Jusqu’ici, c’était principalement les journalistes anglophones comme Frank Seravalli, Pierre LeBrun et Darren Dreger qui rapportaient que plusieurs équipes étaient intéressées à acquérir Jake Evans.
On parlait des Devils du New Jersey, du Wild du Minnesota, des Maple Leafs de Toronto, des Flames de Calgary, des Kings de Los Angeles et des Blue Jackets de Columbus.
Mais voilà que, pour la première fois, les médias traditionnels francophones embarquent dans la danse.
Mercredi soir, Tony Marinaro a lancé une véritable bombe sur les ondes de JiC en affirmant que les Devils avaient bel et bien appelé Kent Hughes pour Evans.
« Je peux confirmer de sources sûres que les Devils ont appelé pour Jake Evans. » – Tony Marinaro
Et comme si ce n’était pas suffisant, Jean-Charles Lajoie en a rejouté en mentionnant que le Lightning de Tampa Bay était aussi intéressé.
Tampa Bay, vraiment? Une surprise qui fait trembler Evans
L’intérêt du Lightning dans ce dossier est vraiment étonnant.
Tampa Bay possède déjà un top-3 de centres ultra-compétitif avec Brayden Point, Anthony Cirelli et Nick Paul. Mais le DG Julien Brisebois ne fait pas confiance à Luke Glendening sur le 4e trio.
Surtout que Nick Paul est mal en point physiquement et Brisebois sait qu'Evans peut dépanner sur le 3e trio.
Le DG du Lightning sait qu'Evans pourrait être la différence en séries. Tampa Bay a souvent montré l’importance d’avoir un quatrième trio capable de jouer contre les meilleurs trios adverses.
Evans, avec son jeu défensif et ses habiletés en désavantage numérique, pourrait parfaitement remplir ce rôle.
Même si Evans n’a pas un gros bagage en séries éliminatoires, il a fait partie de l’équipe du Canadien qui s’est rendue en finale en 2021. Il sait ce que c’est de jouer des matchs sous haute pression.
Avec son modeste salaire de 1,7 M$ qui se termine cet été, Evans est une option alléchante pour une équipe en manque d’espace sous le plafond salarial.
Et ce serait le style de Brisebois de prolonger Evans lorsqu'on sait qu'il n'y a pratiquement pas d'impôts à payer en Floride.
Mais l’intérêt du Lightning signifie aussi quelque chose de plus profond : Evans est désormais un véritable atout sur le marché.
Une pression qui monte, des rumeurs qui explosent et Jake Evans qui doit commencer à mal dormir. Bonjour les nuits blanche!
Jusqu’ici, Evans savait que Kent Hughes ne voulait pas lui offrir un contrat de 5 ou 6 ans à 3 millions par saison. Il savait aussi qu’il pourrait obtenir un tel contrat sur le marché des joueurs autonomes.
Mais maintenant, la situation est encore plus inconfortable pour lui.
Evans doit jongler avec plusieurs pensées :
Il sait que Montréal ne veut pas lui donner l’argent qu’il espère.
Il sait que d’autres équipes lui donneraient ce contrat.
Il veut rester à Montréal, mais comprend qu’il pourrait être échangé à tout moment.
Il doit penser à son avenir, sa famille, sa femme, sa carrière.
Avec la date limite des transactions qui approche, tout s’accélère. Evans est dans l’eau chaude comme jamais. Son avenir est incertain, et ça commence à paraître sur la glace.
Evans, une fin inévitable à Montréal?
Poser la question, c'est y répondre.
Avec Owen Beck qui pousse pour un poste à Montréal et le CH qui ne veut pas surpayer Evans, tout pointe vers un départ inévitable.
Les Devils, qui sont les plus agressifs dans ce dossier, veulent solidifier leur profondeur au centre pour faire un long parcours en séries.
Mais ce qui est frappant, c’est que la province commence enfin à parler du dossier Evans. Ce n’est plus seulement un dossier mentionné par quelques journalistes anglophones : le feu est pris dans les médias francophones.
Quand Tony Marinaro, Jean-Charles Lajoie et d’autres insiders québécois commencent à mettre de l’huile sur le feu, c’est parce que quelque chose se trame réellement.
Evans ne peut plus ignorer la tempête qui l’entoure.
Il le sait. Les Canadiens ne veulent pas l’engager à long terme. Les rumeurs ne sont plus qu’un bruit de fond, elles sont maintenant une réalité bien concrète.
La seule question qui reste : quand Kent Hughes appuiera-t-il sur la gâchette?