- HAHA!!!
"J'AI FAILLI me BATTRE avec Max Domi..."
- MALADE..
- Comme son père...
- Comme leurs deux pères...
À deux jours de l’ouverture de la finale de la Coupe Stanley entre les Bruins et les Blues de St. Louis, DeBrusk a parlé de son lien particulier avec son paternel, un ancien bagarreur avec les Oilers d’Edmonton, le Lightning de Tampa Bay, les Coyotes de Phoenix et les Blackhawks de Chicago.
«Mon père s’est fait repêcher au 3e tour (49e) au total par les Rangers de New York en 1989, a rappelé l’ailier des Bruins. Il était plus qu’un bagarreur. Dans la OHL, il avait marqué plus de 30 buts à sa dernière année avec les Knights de London. Il était un attaquant en puissance. Mais c’était une différente période dans la LNH. Pour faire son chemin, il a eu besoin de se battre souvent. J’ai beaucoup de respect pour ça, je n’aurais pas aimé avoir ce rôle. C’était un boulot ingrat, mais il a bien gagné sa vie.»
Aujourd’hui analyste pour le réseau Sportsnet et invité régulier à la soirée du hockey sur les ondes de CBC, Louie DeBrusk a fait sa réputation avec ses poings. Il a passé 1161 minutes au banc des punitions en 401 matchs dans la LNH. Selon le site hockeyfights, il a été impliqué dans 115 combats au niveau de la LNH. Et c’est sans compter ceux dans la Ligue américaine et la Ligue internationale de hockey.
Un seul combat
Avec 138 rencontres à son compteur jusqu’à présent, Jake n’a écopé que de 37 minutes de punition. À sa saison recrue avec les Bruins en 2017-2018, il a jeté les gants à une reprise. C’était contre l’agitateur Casey Cizikas, des Islanders de New York.
«Je suis passé très proche de me battre avec Max Domi cette année lors d’un match du Canadien au TD Garden, a mentionné Jake avec le sourire. Je me rappelle que je lui avais dit que nos pères pourraient rire un bon coup s’ils nous voyaient impliqués dans un combat.»
«J’avais parlé avec Max avant notre premier match l’un contre l’autre cette année entre les Bruins et le Canadien, a-t-il continué. C’était à Montréal. J’ai un parcours qui ressemble à celui de Max. Nos pères avaient des rôles semblables dans la LNH, ils défendaient leurs coéquipiers. Nous avons hérité de qualités différentes, nous sommes plus des joueurs de talent!»
Les Coyotes ont misé sur Max Domi dès le premier tour (12e choix) lors du repêchage de 2013, alors que les Bruins ont réclamé Jake DeBrusk au premier tour (15e au total) deux ans plus tard.
La fierté d’un papa
Louie DeBrusk sera dans les gradins du TD Garden pour le premier match de la finale. Il aura congé de son boulot d’analyste à Sportsnet. Il a toutefois promis de retenir ses larmes si jamais son fils devait marquer contre Jordan Binnington et les Blues.
«L’an dernier, quand j’ai marqué mon premier but dans la LNH [contre les Predators de Nashville à Boston], les caméras ont montré mon père qui essuyait quelques larmes sur ses joues, a dit Jake. Il s’est fait agacer assez souvent depuis ce jour. Il trouvera une façon pour mieux contrôler ses émotions. Mais je sais déjà qu’il est très fier de moi, il a pris le temps de me le dire.»
Au premier tour des séries, Louie DeBrusk a couvert la série entre les Jets de Winnipeg et les Blues pour le réseau Sportsnet. L’ancien homme fort a déjà donné quelques notes à son garçon sur les tendances des joueurs des Blues. Mais il n’a pas eu à lui préciser qui se battait de la droite ou de la gauche...