qui a compris ce qu’elle est, ce qu’elle vaut, et ce qu’elle peut accomplir.
Et pour la première fois depuis longtemps, le mot “Coupe” n’est pas un rêve fou... c’est une destination possible.
Ce soir, après cette victoire de 4-1 contre les Red Wings, c’est plus qu’un match gagné. C’est un message envoyé à toute la LNH : Montréal est de retour. L’ambition est là. Le feu est allumé. Et la flamme ne s’éteindra pas de sitôt.
Avec l’arrivée d’Ivan Demidov, la montée en puissance du trio Suzuki-Caufield-Slafkovsky, un Montembeault en pleine forme et un Martin St-Louis qui dirige avec calme et passion, il n’est plus interdit de rêver.
Le Centre Bell va rugir. Les partisans vont vibrer. Et toute une ville va porter son équipe jusqu’au bout.
Oui, ça sent la Coupe Stanley à Montréal. Et cette fois, ce n’est pas un mirage.
Mais le plus grand revirement de cette saison miraculeuse, le plus bouleversant, c’est peut-être ce que personne n’avait osé prédire : Ivan Demidov, à peine débarqué de Russie, vient de lancer un message aussi clair que cinglant à Alex Ovechkin, son idole de toujours… et désormais son rival de séries éliminatoires.
Oui, vous avez bien lu. Demidov n’a pas fui la pression. Il l’a cherchée. Il aurait pu prendre son temps. Il aurait pu attendre l’année prochaine. Il aurait pu se contenter de faire la transition doucement, à l’abri des projecteurs.
Mais non. Il a supplié son entourage de tout faire pour l’amener à Montréal dès maintenant, et il a confirmé à des journalistes russes ce que tout le monde soupçonnait déjà : il veut absolument affronter Ovechkin en séries.
« Je veux vivre les séries. Je veux jouer contre Ovi. J’ai attendu ça toute ma vie. »
Dans son regard, dans son attitude, tout transpire la foi, la passion et l’ambition. Ce n’est pas un jeune intimidé. C’est un jeune prêt à arracher son destin des mains du hasard.
Il veut briller devant celui qui l’a inspiré, le confronter, l’attaquer, et peut-être même lui succéder dans la hiérarchie des héros russes de la LNH.
Et il veut le faire au sein d’une équipe en feu, dans une ville qui ne dort plus, dans une atmosphère de série éliminatoire que seul le Centre Bell peut offrir.
C’est un scénario à la Hollywood. C’est plus grand que nature. C’est la collision entre l’ancien monde et le nouveau. Et Demidov veut incarner le renouveau.
Il veut forcer la porte de la Ligue nationale par la grande porte, dans les moments les plus intenses, quand tout est en jeu.
Il n’a pas peur. Il veut ce moment. Il le réclame.
Et c’est ce courage, ce feu intérieur, qui vient de faire basculer le Canadien de Montréal dans une nouvelle ère.
Montréal rêvait d’un sauveur. Elle se réveille avec un conquérant. Ivan Demidov n’est pas simplement un espoir. Il est un électrochoc, un détonateur, un phénomène qui change les plans, l’atmosphère et les attentes.
Et maintenant qu’il a rejoint le club, maintenant qu’il a annoncé son intention de défier Ovechkin en séries, une seule vérité s’impose :
La magie est de retour.
La ville est prête. L’équipe est prête. Et Demidov, lui, est déjà en mission.