Juraj Slafkovsky n'a pas accepté d'être traité de joueur "stupide".

Le Slovaque a bien entendu les rapports des différents recruteurs questionnant son intelligence et son "QI hockey". Il y a même un recruteur d'une équipe de l'Association est qui a affirme que son "QI hockey" était sa plus grande faiblesse.

Ce recruteur en question affirmait que "Slaf" avait une vision médiocre sur la glace et qu'il était incapable de repérer ses coéquipiers et de créer des jeux pour eux.

Slafkovsky a été blessé au plus profond de lui-même par ces paroles. Et on peut voir au cours des derniers matchs que non seulement son jeu sans la rondelle s'améliore, mais que sa vision et sa compréhension de la "game" devient lentement une force.

Avec son sens du jeu qui progresse, toutes ses autres compétences physiques pour lesquelles il est depuis longtemps reconnu deviennent encore plus dangereuses.

Slafkovsky est comme un diamant brut qui s'aiguise de match en match.

Si on se fie aux propos de Slafkovsky, il a clairement pris les critiques sur son intelligence personnel. Voici ses propos au journaliste de The Athletic, Arpon Basu.

"Ouais, je ne sais pas, certaines personnes pensent simplement que je n'ai pas beaucoup de sens du hockey. Mais je dirais que ce sont généralement des journalistes ou des recruteurs qui font ces rapports, ce ne sont pas généralement d'anciens joueurs de hockey."

"Je prendrais probablement cela plus au sérieux si c'étaient des joueurs de hockey. Mais je ne me préoccupe pas vraiment de ce qui se dit dans les nouvelles.

"À mon avis, j'ai un bon sens du hockey, et j'essaie de l'utiliser."

En affirmant cela, Slafkovsky lit clairement ce qui se dit sur lui. Et cela l'affecte clairement pour qu'il en parle comme ça, avec le feu dans les yeux.

"Eh bien, je veux dire, je ne suis pas si stupide"

"Nous avons quelques vidéos le matin sur nos adversaires, alors j'essaie de regarder ce qu'ils font, comment leurs défenseurs réagissent et tout."

"Et évidemment, je pense que je peux lire un peu mes coéquipiers aussi, et nous nous concentrons sur la pression avant, pas seulement sur l'espace, donc j'essaie toujours de repérer ton gars. Je pense que ça marche plutôt bien."

Dans le fond, Slafkovsky tire la langue à ses détracteurs. Et il apprend à Caufield de faire pareil.

Slafkovsky devrait ignorer les journalistes et les recruteurs qui le traitent de joueur "stupide" au niveau de son "QI Hockey".

Il devrait seulement répondre par la bouche de ses canons. Après tout...il veut être un "BIG GUN"...

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