Les réseaux sociaux du Québec s’enflamment pour que Brendan Gallagher cède son numéro 11 à Ivan Demidov. Les partisans sont sans pitié, surtout depuis la vidéo où l'on peut voir le Russe écrire que son numéro chanceux est le 11.
Gallagher est maintenant considéré comme une nuisance qui doit être tassé au plus vite pour que le prodige puisse avoir son numéro sur le dos.
Tout indique que le contrat de Gallagher sera racheté à l'été 2025, et cela va permettre à Demidov de porter le numéro 11 sans aucun problème.
Brendan Gallagher était, est et sera toujours un attaquant bien-aimé des Canadiens de Montréal, Mais les partisans du CH sont tannés de le voir prendre un poste dans l'alignement alors qu'il n'est plus capable d'avancer.
Gally traverse une période horrible humainement tant sur la glace que dans sa vie personnelle. Son mariage cet été va lui apporter un baume au coeur, mais récemment, la vague de demandes sur les réseaux sociaux qui demande qu'il cède son numéro 11 à Ivan Demidov doit être la goutte de trop.
Cette demande, ou plutôt, cet ordre, semble ignorer tout ce que Gallagher a apporté à l'équipe et les défis personnels auxquels il fait face.
Tout ce que vit Gallagher en ce moment est écarté. Avec un possible rachat de son contrat à l'été 2025, Gallagher pourrait non seulement perdre la face, mais il devra subir la double humiliation de voir Demidov porter son numéro 11.
La carrière de Gallagher avec le Canadien a été marquée par des rumeurs de rachat de contrat et de retraite anticipée.
Il faut toutefois souligne que même si ses performances ont été affectées par des blessures et une fatigue croissante, son leadership et sa détermination sont restés sans faille.
Malgré cela, son avenir avec l'équipe demeure incertain, et un rachat de son contrat devrait survenir en 2025, libérant ainsi de l'espace sous le plafond salarial et dans l'alignement de l'équipe pour un jeune.
En dehors de la glace, Gallagher est confronté à une épreuve personnelle dévastatrice : sa mère combat un cancer du cerveau.
Cette situation a profondément affecté Gallagher, et ceux qui le connaissent bien ont remarqué un changement dans son comportement.
Son sourire semble parfois forcé, et ses yeux révèlent une peine qu'il tente de masquer. Il est difficile de rester insensible face à ce drame.
Lorsque la personne la plus proche de votre cœur lutte contre une maladie aussi terrible, tout s'écroule autour de vous. Et les demandes pour qu'il cède son numéro 11 doivent être la goutte qui fait déborder le vase en ce moment.
Malgré cette peine et les rumeurs qui n'en finissent plus, Gallagher continue de se battre sur la glace, portant le chandail des Canadiens avec fierté et détermination, même s'il n'est plus capable de suivre la cadence de la LNH avec son corps amoché.
C'est dans ces moments que l'on voit la véritable force de caractère d'un homme, capable de puiser dans ses réserves les plus profondes pour continuer à avancer malgré l'adversité. Et on ne pourra jamais enlever le courage à Gallagher.
Nos pensées et nos prières accompagnent toujours Brendan Gallagher et sa famille en ces temps difficiles. Puissent-ils trouver du réconfort et de la force dans le soutien de leurs proches, et espérons qu'il profite de son mariage sans penser à la maladie de sa mère.
On avait publié le message de sa sœur, Bree Gallagher, en mars dernier, qui avait partagé l'histoire de leur mère et leur combat contre le cancer du cerveau. Nous voulons le partager à nouveau aujourd'hui.
Seulement pour rappeler aux fans de laisser tranquille Gally avec le numéro 11. Ivan Demidov finira par le porter. Aujourd'hui, il est temps de laisser Gallagher et sa famille tranquille.
Le Message de sa Sœur, Bree Gallagher
Sur cette page, je partagerai l'histoire des défis de santé de ma maman. Je fais cela pour collecter des fonds pour la sensibilisation au cancer du cerveau. Beaucoup d'entre vous ne connaissent probablement pas son histoire, et j'espère mettre en lumière le combat qu'elle a enduré. Prenez le temps de lire sur la force de ma maman, et levons des fonds pour une bonne cause.
L'histoire de ma maman
Il y a deux étés, j'étais une joueuse de soccer de première division à l'Université de Calgary. Notre équipe avait participé à un tournoi de pré-saison à St. Albert, en Alberta.
À 5 minutes de la fin de la première mi-temps de notre match, j'ai été retirée du terrain pour apprendre que ma maman avait fait une crise alors qu'elle conduisait et avait été transportée d'urgence à l'hôpital de Lloydminster.
Nous étions tous les deux près d'Edmonton à ce moment-là, et j'ai été la première à la voir inconsciente, branchée à une machine qui la maintenait en vie.
Quelques jours plus tard, ma maman a été diagnostiquée avec un glioblastome de stade 4, et on nous a dit qu'il n'y avait rien à faire.
Les glioblastomes sont une forme mal comprise, à croissance rapide et imprévisible de cancer du cerveau qui ont un taux élevé de récidive. Ils sont incroyablement difficiles à traiter, et au Canada, les options sont limitées.
Nous manquons des ressources et du financement nécessaires pour les étudier, et de nombreux patients se voient offrir une chirurgie (si possible), une chimiothérapie et une radiothérapie.
Le pronostic pour un patient atteint de glioblastome selon la Fondation des tumeurs cérébrales du Canada est de 14,6 mois.
On passe d'une heure à envoyer des textos à sa maman pour lui dire qu'on l'aime avant le match, à découvrir qu'il ne reste que 14,6 mois avec elle. Nous étions tous terrifiés.
Notre famille a été extrêmement chanceuse, et a eu l'opportunité d'emmener ma maman au Centre médical KECK de l'Université de Californie du Sud.
Je ne peux pas exprimer à quel point nous sommes reconnaissants pour les soins incroyables qu'elle a reçus dans cette institution. Ma maman est solide comme un roc et a subi une intervention chirurgicale, divers traitements de radiothérapie, une chimiothérapie et a participé à plusieurs essais cliniques.
Par-dessus tout, ma maman a eu la remarquable opportunité de se battre.
Un patient au Canada n'a tout simplement pas accès aux soins que ma maman reçoit. Mes yeux se sont ouverts sur les complexités des soins de santé et cela m'a amené ici, à écrire son histoire.
Je me sens obligée de partager sa force, car je sais à quel point le courage peut être contagieux. Ce ne sera peut-être pas grand-chose, mais nous collectons des fonds pour les Canadiens qui recevront un jour les mêmes nouvelles que nous.
Nous collectons des fonds dans l'espoir qu'ils auront plus d'options et pourront ressentir un sentiment d'espoir. L'argent ira à la recherche sur le cancer du cerveau et alimentera un feu de progrès.
Rejoignez-nous dans le combat, et ne prenons pas 14,6 mois pour une réponse.
En ces moments difficiles, il est crucial de se rappeler que derrière chaque joueur de hockey, il y a un être humain avec des défis et des luttes personnels.
Brendan Gallagher mérite notre respect et notre soutien, sur et hors de la glace. Laissons-le porter son numéro 11 en paix, en reconnaissant tout ce qu'il a apporté et continue d'apporter à l'équipe et à la communauté.
De toute façon, peu importe si Demidov porte le 11, le 27 ou le 91, il va créer sa propre magie. En ce moment, la famille Gallagher a besoin de tout notre support.
Le numéro 11 est à lui. Et il le sera jusqu'à preuve du contraire.