Jayden Struble n’a certainement pas dit son dernier mot.
Bien que la concurrence au camp d’entraînement du Canadien de Montréal soit féroce, surtout entre Struble et Arber Xhekaj, ce dernier doit garder à l’esprit que Struble est un adversaire tenace et déterminé.
Leur rivalité, mêms si elle n'est pas amicale (les deux ne sont pas amis à l'extérieur de la glace) va certainement alimenter des batailles acharnées dans les coins de patinoire lors du camp d'entraînement.
Avec Mike Matheson, David Savard, Kaiden Guhle, Justin Barron et Lane Hutson presque assurés de commencer la saison sur le top 6 défensif, il ne reste qu’une place pour compléter la brigade défensive.
Cette dernière va se jouer entre Jayden Struble et Arber Xhekaj, deux profils trop semblables pour que les deux jouent sur l'alignement partant à long terme.
Si Xhekaj se distingue par ses talents de boxeur et son gabarit imposant, Struble, bien que moins "gros", mise sur sa robustesse et sa discipline pour se démarquer.
Il serait toutefois imprudent de sous-estimer Struble. Après avoir gagné la confiance de l’entraîneur Martin St-Louis la saison dernière, où il a été rappelé pour renforcer l’effectif, Struble a su prouver qu’il pouvait jouer un rôle clé malgré les attentes initiales.
Il s’est amélioré cet été, notamment en prenant du muscle, comme l’a rapporté Tony Marinaro dans son émission, ce qui lui confère un avantage physique indéniable pour les duels à venir.
Alors que la lutte entre Struble et Xhekaj se prépare, une question reste en suspens : l’Américain pourra-t-il retrouver son niveau du début de la saison passée, ou son déclin en fin de campagne se poursuivra-t-il?
En effet, Struble a connu une fin de saison difficile.
Sa présence dans l’alignement dépendra également de la manière dont Martin St-Louis évalue sa capacité à rester constant tout au long de la saison.
Les départs de Jordan Harris et de Johnathan Kovacevic offrent des opportunités, mais encore faut-il que Struble saisisse la sienne.
De son côté, Arber Xhekaj a attendu son moment avec patience. Après avoir été éclipsé par Struble lors du rappel initial, il s’est retrouvé dans l’ombre, travaillant à Laval pour se reconstruire.
Son jeu s’est affiné, et il revient aujourd’hui plus fort que jamais. Tandis que Struble a tout donné au gym cet été, Xhekaj veut aussi briller, rappelant à tous son potentiel et sa résilience.
Sa revanche est savoureuse, et la pression est désormais sur Struble pour prouver qu’il mérite sa place.
Si Xhekaj semble solidifier sa position, il ne serait pas surprenant que Struble se retrouve sur le marché des échanges en début d'année.
Le destin, dans cette histoire, est encore incertain, mais une chose est sûre : Jayden Struble va se battre jusqu’au bout pour faire mentir ceux qui le voient déjà quitter le navire.
En dehors de la patinoire, Jayden Struble et Arber Xhekaj ne se parlent tout simplement pas. Leur rivalité va bien au-delà des batailles sur la glace.
Ils n’ont jamais développé de véritable amitié, et si leurs échanges sont intenses dans les coins ou devant le filet, leur relation s’arrête là.
À l’extérieur du cadre professionnel, ces deux hommes prennent des chemins complètement différents. Leur distance personnelle est évidente, et certains disent même qu’ils évitent volontairement tout contact hors du vestiaire.
Cette absence de communication ne fait qu’alimenter la tension lorsqu’ils se retrouvent sur la glace. Struble et Xhekaj, bien que portant le même chandail, sont comme des adversaires directs.
Leurs batailles pendant les entraînements sont le reflet de cette dynamique, où chacun cherche à prouver qu’il mérite sa place plus que l’autre. Au camp d'entraînement cette année, ce sera encore pire.
La compétition entre eux est donc double : sur la patinoire, ils se battent pour une place dans l’alignement du Canadien, et en dehors, ils entretiennent une rivalité silencieuse, une tension palpable qui, à elle seule, pourrait influencer les décisions de l’entraîneur.
Il est rare de voir deux coéquipiers aussi distants, mais dans ce cas précis, cela fait partie de la nature même de leur relation.
C’est cette animosité tendue qui rend leur compétition encore plus intéressante, et peut-être même plus féroce.
Leur silence en dehors de la patinoire pourrait être une arme psychologique, chaque joueur sachant que l'autre ne laissera rien passer une fois que la rondelle sera en jeu.